Accompagnement musical
Je ne ferai pas dans le sérieux
cette fois-ci, car ce que je vais vous suggérer provient des influences de L’Autre.
À chaque fois, il me surprend de connaître les paroles des chansons
(particulièrement anciennes), que je ne connais pas, ou bien des nouveaux hits
de l’heure. Tout le temps que nous étions en Sicile et en Sardaigne il m’a
cassé les oreilles avec la chanson : J’habite en France,
de Michel Sardou. D’où cela venait-il
? Je ne le sais pas !! Mais voilà, nous sommes maintenant rendus en France !...
L’un des premiers soirs, nous avons vu à la télé l’émission L’été
indien (animée par Julie Snyder et Michel Drucker), qui a été tournée
au Vieux-Port de Montréal et dont l’un des invités était Mika. Mais, c’est qui lui ? L’Autre
de me répondre : Boum Boum Boum !
Pardon, lui ai-je dit !! Mais oui, c’est lui qui chante Le Hit de l’été, au
grand dam des bourgeois du XVIe. Depuis ce visionnement accidentel à
la télé, un nouveau ver d’oreille s’est insinué en moi… à grands coups de
répétitions et de renforts de la part de L’Autre. Aussi Quand toi et moi on fait Boum
Boum Boum ou juste Boum Boum Boum sont devenus nos
nouveaux leitmotivs estivaux pour faire savoir à l’autre (car dans les deux
sens) notre contentement vis-à-vis la beauté des choses, des gens et des
événements. Faites attention, car ce ver d’oreille est contagieux, même si ce n’est
pas la chanson du siècle.
LA CORSE
L’Île de Beauté ! Est-ce vrai ? La Corse est
assurément la plus verte des trois îles visitées cet été. La Corse offre un
chapelet de plages, les unes plus belles que les autres. La Corse propose un intérieur
montagneux avec des cols et sommets à vous donner le tournis ou le frisson. La
Corse abrite des villes côtières vibrantes d’activités et des villages
montagnards qui semblent endormis dans l’histoire, mais dont l’âme Corse sourd
des racines de la terre et ravive sa culture insulaire singulière… Donc, on
peut dire que la Corse est belle… et
c’est un fait ! Mais, avec ses milliers d’estivants, la belle a peine à le
montrer ou à se faire voir sous ses plus beaux jours. Ce n’est pas qu’il ne fasse
pas beau, tout au contraire, mais les hordes de vacanciers sédentaires assis ou
allongés à l’ombre de leurs parasols, ce n’est pas ma tasse de thé. C’est
encore pire, quand ils font tous ensemble leurs achats de souvenirs bon marché ou
paradent leurs bronzages cuivrés ou orange sanguine dans les rues des villes et
villages, toujours habillés comme s’ils étaient toujours sur la plage. À dire
vrai, je ne suis pas balnéaire, je préfère la solitude à la multitude. Je me
revendique d’être un vacancier débonnaire (au sens vieilli du terme), un
plaisancier sans bateau et un romancier (pardon, blogueur) sans amarres.
Je vous propose donc un tour furtif
de l’île en quatre temps : villes et villages, culture et art, patines et
couleurs, portes et fenêtres… et peut-être un peu plus !
1. Villes et villages
Au menu : Bonifacio, Porto-Vecchio, Ajaccio,
Corte, Bastia et les villages du Cap Corse et de la Costa Verde.
BONIFACIO : Nous sommes arrivés à Bonifacio de bon matin par le traversier en
provenance de la Sardaigne. Une petite traversée d’environ 50 minutes. Vue de
la mer, la ville, nichée sur son cap rocheux, était assez impressionnante avec
ses maisons qui donnent l’impression de flotter dans le vide. Si elles avaient toutes
été blanches on se serait cru à Santorin, en Grèce. Mais une fois les bagages
laissés à l’hôtel, nous avons été submergés par la foule de vacanciers si
nombreux, que les petites rues de Venise lors de son carnaval nous semblaient
plus accueillantes que les rues de la ville haute de Bonifacio. Consolation,
nous avons fait quelques belles trouvailles alimentaires, comme par exemple, l’huile
de noisette et surtout un excellent glacier (dont je ne me rappelle pas du nom,
mais qui est situé sur le port) où j’ai goûté de purs délices : glace au
citron et menthe sauvage, glace au basilic et glace à la pistache de Bronte.
Notre deuxième séjour à Bonifacio, à la fin de notre tournée corse, a été plus
agréable, car il y avait beaucoup moins de touristes (nous étions dans l’entre-deux,
entre les juillettistes et les aoûtiens).
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| Peut-être ce qu'il y a de plus vrai à Bonaficio ! |
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| Le site est très beau, mais l'achalandage le rend indigeste. |
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| Le soir c'est très agréable, même si on ne sait pas si la tempête va frapper. |
PORTO-VECCHIO : Plus petite ville que
Bonifacio, Porto-Vecchio offre un charme certain. Nous nous sommes arrêtés dans
celle-ci, car nous faisions un circuit pour aller voir les plus belles plages
de la région sud-est de l’île. L’une de celles-ci était localisée dans la Baie de Rondinara. Une fois rendu, nous
avons voulu stationner quelques minutes pour aller prendre 2 ou 3 photos, mais
le parking coûtait 15 euros pour la journée. Nous avons indiqué que nous
voulions rester que quelques minutes (10-15 minutes tout au plus) et le gentil
préposé nous a dit que c’était 15 euros !!!!... et comme il n’y avait pas de
possibilité de se stationner de façon illégale dans les environs, car la route
était trop sinueuse, nous avons pris qu’une photo de loin. Face à cette
imbécilité, j’ai pensé que les photographes et blogueurs ne sont pas les
bienvenus sur les plages de Corse, mais seulement les baigneurs (qu'on
arnaque) !!!
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| La place dans la baie de Rondinara. |
AJACCIO : Quand Ajaccio rime avec
trafic. La route entre Bonifacio et Ajaccio s’est bien faite, mais une fois
arrivée dans les limites de la ville, cela nous pris 60 minutes pour faire 4 km…
Bienvenue !!! Pour en rajouter, il s’est mis à pleuvoir (la première fois du
voyage) dès le début de notre visite de la ville… Encore une fois bienvenue !!! Mais une fois ces petits contretemps
passés, nous avons vu que la ville est plus dynamique et vivante que Bonifacio. En prime, il y a plein de concerts, de musées. Nous avons d’ailleurs
assisté à un concert de chants corses, un incontournable pour tout visiteur de
l'île. Si j’avais à résumé Ajaccio, je dirais que c’est la ville de Napoléon (Maison Napoléon) et du fantastique Musée Fesch (j’y
reviendrai dans le bloc sur la culture et l’art).
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| Napoléon, Empereur de France et de l'Europe. |
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| Maison Napoléon : souvenirs. |
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| Maison Napoléon : Sa femme, Eugénie. |
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| Maison Napoléon : Napoléon III. |
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| Autoportrait dans la Maison Napoléon. |
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| On aime les fleurs dans la Maison Napoléon. |
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| Mais Ajaccio est aussi un port très actif. |
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| Même l'hôtel de ville a sa salle Napoléon. |
CORTE : Capitale de la « nation Corse »
de Pascal Paoli (chef de la Nation corse indépendante et homme des Lumières),
Corte est aujourd’hui la capitale de cœur des Corses. On se croirait presque
dans un village italien, par sa situation sur un piton rocheux, par l’entre-lac
des petites rues et ruelles, dans sa plus vieille partie. On y trouve le Musée
de la Corse (musée régional d’anthropologie), mémoire vive et fleuron de la nouvelle
ferveur identitaire corse.
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| Statue de Pascal Paoli sur la place principale de la ville. |
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| Un village figé dans le temps. |
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| Musée de la Corse : Une réaffirmation d'une identité dans et par l'histoire. |
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| Musée de la Corse : Une iconographie identitaire. |
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| Pour ne pas se prendre au sérieux. |
BASTIA : Ma préférée ! Une architecture
différente et jamais vue ailleurs (du moins pour nous,… jusqu’à présent !). Ces
immeubles de six, sept et huit étages aux murs nus, sinon qu’agrémentés de
rangées de fenêtres aux persiennes génoises symétriques (seule note de couleur
contrastante), s’imposent par leur simplicité, leur hauteur. C’est comme si
chaque immeuble était à lui-seul un château-fort imprenable. On l’avait un peu pressentit
à Bonifacio et à Ajaccio, mais ici, c’est quasi babélique dans les petites rues
étroites du quartier Terra Vecchia. J’ai adoré !!!!!
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| Vue du port. |
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| La Babel Corse... |
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| ... mais aussi un jardin de Babylone. |
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| Pauvre bête (le chien) ! Nous avons observé durant au moins 20 minutes ce chien qui avait peur d'embarquer sur le bateau, au grand désarroi de son maître. C'était loufoque ! |
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| Big Brother est partout ! |
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| La Citadelle - Terra-Nova. |
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| Pour se rafraîchir. |
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| Terminus, tout le monde descend ! |
Villages du Cap Corse et de la Costa Verde : Villageois et riverain que je
suis, j’aime me promener dans la campagne et sur les routes hors-circuits. À
suivre les suggestions du Guide Michelin, nous nous sommes donc retrouvés sur
des routes (des sentiers, devrais-je dire) de l’arrière-pays. Mais quelle
agréable randonnée. Des paysages variés à plus savoir où regarder, des villages
d’une authenticité à vous émouvoir, des coups de cœur à vouloir vous y
installer. Ciel ! Est-ce que je m’enivre et que je suis en train de succomber
aux charmes de l’île de Beauté ? Poser la question, c’est presque y répondre !
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| Pino sur le Cap Corse. |
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| Pino offre des couleurs attrayantes et chatoyantes !! |
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| Pino : Magnifique maison. |
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| Pino : Simplissime ! |
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| Pino : Doublement simplissime ! |
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| Pino : Sa plage... |
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| ... aviez-vous remarqué, elle vous parle ! |
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Cap Corse : On poursuit notre chemin sur la côte,
où l'on voit des vestiges d'une exploitation minière. |
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| Cap Corse : Autre village, autre couleur ! |
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| Cap Corse : La culture se cache même dans le maquis... |
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| ... Oups ! Il n'était pas seul ! |
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| Bienvenue sur la Costa Verde ! |
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| Coste Verde : Nous étions à la recherche de l'église Sainte-Christine... Ce n'est pas celle-ci !... |
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| Nous avons dû chercher et chercher, mais un bon samaritain nous a mis sur la bonne piste, car impossible de la trouver sans aide.... La Sainte Christine se faisait désirer... C'est pour toi la Comtesse !... |
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| J'ai même eu un moment mystique, voire spirituel pour toi !... C'est une blague !! |
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| On n'est plus sur la Costa Verde, mais c'est beau ! |
2. Culture et Art
Au menu : Musée Fesch, le Street Art (comme disent les Français), art
décoratif et art religieux.
Musée Fesch : Un havre de beauté. Une oasis
après la traversée du dessert. Une des plus belles collections privées que j’ai
vue dans ma vie. C’est fou comme la soutane cardinalesque rouge (car le musée
présente la collection du Cardinal Fesch, oncle maternel de Napoléon) a su s’entourer
de tant de beautés (la plus grande collection de peintures italiennes conservée
en France, après celle du Louvre). On s’attendrait jamais à trouver une telle
collection dans une si petite ville de province, mais c’est aussi ça le pouvoir d’attraction
du pouvoir, comprendre Napoléon.
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| Les affiches nous invitent à entrer sans attendre. |
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Une fois entré, voici ce à quoi j'avais l'air, tout ému par tant de beautés.
Sainte Véronique (détail), d'après Mattia Preti (Taverna, 1613 - Malte, 1699) |
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Mon regard était happé par tant de beautés et de détails, tous aussi vibrants qu'émouvants, car je revenais de loin après tant de jours passés dans les géhennes insulaires (sauf pour la partie du Baroque sicilien).
Leda et le Cygne (Détail) - Paul Véronèse (Vérone, 1528 - Venise, 1588) |
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D'autres préféreraient d'autres détails !
Leda et le Cygne (Détail) - Paul Véronèse (Vérone, 1528 - Venise, 1588) |
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Je ne sais plus quoi vous présenter, car j'aimerais tout vous montrer !
Un autre détail ?... et pourquoi pas celui-ci, le gant de l'homme.
Portrait d'homme, dit l'Homme au gant - Tiziano Vecellio, dit Le Titien, (Pieve di Cadore, vers 1485 - Venise, 1576) |
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Portrait d'homme, dit l'Homme au gant.
Tiziano Vecellio, dit Le Titien, (Pieve di Cadore, vers 1485 - Venise, 1576) |
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| Ce n'est pas le lion de Venise, mais il m'a fait y penser. |
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En parlant de Venise, voici une vue de celle-ci, de...
Félix Ziem (Beaune,1821 - Paris, 1911) |
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Une autre : Pont du Rialto à Venise.
Francesco Tironi, (vers 1745 - Venise, 1797) |
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Encore une autre : Vue de l'arsenal de Venise.
Francesco Tironi, (vers 1745 - Venise, 1797) |
Pour les amoureux de Venise comme moi, je vous invite aussi à aller consulter les autres pages portant sur Venise :
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Saint Sébastien soigné par Irène.
Francesco Cairo, (Milan,1607 - Milan, 1665) |
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Il n'y avait pas que des peintures italiennes, mais aussi (cocorico) françaises !
Enfants jouant - Louis-Gabriel Blanchet, (Paris, 1705 - Rome, 1772) |
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Le soir.
Jacques Cancaret, (Clessy XIXe siècle - ?, XXe siècle) |
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Pour mon amie Joanne : Nature morte avec globe terrestre et carte.
Evaristo Baschenis, (Bergame, 1617 - Bergame, 1677) |
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Pour la Comtesse: Nature morte au tapis d'orient et à la tenture (détail).
Francesco Noletti, dit Il Maltese, (La Valette, vers 1611 - Rome, 1654) |
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Un Botero avant l'heure ?
Allégorie de la Charité -Antonio Busca, (Milan, 1625 - Milan, 1684) |
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La Bataillle de Sennachérib (détail).
Antonio d'Enrico, it Tanzio da Varallo, (Alanga Valesia Vercelli, vers 1580 - Varallo, 1632/33) |
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Le repas pendant la fuite en Égypte.
Camillo Procacciono (Bologne, 1551 - Milan, 1629) |
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Voiles latines.
Lucien Peri (Ajaccio, 1880 - Paris, 1948) |
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Il y avait aussi une exposition temporaire :
The interpretation of Dreams (The Other Christ), 1961.
Andres Serrano |
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The Church (St Chlotilde), 1961.
Andres Serrano |
J'aurais aimé en ajouter des tonnes et des tonnes,
mais il faut se contenir !
STREET ART : Les commentaires sont superflus,
car j’aime ça et en redemande tout le temps.
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Bonifacio : Pour débuter, pouvez-vous les nommer ?
Je vous aide, à droite c'est Jacques Dutronc... Mais qui sont les deux autres ? |
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| Bonifacio : Pensez-y bien, car j'attends vos réponses !... |
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| Ajaccio : En attendant, je vais jouer de la guitare. |
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| Ajaccio : Vous pouvez consulter la Sibylle d'Ajaccio. |
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| Ajaccio : Près du marché. |
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| Bastia : Repeuplement des vieux quartiers. |
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| Bastia : La piété... |
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| Bastia : ...au XXIe
siècle |
C'est tout, c'est peu, car l'Île de Beauté est proprette !
art décoratif et art religieux : Le tout en vrac, au fil de nos promenades.
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| Ajaccio : Maison Napoléon (détail d'un miroir). |
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| Ajaccio : Maison Napoléon (buste). |
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| Ajaccio : Maison Napoléon (détail d'un pochoir au plafond). |
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| Cap Corse: Détail d'une porte d'une église. |
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| Porto-Vecchio : Détail d'un vitrail. |
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Ajaccio : Plafond du hall d'entrée d'un hôtel chic.
Cherchez l'erreur !! |
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| Ajaccio : Détail de la Chapelle impériale. |
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| Ajaccio : Détail d'un plafond et son lustre. |
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| Bastia : Une architecture typique. |
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| Ajaccio : Chapelle impériale. |
3. Patines et couleurs
Nous entrons maintenant dans mon
jardin secret. Attention ! Ne vous attendez pas à ce que je vous raconte ou dévoile
des secrets d’alcôves, vous seriez tellement déçu(e)s. Non, je fais référence à
ma sensibilité pour les nuances, pour la vibration des couleurs et de la
lumière, pour la beauté de la nature et mon plaisir ressenti (pour ne pas dire
jouissif) que me procure le kaléidoscope des textures et des couleurs qui
entourent nos vies.
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Pour commencer, voici un tableau (que nous avons vu dans une galerie)
qui cherche à reproduire les patines afin de créer une émotion... |
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Et voici les patines naturelles que j'ai vues en Corse...
Pas de commune mesure entre les deux ! |
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| Que dites-vous de celle-ci ? |
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| La patine vient avec le temps. |
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| Les couleurs de la Corse. |
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| La force de vivre. |
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| Comment peut-on essayer de l'imiter ? |
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| Mon carré bleu corse. |
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| Pour introduire la prochaine partie. |
4. portes et fenêtres
Pour ceux et celles qui ne le savaient
pas, on trouve aussi des portes et des fenêtres en Corse… À vous de les
apprécier ! En passant, Je me suis fait un cadeau en Corse, par l'achat du livre Aux portes de l'île (Galéa Éditions), présentant des photographies de Philippe Jambert et accompagnées des textes poétiques d'Angèle Paoli. Il y avait aussi un livre sur les fenêtres, mais je me suis gardé une petite gêne.
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| Avez-vous la clé pour entrer ? |
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| Bonifacio : Porte près de l'église St-Dominique. |
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| À défaut du pouce vert, on a le pouce bricoleur ! |
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| Air conditionné, à condition d'ouvrir les fenêtres. |
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| Pour s’immiscer on ne sait pas où ! |
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| Pour les couleurs et la patine. |
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| On n'est pourtant pas à Venise. |
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Vive la ruralité !
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| Pour l'orange et le bleu des persiennes. |
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| C'est beau ! |
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Me reconnaissez-vous ?
Non ! je ne suis pas Maman Dion, mais j'habite à Bastia. |
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| J'aime de plus en plus le rose. |
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| Un ami canin de Bastia. |
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| J'ai déjà connu de meilleurs jours. |
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| Pour une fois, elle est toute simple et en bon ordre. |
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| On ne peut pas en dire autant de cette porte. |
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| Iriez-vous acheter votre pain ici ? |
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| Des fois, c'est juste une question d'angle et de point de vue... |
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| ... comme ici. |
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| Pour les couleurs et la patine - Bis. |
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| La chute du mur est imminente ! |
 |
| La crise économique a frappé la Corse depuis bien longtemps. |
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| Une porte d'un bleu outremer, dans un camaïeu de jaune de d'ocre. |
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| La porte se referme sur la Corse. |
5. Et tout le reste... pour se faire plaisir !
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| Une eau cristalline qui vous invite à s'y baigner... |
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| ... Une autre eau cristalline qui vous invite à étancher votre soif ! |
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| Je me sens léger comme... |
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| L'intérieur de la Corse. |
 |
| Une eau cristalline qui vous invite à s'y baigner - Bis. |
Ciao la Corse !
On se retrouve en Toscane !
Pour d'autres vues
de la Corse et nos autres destinations de cet été, je vous invite à aller
consulter la page sur PARIS où j'ai mis en vrac plusieurs photos
additionnelles.
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