Accompagnement musical
Ne vous attendez pas que je vais
vous préparer une liste d’écoute musicale comparative à chaque nouvelle page.
Mais ce n’est pas exclus, vous verrez bien.
Pour cette deuxième page sur Naples, je voudrais vous
faire profiter encore des résultats de ma recherche musicale initiale pour le
jour 1. J’espère que vous avez apprécié mes suggestions et tout
spécialement l’interprétation de l’ensemble Orfeo 55. Si vous avez aimé, vous aurez peut-être cherché à connaître
davantage ce groupe et sa directrice et conductrice : Nathalie Stutzmann. Eh bien, vous avez dû voir qu’elle chante
aussi. Il ne faut surtout pas bouder son plaisir. Je vous propose donc de l’entendre chanter et diriger un
de mes duos d’opéra préférés – Son nata a lagrimar / Son
nato a sospirar (Je suis née pour
pleurer / Je suis né pour soupirer) – tiré de Giolio Cesare (Jules
César), cinquième œuvre de G.F. Haendel
destinée à la Royal Academy of Music.
Giulio Cesare in Egitto (Jules César
en Égypte) marque la période faste d’Haendel en matière de composition d’opéra.
Le livret de Nicola Haym était inspiré d’une œuvre dramatique éponyme de G.F. Bussani. La création eut lieu le 20 février 1724 au King’s Theatre de Haymarket. L’opéra
connut un succès immédiat. Voici donc la proposition d’écoute :
Le
duo Son nata a lagrimar / Son nato a sospirar
interprété par Nathalie Stutzmann (contralto) et
Philippe Jaroussky (contre-ténor),
avec l’ensemble Orfeo 55.
interprété par Nathalie Stutzmann (contralto) et
Philippe Jaroussky (contre-ténor),
avec l’ensemble Orfeo 55.
NAPLES
Le Christ voilé (1753)
Giuseppe Sanmartino
(Naples 1720 – † Naples 1793)
Source : hotelvillamedici.info
|
Je ne
ferai pas comme pour la première page sur Naples et m’éterniser sur l’intro pour la journée. Juste un mot pour vous dire que nous avions aussi visité le Musée de la chapelle Sansevero durant notre première journée. Je l’avais
oublié car je n’avais pas pris de photos (absolument interdites dans le musée…
et des gardiens il y en avait partout – je respecte leur choix... ou presque, car je montre des photos prises par d'autres). Cependant, si
vous voulez voir comment le marbre peut se faire plus vrai que la chair, comment
la sculpture peut sembler plus vraie que le vivant et comment le sublime de l’art
sacré peut vivifier en vous la foi, je vous invite grandement à aller regarder
les photos sur leur site.
La chapelle Sansevero
Source : madeinsouthitalytoday.com |
Désillusion (1753-54)
Francesco Queirolo
(Gênes 1704 – † Naples 1762)
Source : Expedia.fr |
Deuxième journée
Nous avons quitté l’hôtel
très tôt le matin pour constater que la vie dans la cité débordait déjà sur les trottoirs. |
À un coin de rue plus loin, notre ami M. CHAT nous
attendait avec ses trois comparses plus morts que vivants.
Je pensais bien que notre
journée serait remplie de rencontres surprenantes. |
Mes sens étaient tellement sollicités que je ne savais plus où poser mon regard. |
La richesse de Naples – un de ses trésors – ce
sont ses ocre et or. Est-ce cela le « Jaune de Naples » ? |
Comme tout à Naples, la foi aussi se vit dans la rue. |
La Galleria Principe di Napoli, réalisation
des architectes Giovanni de Novellis et Nicola Breglia,
a été construite entre
les années 1876 et 1883 comme réponse à la nécessité de nettoyer et
réorganiser Naples,
suite aux ravages du choléra.
Je la trouve aussi belle
(sinon plus) que la Galleria Umberto I
(vous verrez plus loin).
L’Autre et moi y étions allés à au
moins deux ou trois reprises, lors de notre premier séjour (avant restauration),
pour prendre des cafés ou des glaces.
En effet, la galerie a été radicalement restaurée (entre 2007-2008) et
rendue à nouveau accessible
au public à partir de 2009,...
en théorie, car le site est toujours fermé et
gardé par une agence de sécurité,
dans l’attente d’une vraie relance de sa
partie commerçante.
|
Et encore ici. |
Je m’en doutais, je n’aurais pas dû revenir d’Égypte avec Jules César. |
Sur le chemin vers la galerie de Capodimonte. |
La Galerie de Capodimonte
Le Guide bleu sur l’Italie du Sud présente la galerie comme suit :
« Abritée dans l’ancien palais royal de Charles de Bourbon, dans le parc de
Capodimonte, la galerie doit sa part la plus belle aux ducs de Parme et au
Farnèse ; mais beaucoup d’œuvres proviennent aussi d’églises, de monastères et
de donations. La magnifique collection Farnèse rassemble la peinture de la
Renaissance et des XVIe–XVIIe s. Installé au 1er
étage à côté des appartements royaux, elle est présentée de manière très
attractive. »
C’était notre première visite de ce musée.
Cela faisait plusieurs années que j’en rêvais après avoir lu le roman Jaune
de Naples de Jean-Paul Desprat, car celui-ci présente une vaste
collection de porcelaines provenant entre autres de la célèbre Manufacture royale de Capodimonte (qui
se trouvait initialement dans le parc du palais) dont la production a commencé
dès 1743, sous le règne de Charles de
Bourbon (roi de Naples et futur Charles
III d’Espagne à partir de 1759). Ce dernier, jaloux de la beauté et de la richesse
des porcelaines de sa manufacture, l’a démontée et déménagée avec lui en Espagne.
Aussi, c’est seulement en 1773 (sous le règne de Ferdinand, fils de Charles) que la fabrication de la porcelaine a
commencé une fois de plus à prospérer à Capodimonte. Pour revenir au roman,
celui-ci raconte toutes les intrigues (espionnage industriel, prévarication, enjeux et concurrence
entre familles royales) liées à la production des
porcelaines. Malgré tous ces aléas, la porcelaine de Capodimonte a survécu grâce à la créativité des
artistes napolitains. De nos jours, c’est la famille Majello (depuis maintenant quatre générations) qui perpétue l’une des
plus célèbres formes d’art d’Italie.
Il nous arrive souvent à L’Autre et à moi de commencer
la visite d’un lieu (musée, grand magasin, etc.) par l’étage supérieur. Fidèles
à nous-même, une fois les billets d’entrée achetés, nous avons pris l’ascenseur
pour nous rendre au 2e étage, qui est consacré aux arts du
XIIIe au XVIIIe s. à Naples. Nous commençons donc la visite. Les salles
sont accueillantes, les œuvres sont très intéressantes, belles et bien mises en
valeur par un éclairage approprié. En prime, nous sommes les seuls visiteurs
(il n’y a même pas de gardiens !?!). Nous avions l’impression de faire le tour
de notre propre palais. Bravo ! madame la
marquise. Je savais que ce musée est peu visité, mais jamais je pensais à
ce point. Pas de souci, nous continuons notre découverte des œuvres, passant d’une
salle à l’autre, et c’est de mieux en mieux. Rendus dans la neuvième ou dixième
salle (juste avant celle où se trouve le tableau du Caravage), une famille teutonne
bruyante, composée de trois adultes et deux enfants, arrive en trombe et rompt
le charme de l’ambiance dans lequel nous voguions devant tant de beautés (moi qui était justement absorbé par le galbe des mollets d’un mage et de son page, à défaut de ceux d’un saint – voir
photo ci-contre). Merde
! Ils ne peuvent pas être plus silencieux, même si je sais qu’un musée
est un lieu public et qu’ils ont le droit d’être là, tout comme nous. Un peu de savoir-vivre SVP ! Mais ce n’était pas juste cette famille qui arriva, il y avait aussi à
leurs trousses un énergumène qui commença à valser entre eux et nous – stupéfait
de nous voir là – en maugréant quelque chose (Dans quelle langue ? Impossible de le dire sur le coup). J'ajuste le tir (c’est-à-dire l’oreille) et j’essaie de
comprendre ce qui se passe et ce qu’il dit. J’ai finalement saisi dans son
charabia babelesque au moins les mots chioso
et closed. Je dis à L’Autre :
Je pense que le Monsieur pas gentil veut
qu’« on crisse not'e camp d’icitte ». Pour mes lecteurs non
québécois, une petite traduction ici s’impose : ce que voulait dire le Monsieur,
c’est qu’il fallait quitter la salle sans attendre. Le gardien nous ramène, tous les
sept, vers les escaliers pour nous faire signe de redescendre au premier étage.
C’est seulement une fois rendus au pied de l’escalier que nous avons vu la
corde qui interdisait de monter. Je vous le jure, c’était la première fois que L’Autre
et moi la voyions, car nous avions pris l’ascenseur.
Attendez ! L’anecdote n’est pas
encore finie...
Une fois rendu au premier étage, une matrone,
assurément parente avec l’autre gardien, nous attendait. Imposante de taille et
aux allures barbares, on aurait dit une Attila féminine. Je me dirige vers elle
et lui demande en anglais, en français et dans mon italien encore imparfait quand
le deuxième étage rouvrira. Pas de réponse, que quelques grognements. Elle nous
dirige vers la salle attenante et nous fait signe des mains (dans un mouvement
de haut en bas) de rester là. Il y a au moins une vingtaine de personnes
interloquées, qui comme nous, se demandent qu’est-ce ce qui se passe. Je dis donc
à L’Autre :
« Allons ! continuons notre visite sur
cet étage ». Nous revenons dans l’antichambre pour nous diriger vers
la gauche et commencer la visite des salles. Nous n’avons pas fait deux pas qu’« Attila » nous barre la route
et nous contraint de passer plutôt par la droite. Résignés, nous débutons donc notre
visite par les salles de la collection Farnèse, ce qui n’est quand même pas un
prix de consolation. Ouah ! que de belles choses. J’étais
rendu dans la quatrième salle à observer attentivement l’assemblage des vingt-et-une feuilles
perforées, servant de poncif, pour le transfert du dessin Moïse devant le buisson ardent de Raphaël (voir ci-contre) quand « Attila » (Encore elle !) vient me (nous) chercher
pour nous ramener au pied de l’escalier. C’est seulement à cet instant que j'ai compris que le deuxième étage était ouvert, l’instant d’une visite accompagnée
d’un garde, pour aller voir le fameux tableau Flagellation du Caravage.
Merci
Attila ! Dans le fond, elle n’était pas si bête que ça la dame. Dociles
comme des moutons, nous sommes tous montés pour assister au martyre du Christ.
Tant d’effort pour voir un tableau.
C’est fini.
Place
maintenant aux œuvres...
Triptyque avec des scènes de la Passion (2de moitié du XVe s.)
Nottingham, Angleterre (artiste inconnu)
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Saint-Louis de Toulouse couronnant son frère roi de Naples (1317)
Simone Martini
(Sienne 1284 – † Avignon 1344)
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Crucifixion (1490-93)
Peintre inconnu de Vérone
(Dernier quart du XVe s.)
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Saint-Jérôme (c. 1445)
Colantonio
(Naples 1420 – † ?)
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Massacre des Innocents (1481-88) – (détail)
Matteo di Giovanni
(Borgo San Sepolcro c.1430 – † Siene 1495)
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Christ avec les apôtres (c.1533)
Marco Cardisco
(Calabria ? 1486 – † Naples c.1542)
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Transport du Christ au tombeau (c.1527)
Polidoro Caldara da Caravaggio
(Caravaggio c.1499 – † Messina 1543)
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Saint-Pierre (1527-28)
Polidoro Caldara da Caravaggio
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Saint-André (1527-28)
Polidoro Caldara da Caravaggio
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Passons maintenant à la collection Farnèse.
|
Buste du Pape Paul III Farnèse (c. 1545-1550)
Guglielmo della Porta
(Porlezza 1515 – † Rome 1577)
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Portrait du Pape Paul III avec ses petits-enfants (1545-1546)
Tiziano Vecellio ou Vecelli, dit Titien ou le Titien en français
(Pieve di Cadore 1490 – † Venise 1576)
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Vénus avec Amour (1534)
Michelangelo di
Lodovico Buonarroti Simoni,
dit en français
Michel-Ange
(Caprese 1475 – † Rome 1564)
Fusain sur 19 feuilles de papier.
|
Vénus avec Amour (1534)
Michel-Ange
Huile sur toile.
|
Moïse devant le buisson ardent (c.1514)
Raffaello Sanzio, plus connu sous le nom de Raphaël
(Urbino 1483 – † Rome 1520)
Fusain sur 21 feuilles de papier.
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Buste de Ferdinand 1er de Naples aussi appelé Ferrante d'Aragon
Guido Mazzoni
(Modène c.1450 – † Modène 1518)
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La Flagellation (1607 ?)
Michelangelo
Merisi da Caravaggio,
en français Caravage ou le
Caravage
(Milan 1571 – † Porto Ercole 1610)
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La Flagellation (détail)
Le Caravage
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Lamentation d'Adam et Ève sur le corps d'Abel (1812)
Giovan Battista Caracciolo dit Battistello
(Naples 1578 – † Naples 1635)
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Vénus et Adonis (c.1631)
Battistello
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Judith
décapitant Holopherne (1625-30)
Artemisia Gentileschi
(Rome 1593 – † Naples 1632-33)
|
Ange gardien (1re moitié du
Sculpteur napolitain de l'atelier de Aniello Stellato (?)
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Ange gardien (détail - 1)
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Ange gardien (détail - 2)
|
L'Annonciation (1560-65)
Le Titien
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L'Annonciation (détail)
Le Titien
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Portrait double masculin (1556)
Tommaso Manzuoli, dit Maso da San Friano ou Maso di San Friano
(Florence 1531 – † Florence 1571)
Situation équivoque ?
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Portrait double masculin (détail – 1)
Maso di San Friano
Regards croisés.
|
Portrait double masculin (détail – 2) Maso di San Friano Jeux de mains, jeux de vilains ! |
Madone à l'enfant avec Saint-Jean-Baptiste (?)
Domenico Puligo (?)
(Florence 1492 – † Florence 1527)
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Madone à l'enfant avec Saint-Jean-Baptiste (a.1585) Pieter de Witte (Bruges 1548 – † Munich 1628) |
Soflon (1570-72)
Domenico Theotokopoulos, dit El Greco
(Candie [Héraklion] 1541 – † Tolède 1614)
Ce souffle nous transporte jusqu'à...
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Palais des Doges à Venise (1744-46 – Après sa mort ?)
Michele Marieschi
(Venise 1710 – † Venise 1743)
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Vue de Venise et de l'église Santa Maria della Salute (1744-46) Michele Marieschi |
Pont du Rialto (1830)
Francesco Guardi
(Venise 1712 – † Venise 1792)
|
San Giorgio Maggiore (1831)
Francesco Guardi
(Venise 1712 – † Venise 1792)
|
L'Assomption de la Vierge (c.1700)
Sebastiano Ricci
(Belluno 1659 – † Venise 1734)
|
L'Assomption de la Vierge (détail – 1)
Sebastiano Ricci
|
L'Assomption de la Vierge (détail – 2) Sebastiano Ricci |
Je finis toujours par retrouver Venise.
Pour les amoureux comme moi de Venise, je vous invite à aller consulter
mes autres pages portant sur la Sérénissime :
Quel panache ! Quelle entrée !
Belle introduction pour présenter les magnifiques porcelaines. Pouvez-vous identifier tous ces rois ? |
Centre de table.
|
Mercure et Pâris.
|
Ferdinand 1er
des Deux-Siciles.
|
Marie-Caroline d'Autriche
(épouse de Ferdinand 1er) |
Service de vaisselle.
|
Détail de la soupière.
|
C'est fini la porcelaine...
Par ici la sortie. |
Un des salons des appartements royaux du palais. |
Détail des trompe-l'œil. |
Le palais ne pouvait pas ne pas avoir sa crèche. |
Adoration des Rois mages. |
Boudoir en porcelaine d'inspiration chinoise. |
... et lui notre "Attila" féminine. |
Ce n'est pas le gardien du 2e étage... |
À la sortie, nous nous sentions épiés. |
C'est bien de constater que la ville n'a pas changé durant notre visite du musée. |
Nous sommes en route pour le Musée archéologique national. |
C’est un
des plus beaux musées de Naples et surtout une étape incontournable si vous pensez
aller visiter Herculanum et Pompéi. En effet, les plus beaux trésors provenant
de ces sites archéologiques y sont exposés, mais vous devrez encore patienter
un peu avant que je vous les montre, car pour l’instant je vais vous présenter uniquement
les autres trésors du musée, dont la Collection Farnèse (ici aussi ?!?). Désolé
pour l’attente, mais je préfère regrouper tout le sujet en une page sur Pompéi…
à venir après les pages sur Naples.
C'est par ici que commence la visite. |
Collection
Farnèse – Iseo au Champ de Mars, divinité fluviale Rome (2de moitié du IIe s. ap. J.-C.) Non, c'est à droite. |
En haut, en bas, à gauche ou à droite, il y en a partout. |
Buste de l'Empereur Caracalla (c.212) Collection Farnèse |
Buste de Marc-Aurèle (jeune) Collection Farnèse |
Bustes de divinités fluviales faisant anciennement partie d'une fontaine à Rome. |
Représentation
de Parthe ou Arménie (une des provinces romaines) provenant du Temple d’Hadrien (Hadrianeum) à Rome |
Un petit pas à gauche... |
... un petit pas à droite. |
Statue d'Isis (détail) |
Persan (Barbare) agenouillé – 1 |
Persan (Barbare) agenouillé – 2 |
Chiens de la Collection Farnèse. |
Ponoma ou Flore Collection Farnèse |
Hercule
Collection Farnèse
|
Hercule (détail – 1)
Avec quoi jongle-t-il ?
Des pommes ?
|
Hercule (détail – 2)
L'autre semble intéressé à croquer la pomme ou à jouer avec lui.
|
Achille transportant sur son épaule le corps sans vie de Troïlus (fils de Priam) illustrant une des épopées du Cycle troyen (liées à la guerre de Troie). |
Le Taureau de Farnèse. C'est sans doute le plus grand groupe sculpté que l'Antiquité nous ait laissé (4 m de haut) (milieu du Ier s. av. J.-C.) |
La villa des Papyrus à Herculanum
Comme nous n'avons pas visité le site d’Herculanum lors de ce voyage-ci,
Je vous propose un très rapide tour d’horizon des merveilles qu’on y a
trouvées et
qui sont exposées au Musée archéologique national de Naples.
Statues (g. à d.) : un notable – l’orateur Eschine – le poète Homère |
Tête en bronze d’un jeune homme
possiblement Ptolémée Apion (Thespis)
|
Belle brochette des conquêtes d’un « chasseur de tête » !?! |
Satyre endormis |
Satyre ivre (détail) |
Hermes (détail) Beau rouge à lèvres ! |
Pseudo-Seneca (?) – Poète et philosophe
Mon angle de photo n'est pas le meilleur, mais si vous l’agrandissez,
vous verrez que son œil (son regard si vous préférez) semble plus vrai
que nature.
|
Flamen
Prêtre de l’ancienne Rome
|
Bon, c’est terminé pour la visite...
Suivez-moi pour la sortie.
|
Une petite pause s'impose.
Mon nouvel ami, l'instant d'un ou deux délicieux café(s) glacé(s).
|
Il y a lion et lion !
On n'a pas tous la même job !
|
Tiens ! il est encore là.
Il est vraiment interrassable celui-là.
|
Église San Domenico Maggiore
Il va falloir y faire quelques prières pour trouver un vaillant qui nous débarrassera de la bête.
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Église San Domenico Maggiore
|
Église San Domenico Maggiore
... que même le Christ vit sa mort en technicolor.
|
Église San Domenico Maggiore
La Madone aussi n'est pas en reste. |
Église San Domenico Maggiore
Même les angelots semblent vouloir nous aider.
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Église San Domenico Maggiore
La sacristie avec ses 45 cercueils renfermant les restes
des princes aragonais et autres personnages importants.
Source : campaniacrbc.it
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Église San Domenico Maggiore
(plafond de la sacristie)
Le Triomphe de la foi par l'œuvre des Dominicains (1790)
Francesco Solemina
(Avelino [Campanie] 1657 – † Bara [Naples] 1747)
Source : wikipedia
|
Église San Domenico Maggiore
Mais que vois-je ?
Il semble se passer des choses devant la crèche.
|
Église San Domenico Maggiore
Sacrilège !
Ma décence m'empêche de vous le révéler.
|
Église San Domenico Maggiore
Je ne l'ai pas vu, seulement ouï-dire par L'Autre,
même si les signes annonciateurs disent qu'il dit vrai.
Je suis certain que l'âne aurait préféré être ailleurs.
|
Église San Domenico Maggiore
Pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font.
|
Obélisque sur la place San Domenico Maggiore
|
La faune urbaine de Naples...
|
... est parfois surprenante.
|
Piazzetta Sant'Angelo a Nilo
Même le dieu fleuve (Nil) fait de l'aplaventrisme
(ok ! du semi-"gisantisme") devant la Donna.
|
Hé, hé, toi là ! (s'adressant à L'Autre)...
|
... ne t'avise pas de marcher sur la Donna !
|
Ah ! ces hommes, ils nous prennent pour des carpettes. |
Qu'on ouvre les portes ... |
... pour que je puisse aller voir... |
... les fameux escaliers de Naples... |
Belle veilleuse au faîte d'un escalier. |
Saccage... |
... du sacré. |
Ce sont des "pluies" de graffs. |
Homo-greffe ou Uomo-greffe ?!? |
Carré napolitain |
Belle borne éberluée. |
La ville est tellement jazzée. |
Coudonc, J'me su-tu trompé d'planèt', moé ? * * Traduction : Ciel ! me suis-je mépris sur mon choix de planète ? |
J'ai peur des hauteurs. |
La Galleria Umberto I, petite cousine de la Galleria Victor-Emmanuel II de Milan, construite entre 1887 et 1890, est une réalisation d'Emanuele Rocco. |
Des travaux, toujours des travaux. |
Un ange de fer pour veiller sur les affaires. |
Le beau style néo-classique à
tendance baroque du XIXᵉ s.
|
La fréquentation religieuse est à la baisse. |
Vite ! je suis en retard... j'ai un courrier urgent à envoyer. (sur le mur du bureau de postes) |
Je vous le répète, à Naples on nous épie partout. |
Partie supérieure du portail de l'église del Gesù Nuovo. |
Intérieur majestueux de l'église del Gesù Nuovo. |
Christ en croix... de Saint-André !?! |
Mais où est donc mon brave ? |
... toujours à terrasser un dragon ? |
Je commence à croire que c'est l'amour fou entre ces deux-là. |
Finalement un peu de repos dans la cour extérieure climatisée de notre hôtel, le Palazzo Caracciolo Napoli (MGallerie) - Tout était parfait, sauf la connexion Internet. Une oasis de fraîcheur et de paix où nous avons pris notre repas bien mérité après tant de visites. |
De la pieuvre pour moi. |
De l'aubergine pour L'Autre. |
et encore plus...
Ce n'était pas trop mal pour une deuxième journée,
j'espère que vous avez apprécié.
Ce n'est plus un blog, c'est une encyclopédie ! On a l'impression de parcourir les salles de musées avec vous... Merci !
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