mardi 30 septembre 2014

Paris – 11 au 14 août 2014


Accompagnement musical


Joséphine Baker, cela vous dit quelque chose ? Eh bien, pourquoi choisir la chanson J’ai deux Amours, de cette chanteuse ? C’est très simple, à cause de l’Orient Express, dont la super vedette franco-américaine était une cliente très assidue. Vous verrez pourquoi ci-dessous.

PARIS

Il est surprenant que le globe-trotter, que je suis, n’ai pas encore écrit sur Paris dans son blogue. À part quelques sauts entre deux vols, cela faisait quatre ans que L’Autre et moi n’étions pas allés passer quelques jours à Paris. La dernière fois, c’était avec mon frère et ma belle-sœur en 2010.

Comment ne pas aimer Paris, même si nos cœurs penchent du côté de l’Italie. À force d’y aller, on se sent à chaque fois un peu plus chez-soi. Avec un si bref séjour après de si longues vacances, nous avons préféré ne pas trop charger notre horaire et se laisser surprendre par la ville. Ayant fait quelques recherches rapides pour voir ce qui se passait en août, j’avais noté l’exposition Il était une fois l’Orient Express, qui se tenait à l’Institut du Monde arabe. Je me suis dit que L’Autre apprécierait tout particulièrement cette exposition, car d’une part, ce train est auréolé de mystère et teinté d’une iconographie passéiste comme peut l’être Le Titanic (renforcée par le grand écran), et d’autre part, par le fait que nous aimerions un jour mener grand train et le prendre pour faire le trajet Paris – Venise ou Paris – Istanbul. Deuxième chose au programme était d’aller visiter le Musée d’Orsay. Une première pour L’Autre, mais un quasi pèlerinage pour moi, quand je suis de passage dans la Ville Lumière. Je voulais surtout y aller pour voir la nouvelle « mise en lumière » des œuvres, le décor du café Campana (du nom des deux frères Campana, célèbres designers brésiliens) au dernier étage du musée, juste à la sortie de la Galerie Impressionniste, et, finalement, pour visiter le Musée de l’Orangerie (dans les Jardins des Tuileries). Si j’avais pris la peine de bien chercher, j’aurais aussi vu qu’il y avait l’exposition Paris 1900, la Ville spectacle, au Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris, dont la restauration vient tout juste d’être complétée. Mais quand nous nous en sommes rendu compte, les portes du musée se refermaient pour la journée (naturellement, le dernier jour, non pas de l’exposition, mais bien de notre voyage). C’était la répétition du leitmotiv des cinq dernières semaines !!


L'Institut du Monde arabe


Bienvenue à bord ! Cette exposition en deux temps comprenait la visite de wagons (de différentes époques) du célébrissime train de luxe reliant Londres et Paris à Venise, à Istanbul et à plusieurs villes évocatrices du Moyen-Orient et de l’Égypte. Aussi, quelle bonne idée que cette exposition ait lieu à l’Institut du Monde Arabe. Ce qui nous a permis, dans un deuxième temps de l’exposition, de visiter des salles avec différents objets (maquettes, vaisselles, affiches, costumes, etc.) provenant du train, le tout agrémenté par la présence de tableaux de la collection de l’Institut. Un plus à ne pas négliger, car cette exposition a été formatée pour pouvoir voyager un peu partout. En effet, pour enjoliver et rendre plus vivant, on a mis en scène les différents wagons en reprenant les scènes et artefacts du film Le Crime de l’Orient-Express (1974), de Sidney Lumet, d’après le roman d’Agatha Christie. Mais la touche culturelle arabisante était une exclusivité pour la durée de l’exposition à Paris.



Wagon-restaurant durant la journée.

Wagon-restaurant, la place est prise.

Décoration en verre de Lalique - 1.

Mise en scène cinéma historico-actuelle.

Décoration en verre de Lalique - 2.

Protagoniste du Crime sur l'Orient-Express.

Une cliente régulière.

Agatha en train d'écrire son roman sur L'Orient-Express.


Hommage posthume à Lauren Bacall,
qui est décédée la nuit précédant notre visite.
Quelle coïncidence !


Tout le grand luxe, même l'air conditionné...à condition d'ouvrir la trappe !

L'office du wagon Première classe.

Image d'Istanbul (détail).

Affiche promotionnelle italienne.

L'Orient-Express se rendait dans la rivale de Venise.

Traitement royal, même dans les détails.


Les musées d’Orsay et de l’Orangerie


Dans le cas du premier, il n’y a qu’un mot à dire et c’est : Décevant ! Je le dis d’entrée de jeu, ce musée présente l’une des plus belles collections d’œuvres d’art au monde et est l’un de mes musées préférés (dans mon top 5). J’y suis allé au moins 5 ou 6 fois et je ne me suis jamais ennuyé. Mais cette fois-ci, c’était navrant ! Tout le flafla qu’on a fait, il y a quelques années, sur la nouvelle disposition des œuvres, sur le choix de la couleur des murs pour mettre en valeur les collections et sur la qualité de l’éclairage de celles-ci, sur le « revampage » des espaces restauration, etc. avait piqué ma curiosité et j’avais très hâte de me rendre sur place pour pouvoir l’apprécier par moi-même. De dire que le Monsieur a été déçu est un euphémisme. À part le beau travail d’ordonnancement chronologique des œuvres des Impressionnistes (qui facilite la compréhension de l’évolution du genre) tout le reste n’est que pastiche de ce qui se fait, qui se faisait déjà, ailleurs. Pas besoin de le crier haut et fort sur les toits ! Dans le cas du Café Campana, après avoir vu un reportage sur TV5, je m’attendais à être ébloui par un décor digne du Capitaine Nemo (par ailleurs évoqué dans le reportage). Force est de constater que le sous-marin a coulé à pic et que le décor du café a plus l’air d’une cafétéria d’un collège pauvre d’une ville éloignée, qu’une expression de modernité d’un lieu phare d’une grande métropole, comme Paris. Mais ce qui m’a le plus révolté c’est la décision du M’O d’interdire toute prise de photos dans le musée… Mais pourquoi ? Je me souviens d’avoir pris plusieurs photos lors de mes voyages précédents. Le musée est en train de rétrograder, car la tendance est de permettre de plus en plus la prise de photos. Même en Italie, où la chose que l’on entendait le plus dans les musées, églises ou autres lieux du genre était : NO PHOTO ! Aujourd’hui, la seule restriction que l’on entend ou que l’on voit sur l’avis indiqué dans les entrées des musées ou églises est : NO FLASH !, car les photos sont dorénavant acceptées. Si la réponse est de préserver la vente des cartes postales, affiches, catalogues ou autres souvenirs pour aider le musée à boucler son budget, il fait fausse route, car cette restriction n’empêche aucunement les touristes asiatiques à tout prendre en photo ou à filmer l’ensemble du musée avec leur téléphone intelligent (Smart Phone, pour nos amis Français !).


Une photo "volée" pour illustrer l'exposition temporaire
sur Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) - Sculpteur pour l'Empire.
Très belle exposition.


L’Orangerie aura été le prix de consolation de cette visite… Et moi aussi, j’ai fait comme les visiteurs sino-japonais, j’ai pris des photos, surtout des œuvres de la collection privée de Paul Guillaume (1891-1934), grand marchand parisien d’art moderne. Exposition que le musée appelle : Une « success story » !?!


 Chaïm Soutine (Smilovitchi, Biélorussie, 1893 - Paris,1943)
La Jeune Anglaise (vers 1934).
J'aime beaucoup ! On dirait la Comtesse.


Chaïm Soutine (Smilovitchi, Biélorussie, 1893 - Paris,1943)
Glaïeuls (vers 1919).
Les glaïeuls sont mes deuxièmes fleurs préférées.

André Derain (Chatou 1880 - Garches, 1954)
Arlequin et Pierrot (1924).
On aurait pu dire L'Autre et Camilo Mondo en pratique pour Venise.

Maurice Utrillo (Paris, 1883 - Dax, 1955)
Notre-Dame (détail) (vers 1910).
Il me fallait bien une porte...

... et voici l'oeuvre complète !

Marie Laurencin (Paris, 1883 - 1956)
Portrait de Mademoiselle Chanel (1923).


Au fil des promenades


Paris, je me prosterne à tes pieds !


Au détour d'un coin de rue.
On dirait un Corno !


Big Brother est partout, de Marseille à Paris !
Les odeurs en moins.

So shocking, que j'en perds le focus !...


Cela ne me rentre pas dans la tête !

C'est encore pire pour moi,
car j'en perds doublement la tête.

L’arroseur arrosé !

Parlez-en à Christine, qui en prend plein la figure. 

Je ne comprends pas les grandes personnes !
Petit clin d’œil pour une belle-mère.

Tout ça se passe à Paris !

Même les ponts en payent le prix.


Le poids de l'amour...

... qui parfois part en galère.


Je lève mon chapeau...


... à Paris qui sait toujours nous surprendre.

Petite surprise fourre-tout


Les oubliées ! Les photos qui auraient dû être ajoutées aux pages précédentes décrivant notre longue évasion estivale. C'est mon ultime cadeau de l'été dernier.

La Sicile :  Pour son Baroque impressionnant.



La Sicile :  Pour son passé grec à Syracuse. 


La Sicile :  Pour les stucs hyperréalistes à Palerme.

La Sardaigne :  J'ai accroché à l'art de la rue à Cagliari.


La Sardaigne :  Ce sont des couches et des couches de plaisirs.

La Corse :  Pour le Musée Fesh d'Ajaccio.
La Corse :  Une autre nature morte pour Christine.


La Corse :  Le Diable est dans les détails... et l'art aussi.


La Corse :  Pour ses villages reculés, ses portes et ses patines.

La Toscane (Florence) :  Dentelle de fer forgé sur fond d'escalier.

La Toscane (Florence) :  Détail d'une colonne dans le Palazzo Vecchio.

La Toscane (Florence) :  Promenade le long de l'Arno.

La Toscane (Florence) :  Par là la sortie !



La Toscane (Florence) :  Pour la démesure de ses richesses culturelles et artistiques.

La Toscane (Florence) :  Qui a dit que l'Art rendait bête ?

La Toscane (Florence) :  Pour le magasinage et les autoportraits.

La Toscane (Florence) :  Les terre cuites vernissées ne se trouvent pas uniquement dans les musées.

La Toscane (Florence) :  Pour marcher en rond.

La Toscane (Florence) :  Même ici Venise est adorée.

La Toscane (Florence) :  Le mélange des genres.

La Toscane (Florence) :  Quand le cheap n'a pas de prix !

La Toscane (Florence) :  Où La Fille à la Perle se ramasse à la rue.


La Toscane (Sienne) :  Une porte à la dérobée.

La Toscane (Sienne) :  L'art de la rue que l'on piétine.

La Toscane (Sienne) :  Judas vers l'inconnu.


La Toscane (Sienne) :  L'âme des morts sourd des conduits des services publics.

Toscane (Sienne) : Ma porte aux couleurs de Noël.

La Toscane (Sienne) :  Toujours aussi beau que la première fois.


Rome :  Porte en trompe-l’œil.

Rome :  Indication pour la villa de Camilo Mondo dans la banlieue de Rome.

Rome :  Rideau végétal sur rideau de fer.

Rome :  Au revoir !




1 commentaire:

  1. Tes photos sont splendides.
    Soutine mon coeur l'aime d'amour.

    J'ai lu qu'ils ont enlevé les cadenas de l'amour et remplacé par une surface plate pour éviter l'accrochage. Surface qui commence à être "gribouillée" dès le lendemain de la pose.

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