lundi 22 septembre 2014

Rome – 9 au 11 août 2014


Accompagnement musical


Comme le temps file ! Je me rends compte que cela fait déjà 13 jours (il ne faut pas être superstitieux… heureusement, nous ne sommes pas un vendredi !) que je ne suis pas revenu à mon blogue pour compléter le cycle de nos dernières vacances estivales franco-italiennes. Une des raisons de ce long silence était que je ne savais pas quoi mettre comme musique d’accompagnement pour Rome. Ce n’est pas que la ville ne m’inspire pas, c’est tout le contraire, mais je voulais vous proposer quelque chose de nouveau et je dois constater que je ne trouve rien de neuf à vous souffler à l’oreille. Aussi, pourquoi ne pas revenir à des valeurs sures… le musique du film La Grande Bellezza. Vous le savez, on trouve de tout sur You Tube et parfois c’est encore mieux que ce qu’on pensait y trouver. Aussi, la suite de vidéos que je vous propose reprend les mêmes morceaux que sur la bande sonore du film, mais en version intégrale, donc l’écoute est encore plus complète et belle que jamais. Au demeurant, comme nous sommes à Rome, je vous invite particulièrement à regarder la vidéo de la chanson Forever, d’Antonello Venditti (aussi dans le film), pour vous promener dans la Ville Éternelle, comme nous aimons si bien le faire.

ROME

La ville où je me perds et où j’aime me perdre. S’y promener quand on a perdu le nord ou quand l’on n’a plus de repères, c’est comme la découvrir, la redécouvrir à chaque fois, à chaque coin de rue. Aussi à défaut d’être copilote, on se laisse aller, on s’imprègne de son atmosphère, de ses couleurs, on s’extasie de ses beautés et on s’émeut de ses patines.

Cependant, il ne faut pas être que contemplatif, mais il faut profiter de ce nouveau séjour dans la ville pour continuer à découvrir davantage celle-ci. Je le rappelle, nous n’avions pas planifié à l’avance nos visites culturelles dans les différentes îles et villes visitées cet été. On aurait peut-être dû prévoir le coup plutôt que se cogner le nez sur des portes fermées, des expositions ou spectacles qui viennent tout juste de se terminer (souvent la veille ou deux jours avant notre arrivée) ou qui commenceront le lendemain ou le surlendemain de notre départ. Avec un peu plus de discipline de notre part, nous aurions pu revenir beaucoup plus « culturé » de notre dernière longue escapade. Pour vous donner quelques exemples : nous avons manqué l’opéra Aida, de Verdi, dans le théâtre grec de Syracuse, un concert d’orgue baroque à Palerme, un concert de Giorgia à Taormine (les trois en Sicile) ; un super concert rock et un feu d’artifice, à Oristano, un concert du meilleur groupe polyphonique sarde, à Alghero (en Sardaigne) ; un concert lyrique « Une histoire de la musique à Venise », à Bonifacio (en Corse) ; le Palio à Sienne (en Toscane), mais dans ce cas-ci, si les dates avaient concordé, nous n’aurions fort probablement pas trouver un hôtel où demeurer… au final, c’était peut-être un mal pour un bien. Pour faire suite à cette série de déveines, une fois rendu à Rome, j’ai presque pleuré quand j’ai vu que nous avions manqué de quelques jours l’exposition Pittura inglese verso la modernità. Encore une chance ratée de voir les tableaux d’un de mes peintres anglais préférés : JMW Turner.

En parlant de Turner, vous vous souviendrez peut-être que L’Autre et moi avions visité l’exposition Turner & the Sea au National Maritime Museum de Greenwich, en début d’année. J’ai acheté lors de cette visite le catalogue de cette magnifique exposition et je vous mentionnais qu’une fois que j’aurais terminé la lecture dudit catalogue je vous reviendrais avec mes commentaires. Ne désespérez pas, car je n’ai pas encore terminé ma lecture. Je suis presque rendu à la moitié, mais j’ai pris une pause et lu des dizaines d’autres livres entre temps… Ciel ! je réalise que je l’ai prêté à la comtesse avant mon départ pour les vacances de l’été et que depuis mon retour, j’avais tellement d’autres livres à lire, que je ne me souvenais plus que je ne l’avais plus !!! Loin des yeux, loin du cœur. Par ailleurs, ce même cœur saignait un peu, quand vendredi soir dernier, je me remettais à mon blogue. Eh oui, je voulais écouter la bande sonore de La Grande Bellezza, mais je n’arrivais plus à retrouver l’album, ni à me souvenir où pouvait-il bien être. Encore une fois, c’était la « faute » de la comtesse, car c’est elle qui l’avait. Je m’en suis rendu compte, quand nous nous sommes parlés aujourd’hui. Pardi que j’ai eu raison de l’appeler, ça ma éviter de penser que je perdais la boule, à défaut de la mémoire !


Revenons donc à Rome. En l'absence de Turner pour se rincer l’œil, nous sommes allés visiter le Palais Corsini et la Villa Farnesina, dans le Janicule, le quartier situé entre ceux du Trastevere et du Vatican, sur la rive droite du Tibre. Le Palais Corsini abrite la Galerie nationale d'Art ancien. Édifié à la fin du XVe siècle pour le cardinal Domenico Riaro, ce palais eut de nombreux occupants célèbres, dont Bramante, Michel-Ange, Érasme et la reine Christine de Suède (il y a toujours une Christine dans l’histoire et celle-ci y vécu 30 ans et y mourut en 1689). En 1736, le cardinal Corsini le fit reconstruire entièrement, d’où le nom que l’on utilise encore aujourd’hui. La galerie nationale d’Art ancien n’occupe qu’une partie de cet immense palais, l’autre partie étant occupée par l’Accademia Nazionale dei Lincei, institut culturel réputé fondé en 1603 qui compta Galilée parmi ses membres. Pour sa part, la célèbre villa du richissime banquier siennois Agostino Chigi, la Villa Farnesina, qui fut la propriété du cardinal Farnèse après la mort du banquier, porte ce nom pour la différencier du palais Farnèse (actuelle ambassade de France), également propriété du cardinal, imposant palais Renaissance situé dans le quartier du Campo dei Fiori, juste sur l’autre rive du fleuve. Si vous aimez les fresques et le trompe-l’œil vous serez ravis, car la villa dépend de l’Académie des Lincei et abrite le Cabinet national des Estampes. Nous avons adoré les deux visites. Comment aurait-il pu en être autrement, car entouré de Fra Angelico, Rubens, Caravage, Poussin, Murillo, Titien, Guido Reni, Van Dyck, Raphaël et Michel-Ange, impossible d’être blasé. Pour se remettre de tant de beautés, il nous restera qu’à nous promener dans la ville, comme sur un nuage, et de s’imprégner de son atmosphère.

Palais Corsini


Me connaissant, quel ou quels tableau(x) a(ont) su attirer mon regard ?
La réponse un peu plus loin.
Un enfilade de salles toutes plus belles les unes que les autres.

Le contenant ou le contenu ?
Très beau dans les deux cas.

Belles portes... on dirait qu'elles donnent sur une grève en forme de mosaïque.

Beaucoup de beaux trompe-l’œil.
J'ai pensé à vous Christine et Joanne. 

Toutes ces beautés laissées sans protection face aux intempéries.

Mais les plafonds sont encore plus beaux.

Il n'y avait pas que des tableaux.

La réponse : Ma Venise adorée !

La Farnesina


Une grisaille attribuée à Michel-Ange.

Bienvenue dans la Loggia de Psyché et de l'Amour...
qui doit son nom à la décoration peinte a fresco réalisée par Raphaël et son atelier, en 1518.

Les noces de Psyché et de l'Amour.

Le Concile des Dieux.

Les trompe-l’œil sont encore plus beaux qu'au Palais Corsini.

Détail du trompe-l’œil.

Au fil des promenades


Le Trastevere : Une patine pour faire contrepoids aux trompe-l’œil de la villa La Farnesina.

Porte romaine.

On ne sait plus où jeter l’œil... oups ! jeter un œil !...

... Certainement pas ces jours-ci sur la Fontaine de Trevi !

Mais il reste toujours de belles choses à regarder...

... et si vous savez lever la tête, vous découvrirez des trésors d'intérieur.

 Les couleurs de Rome sont belles et omniprésentes...

 ... de vrais tableaux !

Je ne m'en lasse jamais !

C'est une émotion à l'état brute !

Ma préférée !

 Levez les yeux et votre âme s'élèvera.

 L'Art est partout à Rome.

 Comment ne pas aimer !

Rome... une ville actuelle !...
... Oui ! l'ampoule fluocompacte...
Rome est la Ville éternelle, mais sa "flamme" est Lean. 

 Cela fait longtemps que je vous observe !

 Avez-vous soif... de Rome ?

 Quand l'art s'affiche partout !

 Quand le lèche-vitrine vous fait découvrir l'objet de rêve !

 Symbiose entre le passé et l'actuel. 

Retour de ballade par un beau dimanche après-midi...

... La pratique d'un sport a toujours été favorable pour les Romains.

Petit clin d’œil pour La Grande Bellezza.

En marchant pour aller souper.

En marchant vers l'hôtel pour notre dernier dodo.
Le Forum impérial.

Pour d'autres vues de Rome et nos autres destinations de cet été, je vous invite à aller consulter la page sur Paris où j'ai mis en vrac plusieurs photos additionnelles.


Ciao Bella !





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