Je le mentionnais dans ma page précédente, la tarentelle (Taranta
en italien) est originaire de la région des Pouilles et plus précisément de la
péninsule salentine (Salento en italien) – la pointe du
talon. C’est vrai, nous venons d’arriver dans la région et nous sommes encore
loin de Melpignano (ce haut lieu du
festival estival de La Notte della Taranta), petite
localité au centre du Salento, juste un peu plus au sud de Lecce. Mais je
trouvais que l’homophonie entre Taranta, Taranto (Tarente en français)
et la prononciation canadienne anglaise de la Ville-Reine canadienne (Toronto) m’a donné le goût de vous en
parler dès maintenant. Bon, je ne vous demanderai pas de comprendre les
élucubrations qui m’ont amené à vous proposer le présent choix musical pour
Tarente, mais je souhaite néanmoins que celui-ci vous plaise. Si vous croyez que la
tarentelle est associée uniquement à la musique traditionnelle, détrompez-vous
car même si son origine est fort lointaine, c’est une musique bien actuelle, pleine
de métissage aux influences celtes, corses, maghrébines, moyenne-orientales et
j’en passe. Si je me servais d’une analogie culinaire pour vous la présenter,
je vous dirais : prenez un bon fond de musique traditionnelle, ajoutez-y
une bonne dose de musique électro et rock, parfumez avec un bouquet de blues et
pour compléter allez-y avec un soupçon de musique minimaliste ou classique.
J’allais l’oublier, la tarentelle est aussi un chant mordant exprimant souvent
un cri du cœur ou une complainte triste, un peu à l’image du fado, mais avec
un rythme ensorcelant et entraînant. Pour faire lever la sauce, donnez quelques
coups de hanche et la danse n’en sera que meilleure. Bref, c’est un syncrétisme
de la Musique du monde sauce italienne. C’est comme les pâtes,
j’adore !
Pour vous la faire entendre, je vous propose donc la musique du Taranta
Project, l’hommage du compositeur italien Ludovico Einaudi à la
culture traditionnelle de la région des Pouilles. J’aime beaucoup cet opus de
même que l’ensemble de son œuvre (une petite pensée ici pour sa musique du film
Intouchables)… Vous rappelez-vous ? Je vous avais aussi proposé IGiorni dans ma page sur Philadelphie.
Taranta Project –
Ludovico
Einaudi
Pour vous la faire "voir" et surtout pour vous faire danser, je suggère aussi
le concert intégral de la Nuit de la Tarentelle de cette
année. Passez l’intro (3 min.) et écoutez au moins les trois premières
chansons, j’en suis sûr, vous allez vous déhancher, emporter par le rythme entraînant de la tarentelle.
La Notte della Taranta 2015
Melpignano,
Salento
Les Pouilles – 1
Les Pouilles – Apulia pour les Romains, Puglia
en italien – c’est la partie « riche et généreuse » du Mezzogiorno. Avec
ses collines verdoyantes, ses plages de sable fin, ses côtes découpées de
falaises, ses mers céruléennes, son agriculture généreuse (blé, vignes, oliviers, arbres fruitiers, etc.), son
architecture rurale typique (trulli,
masseria) et urbaine aux influences les plus diverses (romane, normande, byzantine
et arabe, pisane, vénitienne ou angevine, mais surtout avec un baroque
florissant), la région des Pouilles c’est, comment dire, la Toscane en vacances,
la Toscane à la mer. Ce n’est pas pour rien que les Italiens du Nord s’y
précipitent en très grand nombre en août.
Pour visiter la région, nous avons séjourné dans trois villes
différentes : Tarente, Lecce et Bari. Nos choix nous ont convenu, surtout pour Lecce (tant pour la
ville que pour l’hôtel), mais a
posteriori, et si c’était à refaire, nous éviterions Tarente et passerions
moins de temps à Bari (où dans une autre ville) pour davantage un séjour dans
une masseria
– habitat rural en fermage – afin de profiter de la belle campagne
et de l’atmosphère de farniente du Mezzogiorno car...
« La contrée était merveilleuse. Lorsque je pense à l’Italie,
il me semble aussitôt qu’il n’est pas pays au monde que je préfère ; mais
jamais encore elle ne m’avait paru d’une grâce plus captivante. »
André Gide – Feuillets d’automne
Comme premier épisode de ma mini-série bloguesque sur les Pouilles, je m’attarderai
sur Tarente, Alberobello et Martina Franca, mais pas seulement.
Tarente (Taranto)
Je vous le dis et j’en suis certain, l’Enfer de Dante existe
toujours et il se trouve à Tarente, pas seulement dans sa périphérie – avec son
imposante raffinerie, sa gigantesque aciérie, sa grosse cimenterie et tout ce
qui vient avec –, mais aussi en son cœur – dans la città vecchia. Même si le
site de la vieille ville sur son île – entre la « mar Piccolo » au nord et la « mar Grande » au sud – est un emplacement magnifique, c’est
comme si ce cœur avait subi un infarctus et que les médecins (les autorités) ne
savent toujours pas si le patient survivra. On est ici vraiment loin de la Divine
Comédie. À l’origine, la colonie spartiate, installée sur cette île,
fut l’une des cités les plus riches de la Grande-Grèce. Je pense que ces Grecs
se retourneraient dans leurs tombes s’ils voyaient la ville aujourd’hui.
Comme dans tout, rien n'est tout noir ou tout blanc. Le côté noir aura été
assurément notre hôtel suranné et usé jusqu’à la trame (même l’eau de la
piscine nous a laissé une pellicule huileuse sur nos si beaux corps !?!). Pour
sa part, le côté blanc aura été les patines, les graffiti et la déconfiture des
immeubles décatis. Quels délices pour mon œil esthète car la beauté n’est pas dans
le paysage, mais bien dans le regard de celui qui le regarde. Malgré la déconvenue des lieux, je persistais à les voir en rose, en ocre, en espoir, en devenir.
Vous allez voir les photos qui suivent et vous penserez que L’Autre et moi n’avons pas aimé cette ville. C’est vrai qu’elle n’a pas été notre coup de cœur, mais nous y avons malgré tout très bien mangé et le centre de la nouvelle ville est attrayant. Avoir quelques millions à investir j’accourrais à Tarente pour y acheter un, deux, trois immeuble(s) dans la vieille ville car, je vais vous révéler un secret, ce quartier est un trésor endormi qui n'attend qu'à être redécouvert et revitaliser.
Est-ce L'Autre et moi heureux d'arriver à Tarente ? Est-ce des sentinelles épiant la mer ? Non, c'est le Monument aux marins regardant le golfe de Tarente.
Encore une traversée qui a pris l'eau.
Nous sommes toujours des migrants dans la vie. Heureusement, ceux-ci s'en sont sortis indemnes.
Mais pour se frapper le nez sur des portes closes.
À quelle porte devons-nous frapper ?
À qui devons-nous adresser notre demande d'hospitalité ?
Nous nous sentons tellement oppressés.
Il y a de quoi perdre pied... ou encore plus !
Les gens nous regardent avec de drôles d'yeux, comme si nous étions radioactifs.
C'est comme si une menace sourdait du très fond des entrailles de la ville.
Car nous sommes juste bons pour le pilori...
.. ou pour l’échafaud.
Avant l'extrême-onction, j'ai une prière à formuler...
... que le chaos de l'économie ne tue pas l'art urbain et Chekos'Art (dans le cas où vous n'auriez pas su déchiffrer le texte en jaune, au-dessus de la tête du personnage à droite)
Sinon, que seraient les murs gris...
... sans la couleur des graffiti.
Car le Street art est aussi un sport de rue.
Quand une porte murée devient de l'art avec Frank Lucignolo.
Une fenêtre grillagée.
Cour sombre dans la vieille ville.
Église Saint Augustin.
Deux colonnes doriques, rares vestiges de l'époque de la Grande-Grèce.
Ombrage sur un immeuble de la nouvelle ville.
Belle boutique d’antiquaire où il fait bon chiner.
À bien fouiner, on y trouve même Venise.
Un regret ? Nous n'avons pas pu visiter le MarTa, le musée archéologique national de Tarente, car notre horaire faisait qu'il était toujours fermé quand nous étions à proximité. Peut-être n'avons-nous pas su aussi prendre suffisamment de temps pour découvrir et apprécier les perles rares qui se cachent dans cette ville. Que voulez-vous, on ne peut pas tout faire en si peu de temps.
Par contre, nous avons beaucoup aimé notre repas à la Trattoria Gatto Rosso (au Chat rouge !?!). Remarquez, nous carburons à l'eau minérale (naturale pour L'Autre et frizzante pour moi) ou presque... car j'ai finalement cédé à l'appel d'un verre de vin blanc.
Pour L'Autre– Pâtes au pesto à me rendre vert de jalousie.
Pour moi – Pieuvre et crevette savoureuses.
Les Pouilles – Excursion 1
Première vraie journée dans les Pouilles,
nous ne pouvions pas ne pas nous rendre à Alberobello, la ville emblématique de
la région avec ses trullis. Mais pas question de ne visiter que cette ville car j’avais
peur qu’elle soit trop touristique. Aussi, c’est avec un programme de visites
bien rempli que nous avons quitté tôt Taranto :
1er arrêt – Une courte visite du sanctuaire de la Madonna della Scala qui se trouve au fond d’une ravine (celui-ci situé à Massafra – ici la Madone est habituée à monter ou descendre des
escaliers car il y a au moins trois ou quatre lieux qui lui sont dédiés dans la région). Pour pouvoir
visiter l’église, édifiée en 1731 sur une crypte primitive, il faut descendre
les 125 marches d’un bel escalier baroque. Le très gentil bedeau nous a déverrouillé
les portes de la crypte pour que nous puissions voir les belles fresques.
L'escalier baroque pour rejoindre l'église.
La Madonna della Scala au-dessus du maître-autelet un autel latéral.
Fresques dans la crypte.
2e arrêt –Une aussi courte visite de l’abbaye de laMadonna della Scala
(second lieu d'adoration de la Madone, celui-ci situé près de Noci). C’est de là que provient ma photo du thermomètre indiquant le 42 °C à l’ombre (petit rappel pour vous mentionner qu’il
faisait vraiment très chaud). Si vous avez le goût d’entendre du chant grégorien,
allez faire un tour sur leur site.
Un lieu qui
incite au recueillement.
Pas
difficile, aucune autre âme qui vive dans les alentours,
c'est à se
demander si l'abbaye n'était pas désertée.
En passant,
belle mosaïque grandement inspirée (voire copiée) de L'Annonciation
de Fra Angelico.
Je n'ai
peut-être pas une maîtrise en histoire de l'art, mais j'ai le regard
photographique et
la mémoire
visuelle de ce que j'aime et observe.
3e arrêt – Histoire de nous rafraîchir, nous avons décidé
de nous cacher du soleil et de faire un "Voyage au centre de la Terre" en allant
visiter les magnifiques grottes de Castellana.
La descente au centre de la Terre.
Des hauteurs vertigineuses et des structures polymorphes spectaculaires :
concrétions, stalactites, stalagmites, rideaux et colonnes.
Des illuminations colorées et impressionnantes.
4e arrêt –Finalement, Alberobello (j’y reviens tout de
suite).
5e arrêt –Martina Franca (j’y reviendrai plus loin).
Alberobello
Il existe un lien entre Matera
et Alberobello et ce sont les sassi
(pierres ou cailloux en italien). Comme le dit si bien le Guide bleu sur l’Italie
du Sud : « Les pierres sont
maîtresses dans le paysage des Pouilles, mais c’est le labeur humain qui a fait
de cette nature de cailloux une culture de la pierre, alimenté par un sol
calcaire, pourvoyeur intarissable ». À Matera, l’homme a modelé et creusé
la pierre pour se loger, pour se protéger. À Alberobello c’est tout le
contraire, il a empilé celles-ci pour ériger leurs maisons – trulli
– par la technique de la pierre sèche, où le seul équilibre est donné par le
poids des pierres appuyées entre elles, à sec, en cercle. La disponibilité des
pierres n’est pas la seule raison pour laquelle les paysans ont construit ces maisons,
mais c’est aussi pour des raisons d’évasion fiscale (paiement de l’impôt sur la
construction d’une habitation "stable") au temps de Ferdinand 1er d’Aragon.
Dès qu’approchait le percepteur des dîmes royales, ils retiraient les
pierres à la base de l’ensemble et celui-ci s’effondrait aussitôt. Il ne leur restait
plus qu’à empiler à nouveau les pierres une fois le collecteur reparti. C’était
peut-être aussi une bonne façon de faire le grand ménage du printemps, qui sait
? Pas surprenant que ces deux sites soit classés au Patrimoine
mondial de l’Unesco.
On trouve des trulli disséminés dans
toute la vallée d’Itria (entre Locorotondo et Cisternino), mais la plus grande
concentration se trouve à Alberobello sur les versants de deux quartiers (rione
en italien) de part et d’autre du largo Martellotta : le rione
Monti, le plus caractéristique et aussi le plus touristique, et le rione
Aia Piccola, un peu plus préservé du déferlement touristique et surtout
mercantile. En bref, Alberobello c’est joli, typique, mais trop touristique…
sauf si l’on sort des sentiers battus.
Aperçu du rione Monti.
De plus près...
... encore de plus près.
Détails architecturaux des toitures des trulli.
Les toitures sont souvent badigeonnées à la chaux avec des motifs qui ajoutent au mystère des origines.
Les trulli ne datent pas d'hier.
Un peu plus et l'on se croirait dans un village Schtroumpf...
... ou dans un village de lilliputiens.
Les amis de Blanche-Neige ne devraient pas s'en plaindre.
Mais avec un peu de fleurs, c'est toujours plus accueillant.
Porte "suggestive" ?
Pratique pour quand on a abusé
de la dive bouteille.
Une interdiction ?... ou une invitation à passer outre ?
Je poursuis sans ambages mon exploration...
Chemin de traverse ou l'envers du décor ?
Il fallait simplement suivre les flèches...
... encore...
... et encore...
... pour découvrir un côté caché des trulli.
Est-ce un lit pour les migrants de Tarente ?
Ou bien, est-ce un agréable rappel du village de Kolmanskop, en Namibie ?
Je suis venu, j'ai vu et... je ne me suis pas piqué.
Le rione Aia Piccola est plus calme et moins visité par les hordes de touristes.
Il n'est pas rare de voir des rues vides.
Marcher dans le quartier vous fait découvrir bien des impasses.
Ici tout est blanchi à la chaux.
Parfois on y voit une petite touche de couleur.
Parfois une plus grosse.
Mais plus rare encore, une tache perplexe : "Mais où sont donc toutes les boutiques ?" dixit L'Autre.
Ce n'était pas son jour de chance.
Moi de lui répondre : "Admire la beauté du site et les belles fleurs...
... sinon, nous allons visiter un musée ! "... Le Museo del Territorio met l'accent sur la paysannerie et sur les traditions locales :
Siège d'aisance familial.
Différentes formes de faîtes des trullis.
Les entrées sont joliment fleuries.
Mais que fait-elle ? Est-elle en train de photographier L'Autre ?
En pleine pratique de son sport favori... le shop, shop, shopping.
Il est un vrai dénicheur invétéré d'objet rare ou inutile. Loin de moi, l'idée de passer un commentaire désobligeant sur ces potiches.
De mon côté, je me promène à la recherche d'autres beautés...
... comme des allées fleuries...
... des bouquets isolés...
... ou des portes qui nous indiquent l'exit, la poursuite de l'exil car nous devons repartir.
Au revoir Alberobello !
Martina Franca
Notre coup de cœur dans les Pouilles. Il serait faux de croire que nous n’avons pas aimé les autres beaux endroits de la région et au
premier chef Lecce, mais Martina Franca a été une vraie révélation pour L’Autre
et moi. Dans le cas de Lecce, nous savions à quoi s’attendre et c’était, il ne
faut pas l’oublier, la principale raison pour laquelle je voulais que nous nous rendions dans le Mezzogiorno. Vous verrez bien dans la page à venir sur Lecce que
j’avais raison d’insister auprès de L’Autre pour que nous venions y passer
une bonne partie de nos vacances de l’été dernier. Je disais en outre dans mon introduction
sur les Pouilles, que cette région avait un petit côté « Toscane en
vacances ». Pour rester sur le même ton ou la même analogie – vous avez le
droit de la trouver fort boiteuse, je ne m’en offusquerai pas – j’ajouterais aussi que
si Lecce est la Florence du Sud (et je ne suis pas le seul à le dire), Martina Franca est la Sienne des Pouilles, même sans Palio.
Pour encore citer le Guide Bleu, celui-ci introduit la ville comme suit : « Sur la route du baroque dans les
Pouilles, Martina Franca est l’étape enchantée. Elle aurait même l’allure d’un
pur décor si elle n’était pas aussi vivante et cultivée. Les ruelles, les
places, les palais se dégustent pierre par pierre. Sur les façades d’un blanc
grec, la lumière se joue des volutes de pierre blonde qui font de chaque porte
une entrée seigneuriale, de chaque balcon un joyau princier. »
C’est
si bien dit et c'est si vrai. La preuve ? Aussitôt entré dans la ville, j’ai succombé à son
charme et en suis tombé follement amoureux. Je pense que L'Autre pourrait en dire tout autant. Au demeurant, il ne manquait pour ma part qu’une
musique céleste pour devenir bienheureux. Cela tombait bien, car à défaut d’un
opéra dans un si beau décor, nous avons eu la chance d’assister à un concert gratuit
à la Basilica
di San Martino, dans le cadre de la 41e édition du Festival della Valle d’Itria : Concerto per lo Spirito(Concert pour l’Esprit) pour souligner
le centenaire de la « Grande Guerre » (1915-1918) et dédié aux
victimes de toutes les guerres – et pourquoi pas aussi aux victimes innocentes des attentats terroristes (une
autre déclinaison morbide de la guerre), si criant d’actualité en ce mois de novembre. Nous avons donc eu droit à une magnifique soirée remplie de musique céleste :
Francesco
Nicola Fago – en introduction, le Benedictus Dominus en ré et, en
conclusion du concert, le Magnificat Anima Mea aussi en ré.
Marco Tutino – Canto di Pace (sur
les paroles de Karol Wojtyla, alias Jean-Paul II)
Arvo Pärt – Salve Regina(J’aime beaucoupcette œuvre de Pärt, comme toutes
les autres d’ailleurs car je suis un « abonné » de sa musique)
Quoi ajouter de plus ! Je pense que vous avez bien compris
que L’Autre
et moi avons savouré chaque minute du temps que nous avons passé à Martina Franca.
Notre plus grand souhait c'est d’y retourner au plus vite. Si vous avez la
chance d'y aller, n'hésitez pas un instant. Et comme nous, vous succomberez à son charme… C’est
garanti !
Palais du XVIIIe
siècle sur la piazza Maria Immacolata.
La basilique baroque San Martino...
... quatre fois plutôt qu'une.
Une décoration intérieure de marbre polychrome.
Un patrimoine religieux magnifique...
... nettoyé et restauré.
Une petite ville où il fait bon vivre.
Balcon fleuri.
Chaque entrée donne l'impression d'accéder à un palais.
Beau porte-pot.
Les patines rivalisent avec la beauté des portes et entrées.
Un style baroque omniprésent.
On a toujours le nez en l'air.
Partout de belles entrées baroques.
Mais la ville n'est pas que baroque.
Elles aussi sont belles.
Carré de Martina Franca.
On se promène nonchalamment dans la ville et parfois on pousse une porte...
... et on se retrouve dans la cour d'un couvent qui sert de lieu de concert pour le festival.
À d'autres moments on s'attarde aux détails et à la patine d'une porte.
Église du couvent du Ss Rosario–Encore une fois notre regard est attiré vers le haut.
Chiesa San Domenico – Pour certain c'est un lieu tellement inspirant...
... qu'on décide de s'y marier.
Traduction : " Le vertige n'est pas d'avoir peur de tomber, mais bien de voler... Je te fais confiance ! " Belle maxime, j'espère qu'elle s'applique à ces nouveaux mariés.
Ils auraient bien pu s'inspirer de ces arabesques baroques pour la décoration de leur gâteau de noce.
Autre attention portée aux détails d'une porte.
Vous le savez maintenant, j'aime les heurtoirs, surtout sur patine aubergine.
Mais j'aime aussi toutes les quincailleries qui décorent les portes.
Décidément, il ne s'en lasse pas !
Attablés à la terrasse d'un restaurant, nous ne manquions rien de l'action sur la place...
... comme la fanfare municipale venue accueillir l'évêque et les autres dignitaires pour...
... l'inauguration, après une très longue restauration, de l'église du Purgatoire.
Détail du plafond.
Dans l'attente du concert dans la basilique San Martino.
La douceur d'une belle fin de soirée après un magnifique concert.
Au final, l'impression que nous aura laissé Martina Franca sera vive, belle et réelle, comme ce beau plafond en trompe-l’œil.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire