mardi 29 octobre 2013

Mea-Culpa – 29 octobre 2013

Je suis l’arroseur arrosé ! Il est toujours plus facile de critiquer que de faire, de produire quelque chose. J’aurais dû tourner ma langue (ou relire mon texte) sept fois avant de vilipender le menu du resto du MBAM. On voit la paille dans l’œil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien… et quelle poutre !! Des fautes en voulez-vous ? En voici jusqu’à plus faim. Il y avait plus de fautes d’orthographe dans les deux premiers paragraphes de mon dernier texte que dans le menu du resto du MBAM (toutes langues confondues).

C'est ma faute

C'est ma faute

C'est ma très grande faute d'orthographe

Voilà comment j'écris

Giraffe.

Histoires (1946), Mea culpaCitations de Jacques Prévert.

Que puis-je dire à ma décharge ? À vrai dire, il n’y a pas d’excuses qui tiennent, mais peut-être trois causes atténuantes : le bon vin, la fatigue et l’âge. Dans le cas du bon vin, celui-ci m’aide à rendre ce moment d’écriture plus agréable. Dans le cas de la fatigue, j’écris souvent mes textes en fin de journée et parfois tard en soirée. Et finalement, dans le cas de l’âge, je pense souvent que je ne sais plus écrire, que je ne me souviens plus des règles de grammaire, de conjugaison, d’orthographe, Etc. Ah, la mémoire ! Pour celles ou ceux qui lisent mes textes, dès leurs parutions (car elles/ils reçoivent un courriel dès la mise en onde de ceux-ci) vous voyez très bien l’impact que ces trois facteurs, une fois combinés, peuvent produire comme horreurs. Mais j’essaie de corriger le tir, par des mises à jour correctives. Des fois, cela prend quelques relectures et quelques jours avant d’arriver à un texte potable, avec le moins de fautes possibles. Aussi, s’il-vous-plaît, soyez indulgent(e)s. Et je vous promets de faire plus attention. Et pour m’aider, je redécouvre d’anciens amis qui sauront, je l’espère, m’aider dans mes récits épistolaires…


Source : Bescherelle.com
Source : Bescherelle.com



Page couverture du catalogue du MBAM.
Source : Wikipedia.
Par ailleurs, je viens tout juste de terminer la lecture du catalogue de l’exposition Splendore a VeneziaArts et Musique de la Renaissance au Baroque dans la Sérénissime. Une lecture très intéressante et instructive. Je suis très content de l’avoir lu avant d’aller visiter l’exposition. C’est un catalogue de prestige qui doit rendre Madame Nathalie Bondil, Directrice et conservatrice en chef du MBAM, très fière. Mais dans le cas de Mesdames Linda Greenberg et Alexandra MacDougall, coprésidentes de l’Association des bénévoles du MBAM, je pense que leur plaisir doit être mitigé, voire voilé, comme si Mr Norrell le vilain magicien de Johathan Strange & Mr Norrell, du roman de Suzanna Clarke (2004), un Harry Potter pour adulte, que j’ai bien aimé et qui, d’après mon amie Linda, devrait être porté à l’écran sous peu, mais après vérification, le projet de film est tombé dans la mare, cependant la BBC est à compléter une mini-série en 7 épisodes – avec une adaptation de Peter Harness (la série Wallander de la BBC) et une réalisation de Toby Haynes (Wallander et le 3e et dernier épisode de la 2e saison de Sherlock) – , qui devrait être diffusée en 2014 – je me meurs déjà d’envie leur avait lancé un sort et, comme la ville de Venise, le MBAM s’était vu assombri par un voile de ténèbres. Mais pourquoi un tel cataclysme ? Vous allez voir, il y a un lien direct avec l’objet de mon présent texte.

En effet je fais des fautes, c’est indéniable, mais je n’ai pas une équipe d’au moins 15 personnes pour produire mon blogue, comme c’est le cas du MBAM, pour la production d’un catalogue d’une exposition… et je ne compte même pas tous les autres collaborateurs. Mais si j’étais les coprésidentes de l’Association des bénévoles du MBAM, je m’enfuirais aux Galápagos pour ne pas être vu. Sinon, comme celles-ci n’écrivent probablement pas en français, je ferais fouetter les traducteurs et lyncherais en public la personne qui a fait la correction d’épreuve (par délicatesse, je ne donnerai pas de noms). Mais que s’est-il passé pour tant d’émoi ?

Je vous l’ai dit, j’ai aimé lire le catalogue de l’exposition sur la musique à Venise, mais quelle ne fut pas ma stupeur de lire le mot de bienvenue des coprésidentes. Deux belles grosses fautes, pas d'orthographe, mais d'un manque de relecture...
Source : Page 7 du catalogue Splendore a Venezia du MBAM.

Les avez-vous repérées ? C’est dans la première phrase : L’exposition Splendore a Venezia - Art et Musique de la Renaissance au Baroque dans la Sérénissime est la première à explorer l’interacton (on n’a pas eu à mettre le point sur le 2e « i », car absent) entre l’art et la musique à Venise, du début du XVIe siècle jusqu’à la bute de la Sérénissime (est-ce qu’il y a une bute dans la Sérénissime ?, je ne crois pas, mais celle-ci a bien connu la chute de son règne) à la fin du XVIIIe siècle – de Titien à Canaletto, de Willaert à Vivaldi.

Source : Détail de la page 7 du catalogue Splendore a Venezia du MBAM.

C’était un mea-culpa expiatoire, car aucun vin n’a été nécessaire pour écrire le présent texte. 

Détail de la page couverture du catalogue du MBAM.


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