samedi 15 mars 2014

Venise bis – 28 février au 5 mars 2014



« Il s’est contenté de dire qu’un étranger peut aimer Venise davantage que les Vénitiens. Pour les Vénitiens,      elle est une épouse à laquelle ils sont habitués, qu’ils maltraitent et qui les ennuie, tandis qu’un étranger        l’aime comme une maîtresse, même s’il sait que jamais elle ne l’aimera en retour. »
Melania G. Mazzucco – La longue attente de l’ange.


Accompagnement musical

C’est au son de la bande sonore du magnifique film LA GRANDE BELLEZZA que je commence le récit de nos étourderies carnavalesques de Venise 2014. Je sais, pour certain(e)s puristes, que j’aurais dû garder cette ambiance musicale pour Rome, dernière soirée de ce dernier voyage. Mais j’ai tellement cherché pour trouver cet album (en passant, il n’y a plus aucun marchands de CéDés à Venise !). Ceci est fort probablement dû au fait qu’il ne reste plus que quelques zoufs, comme moi, qui cherchent encore à acheter des CéDés – mais au moins, je ne suis plus aux vinyles (les 33 tours), même si ceux-ci font un retour sur le marché au grand plaisir des marchands de tables tournantes, ni des cassettes, ni même des cassettes 8 pistes, ni non plus des 45 tours et encore moins des 78 tours… même si j’ai connu tous ces supports de diffusion de la musique. Vous pourriez me dire on est au 21e siècle et qu’il fallait l’acheter en ligne et le télécharger, mais essayez donc de le faire vous, les plus fins !! Impossible de le faire à partir du Canada (pas distribuer sur les sites de ventes en ligne et encore moins en magasin). L’acheter à partir d’un site italien, français ou européen, impossible aussi (car pas la bonne adresse url). Je l’ai même cherché à Londres, en janvier (Impossibile !). J’ai tenté de le télécharger à Paris (Niente da fare, toujours la maudite adresse url !). Je l’ai cherché à Malta, encore merda !! Finalement, je l’ai trouvé à Rome après avoir fait trois magasins et qui plus est, c’était le dernier exemplaire en stock (Bravissimo !). C’était mon heure de chance, car la dernière heure de magasinage du voyage et de mon long Chemin de Damas vers cette musique sublime, d’une part, et très Dance Music, d’autre part. Ces Italiens sont tellement contradictoires. Finalement, et pour vous amener avec moi dans cette belle ambiance, j’ai trouvé sur You Tube certains extraits de la bande sonore du film :
  • De mon ami Arvo Pärt (souvenez-vous de mon rêve, quand je vous ai parlé de ma visite de l’exposition Splendorea Venezia, au MBAM), My heart's in the highlands (Mon cœur est dans les Hautes-terres).
  • Du Quartet Kronos, The Beatitudes (les Béatitudes), le thème musical calme du film, une autre version avec le générique de la fin du film.
  • Pour les amoureux du plancher de danse, Far L’Amore (Faire l’amour) en version Club Mix… le thème musical Dance Music du film.



LES PRÉPARATIFS ET LE DÉPART

Avec cet air bougon et
ce costume quasi pareil aux nôtres,
je trouve que cet oiseau de malheur

me ressemble, la journée de mon anniversaire !! 
Je m’étais bien juré à la fin de notre dernier séjour à Venise que je ne ferais plus de costumes et que nous pourrions très bien profiter du Carnaval sans ceux-ci. Et L’Autre de me répliquer : « Bon, c’est parfait ! ». J’aurais dû être plus inquiet de sa réponse spontanée. Il devait sans doute y avoir anguille sous roche. Mais, je me suis dit qu’on aura le temps de voir venir et de prévenir. Le temps passe. Noël arrive et seulement un commentaire de sa part pour dire qu’il a eu une idée et qu’il a trouvé un tissu pour les costumes. Encore une fois, je me suis dit qu’il n’y a pas péril en la demeure, car il aura le temps de changer d’idée au moins cinq fois avant la fin de février. Nous partons pour Londres, tout est OK ! Février arrive et encore pas de signe de costumes. Je me dis qu’un miracle est en train de se produire. L’Autre se serait-il enfin assagi ? Je commence à jubiler. Mais ma jubilation a été de courte durée, car seulement dix jours avant notre départ, il m’appelle pour me demander quand j’irai à Montréal, car il y une séance d’essayage de costumes à faire, au plus vite !... C’est le jour de mon anniversaire (4 jours avant le départ), que nous avons fait celle-ci. Des bouts de tissus à peine assemblés. Du faux filage aussi fragile que partiel. Mais je dois donner à César ce qui appartient à César : l’idée de L’Autre et ses premières démarches étaient bonnes, mais tellement à la dernière minute. Vive la pensée magique… mais surtout vive Camilo Mondo résigné qui, ramassant le tout, repart pour sa campagne et passera le reste de la journée (de 11 h 30 à 22 h 30) à confectionner les costumes avec sa très gentille sœur. Bon anniversaire Camilo !!??!! Mais surtout gros gros merci à sa sœur Monic (L’Autre lui en doit toute une !!). C’est finalement deux heures avant le départ pour l’aéroport que les tous derniers ajustements ont été complétés par moi. Ouf !!

Un fois à l’aéroport, une surprise nous attendait. Nous avons été surclassés en classe Business (comme le dit si bien AF). Heureux de cette nouvelle, j’ai envoyé un courriel à mes amies pour leur faire part de notre chance. Les commentaires de retour étaient tous sympathiques, sauf celui de la Comtesse qui me répondait de ne pas la faire c… Sacrilège ! Et quelle surprise de lire ce commentaire rustre d’une personne si distinguée et noble. Je pense que la jalousie a provoqué un arrêt momentané de son filtre des bonnes manières. On s’en fout un peu, car on l’aime quand même !! Et on s’envole pour Paris et Venise.

Gonfalon de Venise.


SÉJOUR À VENISE

Bienvenue à Venise... Il y en a pour tous les goûts !
Lequel achèteriez-vous ?


Carnevale + pioggia = acqua alta

Mon dernier message s'intitulait : Eau Carnaval... eh bien, à vos bottes !

L’année dernière notre séjour au Carnaval (début février) nous avait fait vivre notre première tempête de neige à Venise et notre première acqua alta (voir la page de l’année 2013). Nous nous disions que cette année la météo serait plus clémente (car en mars) et que le risque d’inondation serait moins grand. On n’a peut-être pas eu de neige, mais on a plutôt subi un vrai déluge la journée de samedi. La conséquence, une acqua alta soudaine en soirée, sans sirène d’alarme annonciatrice. Certains se sont trouvés littéralement le cul à l’eau, mais quasi tous en ont été quittes pour des souliers mouillés. Nous aussi nous avons eu nos souliers, pantalon, etc. tout mouillés, non pas à causes de l’acqua alta, mais bien à cause de la pluie et des rafales de vent à faire rendre l’âme à tout parapluie. De retour à l’hôtel, nous avons demandé au concierge de nous prêter des bottes. Les pieds au sec, nous sommes donc repartis nous balader dans la ville. Pas besoin de vous dire que ce samedi, nous ne nous sommes pas costumés.


L'acqua alta sur la place San Marc,
causée par les pluies torrentielles. 

Le mardi 4 mars, il y a eu une autre acqua alta, mais cette fois-ci la sirène nous avait prévenus à l’avance. C’est aussi avec nos bottes que nous nous sommes rendus costumés sur la place Saint-Marc. Cela a été remarqué, car Linda a trouvé une photo de nous, les deux pieds dans l’eau. Au final, nous avons aimé le Carnaval de cette année, sûrement plus que celui de l’année dernière. Est-ce que ceci veut dire que nous y seront l’année prochaine ?... Et costumé ?!? On verra ! Les paris sont ouverts !

Merci Linda de l'avoir trouvée !
Source : 
alloggibarbaria.blogspot.ca 

Pour une fois j'ai pris une photo d'un vrai costume.
Devant quelle porte Linda ?

Toujours prêts ces Japonais !


Quand l'on regarde passer la parade !


Beau regard, mais cherchez l'erreur docteur !
Moi...
... et L'Autre !



















Les commandes et le magasinage

Qui veut un masque ?

J’avais un carnet de commandes chargé afin de faire plaisir à plusieurs ami(e)s. Du savon au chocolat, du parfum au pot de pâte de pistache, des pistaches vertes à l’essence de pistache pure, etc. sans oublié un CéDé, des livres, des lunettes de lecture et un matelot pour moi… et l’ouverture pour toutes autres choses qui s’imposeraient à nous. L’Autre aussi avait sa liste ! Dans le fond, je pense que nos amis savent que notre statut Gold de Flying Blue nous avantage quant au poids et au nombre de valises que nous pouvons transporter, sans frais additionnels… et que l’ajout de roulettes aux valises (depuis une vingtaine d’années) a ouvert la porte à tous les excès d’embonpoint « valisière »… Une chance, les malles ne sont plus à la mode !!

En attendant le reflux
pour servir les clients.
Aussi, ne soyez pas surpris que dès les bagages déposés à l’hôtel, nous nous sommes dirigés directement chez Coin (je le répète, le magasin Simons d’Italie). J’y ai dévalisé le comptoir des savons… j’ai tout raflé les savons Nesti Dante au cyprès (j’en ai un justement à côté de moi et, en plus d’écouter de la belle musique, je respire l’odeur sylvestre de la campagne toscane). Je n’ai même pas pu en acheter un d’extra. D’un même élan, nous nous sommes précipités chez VisioVirtù pour faire le plein de pots de Spalmabile al pistacchio di Bronte (le nec plus ultra de la pâte de pistache à tartiner ou pour rendre sublime toutes préparations culinaires… Miam, miam !!). Encore une fois nous avons vidés les étagères des deux succursales, même que j’aurais aimé en acheter au moins un de plus (L’Autre, deux), pour être certain que ma réserve durera jusqu’au prochain voyage à Venise. Je me félicite de mon empressement dans les deux cas, car si nous avions attendu au lendemain, je ne suis pas certain que j’aurais pu satisfaire à toutes les commandes. Bon, au moins, l’essentiel est assuré pour le magasinage de base (mais moins vrai pour les autres achats)… et Au Diable ! les kilos qui s’ajoutent aux bagages.

Préférez-vous ceux-ci ?


Les promenades et visites

Comme vous l’avez vu en intro de cette page, j’ai lu récemment La longue attente de l’ange, de l’auteure italienne Melania G. Mazzucco. J’ai beaucoup aimé ce roman biographique sur le peintre Jacopo Robusti, dit Tintoretto, en français Le Tintoret. Cela m’a donné le goût de retourner dans Cannaregio pour aller voir sa maison ainsi que certaines de ses œuvres dans l’église Madonna dell’Orto, où il est également enterré. Tant qu’à y être, nous y avons passé quelques heures à arpenter ses rues et ruelles et à visiter un peu : le ghetto, l’église San Giobbe, etc.

Statue de Maure à l'angle de la maison, en rénovation, du Tintoretto. 
Encore des échafaudages, on se croirait à New York... ou à Venise !!


Premier retour à l’Accademia, depuis notre premier voyage en Italie en 1995. C’était la première fois que je voyais en totalité l’extérieur du musée, car celui-ci était toujours emballé d’échafaudages de construction et de bâches publicitaires pour des travaux de rénovation qui ont duré une éternité. Il est vrai qu’on ne manquait pas grand-chose, car les trésors et beautés de ce musée sont à l’intérieur. L’Autre, même une fois terminée la visite, ne se souvenait toujours pas d’y être entré lors de notre premier séjour à Venise. J’avoue pour ma part, que moi aussi, je ne me souvenais pas de tout, mais je me souvenais très bien du plafond à caissons de la somptueuse salle capitulaire Renaissance (héritage de l’ancienne Scuola della Carità – dans laquelle le musée a été installé) et de quelques tableaux remarquables. L’Autre et moi avons beaucoup aimé se replonger dans la Renaissance vénitienne, une pure émotion. La visite à l’Accademia aura été fort instructive et prémonitoire de la visite qui va suivre.

Hall d'entrée de la 
Scuola Grande di San Marco.
En effet, cela faisait au moins quatre ans que j’essayais d’aller visiter la bibliothèque de la Scuola Grande di San Marco (partie intégrante de l’actuel hôpital de la ville), mais c’était toujours fermé. Néanmoins cela valait la peine d’attendre et d’être persévérant, car la bibliothèque a complètement été restaurée et une superbe exposition sur l’histoire de la médecine à Venise y est dorénavant ouverte (entrée libre) au grand public. En prime, on a la possibilité de voir le magnifique plafond tout doré, des œuvres de grands peintres vénitiens dans la grande salle. Par ailleurs, dans la petite salle adjacente on retrouve des reproductions des œuvres qui sont maintenant au musée de l’Accademia, dont entre autres : La Translation du corps de saint Marc (du Tintoretto). Si vous avez le cœur un peu trop sensible, ne regarder que les plafonds et les murs avec les tableaux, ne regarder pas les vitrines présentant toute une kyrielle d’instruments de médecine et de chirurgie à travers les âges, qui se rapproche davantage à des instruments de torture que de guérison. Quant à elles, les illustrations des livres de médecine et de chirurgie sont très explicites et vous achèveront avant même que vous mettiez vos fesses sur la table de consultation du médecin ou sur la table d’opération du chirurgien. L’Autre a été impressionné par les objets exposés se rapportant à la stérilisation, c’est sûrement une déformation professionnelle due à sa deuxième carrière.


Salle principale de la bibliothèque et de la Scuola.


Détail du plafond.


Beau coffre à outils !
Avez-vous un membre en trop ?


Non merci, pas pour moi !


Saint-Marc bénissant les îles de la lagune de Venise (1570)
Tableau de Domenico Tintoretto,
(le fils de l'autre).

Avez-vous un chat pris dans la gorge ?

Visage recouvert de pustules, dues la variole.

Enfin je peux associer les signes du zodiaque
et les différentes parties du corps.

Maladie des os.


Docteur, j'ai besoin d'une greffe de peau. 

Une autre journée, nous avons décidé de faire une marche de reconnaissance pour voir de loin et de plus près le futur appartement de la Comtesse et de moi-même à Venise.  La seule condition est de gagner au préalable le gros lot de la 6-49 ou de la Lotto Max pour pouvoir payer la coquette somme de 8 000 000 €. Une vraie aubaine pour un appartement avec terrasse (pleine largeur) au dernier étage d’un immeuble directement sur le Grand canal. Je ne vous dis pas si l’appartement a une chambre d’amis, car je suis certain que les demandes de réservation vont abonder. Tout bon fouineur que nous sommes, nous nous sommes laissés intriguer, attirer, détourner de notre mission première pour finalement arriver devant la Scuola Grande di San Giovanni Evangelista (passablement loin de « Notre » appartement, mais n’ayez crainte, nous finirons par y arriver quand même). Par le passé, cette Scuola n’était ouverte au public que lors de concerts (qui y sont régulièrement donnés), mais depuis l’été dernier, il est dorénavant possible de la visiter (de même que son église adjacente) durant le jour. Ce n’est pas la Scuola Grande di San Rocco (principal écrin des œuvres du Tintoretto qui, en très grande partie, a fait la renommée de cette Scuola), mais ce n’est pas non plus un prix de consolation et loin de là. C’est fort probablement la deuxième plus belle Scuola de Venise. La visiter, c’est comme découvrir un trésor caché.

L'entrée de la Scuola Grande di San Giovanni Evangelista.

Vue de la grande salle qui sert de salle de concert.

Statue de Saint-Jean-L'Évangéliste, pas très testos...

Détail du maître-autel de
la petite salle de la Scuola.

L'appartement (dernier étage de l'immeuble couleur ocre)
de la Comtesse et moi-même...
un rêve, une utopie !

L'entrée de l'immeuble.
Détail du portique d'entrée.

Et tout le reste... en vrac. J'aurais pu mettre tellement d'autres photos, mais il fallait bien que je me contienne.  

Il n'y a pas seulement Venise qui s'enfonce.

Triple autoportrait de L'Autre et moi.

Spritz to Go !

Gondola ! Gondola !


Venise sans bateaux... Impossibile !


Soirée de poésie en fin de Carnaval.

Un hibou qui faisait hou !


Très beau, mais déconseillé pour
se promener dans l'acqua alta de Venise.


Je m'appelle Pino... Et toi ?


La pluie sature les couleurs et fait ressortir les patines.

Parce que j'aimais la polychromie.


Il n'a pas fait que mauvais temps à Venise.


Un cousin germain.


Détail architectural.


Il a plus plu, qu’il m’eût plu qu’il eût plu.


Au fil de l'eau, comme au fil de nos promenades.


Je ne pense qu'à ça !...
Ou, seule ma coiffeuse en profite !


Un peu de couleurs par ce temps tristounet.


L'avenir de Venise !?!


Autre autoportrait.

Pont du Rialto un soir après la pluie.


Pont du Rialto un soir après la pluie - Détail.

Belle bagnole... mais seulement en peinture à Venise.

San Marco sans échafaudages... seulement en dessin !

Mon 1 Euro chanceux.

Un ange dans San Zaccaria.


Rencontre compromettante !

Toilette pour voyeur ou exhibitionniste !?!

À vouloir se convertir.

Dans Cannaregio.

Dans une église près de chez vous ?!?

J'adore !
Ma tante dirait : On n'adore que son Dieu !
Moi de répondre : Mon Dieu est l'Art !


Bon ! À quelle heure mange-t-on ?


La bouffe

Pas grand-chose de neuf à dire, car nous sommes retournés à nos classiques : Da Ignacio (un peu en perte de vitesse, même si les coquilles Saint-Jacques sont toujours délicieuses), Acqua Pazza (toujours un must), Rosa Rossa, Muro Frari (un autre must). Cette fois nous ne sommes pas allés au Alle Testiere (meilleur restaurant de poisson de Venise, mais ce n’est que partie remise). Pour plus de commentaires sur ces restaurants, je vous invite à aller consulter les autres pages sur Venise de mon blogue.
Et en guise de dessert, je vous laisse sur cette dernière citation. Je vous reviendrai sous peu pour parler de La Valette et de Malte.


« L’Allemand dit que je ne pouvais pas le comprendre : j’étais un enfant de Venise, j’avais respiré Venise à chaque instant de ma vie. Tandis que lui devait la séduire. Comme une femme aimée, elle exigeait une entière dévotion et une infinie patience. »

Melania G. Mazzucco – La longue attente de l’ange.

4 commentaires:

  1. La comtesse prie Camilo et l'Autre de l'excuser de ce vilain mouvement d'humeur et de cet horrible écart de langage plus digne de son palefrenier que de sa noble personne. L'envie de quitter l'hiver éternel, sans doute, a fait germer la jalousie dans mon cœur lassé... Ah, heureux voyageurs... et heureuses bénéficiaires des largesses valisières de Flying Blue. Merci, merci et merci encore.

    Merci aussi pour toutes les belles images et pour la visite extérieure de notre futur appartement. Il ne reste qu'un infime détail à régler: celui du prix. Continuons à prier à l'autel de Loto Québec. Avis aux amateurs/trices: il faudra être très très très gentils avant d'avoir même le droit de savoir s'il y a une chambre d'amis dans le palazzo de Camilo et de la contessa .

    J'ai lu le texte et regardé les photos en écoutant quelques extraits de la bande sonore de La Grande Bellezza. Magnifique et hypnotique mais quelle surprise, en retournant sur Youtube, d'apercevoir Fanny Ardant qui disait "Voilà hhh" en italien.

    Bon, j'arrête de délirer et je laisse le soin à d'autres de reprendre le clavier pour encenser nos voyageurs.

    Mille baci,

    la comtesse (bientôt contessa si la bonne fortune lui sourit ou devrais-je dire la buona fortuna?)


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  2. Post scriptum à mon commentaire d'hier:
    - Joies prolongées et multipliées par les nouvelles photos.
    - Les vieux disques étaient des 78 tours, pas des 75...
    - L'erreur sur la photo du "félin", ce sont les faux cils du bas posés à l'envers et recourbés vers le haut.

    Tu vois, cher Camilo, que je lis religieusement ton blogue puisqu'il m'offre les joies de l'étranger par voyageur interposé.

    Ciao bello,

    la comtesse

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    1. Bonjour chère Comtesse,

      J'ai bien pris note de la correction pour la vitesse du vieux disque... et je l'ai déjà changée. Pourtant, je savais bien que ceux-ci tournaient à 78 tours et non pas à 75. Je pense que c'est ma vitesse de réflexion et celle de mon disque dur de la mémoire qui commencent à tourner moins vite.

      Par ailleurs, ta réponse pour l'erreur est bonne, mais ce n'est pas celle-là que recherche le Docteur !!... À toi de réessayer et nous revenir avec une autre suggestion.

      Grandi baci,

      Il tuo Camilo

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  3. Ben tabernouche, comme dirait mon palefrenier. Il dottore a écrit "chercher l'erreur" pas "les" erreurs. La seule autre anomalie que j'aie remarquée, ce sont les favoris apparents sous la perruque du côté gauche (celui de la chatte/matou). A part ça, je donne ma langue au chat... à condition qu'il soit Vénitien - n'en déplaise à mes petits Montréalais.

    La tua gatta

    la contessa

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