Accompagnement musical
J’ai l’habitude de commencer mes
pages par une suggestion musicale, des fois par plus d’une, pour vous mettre dans
l’ambiance, pour relever une anecdote particulière sur la situation ou le lieu, ou pour vous faire comprendre dans quel état d’esprit je me trouvais lors de
cette pérégrination ou de l’écriture de mon blogue. Cette fois-ci, j’aurais
préféré mettre ma proposition d’accompagnement musical qu’à la fin de la présente
page. Pourquoi ? Parce ce que, c’est un événement à la toute fin de notre séjour
à Lecce qui s’est imposé dès lors comme suggestion incontournable et parce que
j’ai coutume d’écrire mon blogue de façon chronologique. Vais-je vous la
raconter tout de suite ? Vais-je vous faire poireauter ? Qu’en pensez-vous ? Il
vous faudra attendre, car l’expectative fait monter le désir. D’ici là, je vous
propose d’écouter une chanson de Nek.
Ce n’est pas la première fois que je vous propose une chanson de ce chanteur, car
je l’avais déjà fait au début de l’année quand je vous ai parlé du palmarès
2015 du Festival de Sanremo, dans une de mes pages sur le Carnaval de Venise.
Nek – Io ricomincerei
Comme le dit la chanson de Nek, moi
aussi io ricomincerei (je recommencerais)… n’importe quand un séjour
à Lecce.
Les Pouilles 3 – Lecce
Je voulais vous faire un cadeau
pour Noël et celui-ci aurait été la présente page sur Lecce. Mais je ne sais pas ce qui s’est passé,
je n’ai pas pu le faire à temps… Était-ce dû à un certain état de spleen
hivernal causé par un hiver, jusqu’à présent, sans neige ? Ou bien à une petite
« proscratinatite » ? Je ne
le sais pas, mais les étrennes peuvent tout aussi bien servir à souligner l’arrivée
du Nouvel An. C’est donc par une journée de vraie tempête de neige (la première
de l’hiver) que je commence la rédaction de celle-ci.
Orphée ramenant Eurydice des Enfers (1861) Jean-Baptiste Camille Corot (Paris 1796 – † Paris 1875) Source : wipipedia.com |
Enfin, nous arrivons à Lecce, surnommée « la Florence du baroque », principal but de notre voyage
de l’été dernier dans le Mezzogiorno italien. Mais avant de pouvoir jouir de l’allégresse
dorée du barocco leccese (baroque de Lecce), il nous aura fallu au
préalable effectuer une descente aux Enfers à Oria. Mais n’ayez crainte, L’Autre et moi, tels deux Orphée,
avons pu remonter sains et saufs du Royaume d’Hadès, dieu grec des Enfers et des
morts. C’est grâce à notre pugnacité et fort de notre expérience récente dans
les grottes de Castellana (Les Pouilles 1) – car nous n’en étions pas à notre première catabase (descente
dans le monde souterrain) – que nous sommes revenus des ténèbres en héros
épiques extatiques et prêts à fondre comme neige au soleil devant tant de sublimes
beautés que recèle la capitale du Salento.
Mais avant de débuter avec le
récit de nos aventures, permettez-moi de vous faire une autre suggestion
musicale. L’évocation de notre descente aux Enfers à Oria m’a fait me souvenir
du magnifique opéra Orfeo ed Euridice (Orphée et Eurydice), du compositeur Christoph Willibald Gluck (Erasbach
[Bavière] 1714 – † Vienne 1787) et du librettiste italien Ranieri Simone Francesco Maria de Calzabigi, dit Ranieri de’ Calzabigi (Livourne 1714 –
† Naples 1795), créé à Vienne le 5 octobre 1762. C’est un de mes opéras
préférés, car je suis tellement baroque. Mes lecteurs assidus se souviendront que L’Autre et moi avons
assisté à une représentation de cet opéra au Stavovské Divadlo (Théâtre
des États) lors de notre visite à Prague, en
décembre 2013. Aussi pour ceux qui, comme moi, aiment le timbre et la tessiture des contre-ténors
(j’espère que vous avez apprécié ma suggestion musicale de la précédente et deuxième page sur
les Pouilles), je vous offre
donc pour la Saint-Sylvestre cette magnifique version, toute baroque, de cet
opéra par l’orchestre et l’ensemble tchèque Collegium Vocale 1704 qui a été captée au Château
de Český Krumlov.
Oria
En route vers Lecce, nous
avons décidé de faire un arrêt à Orio
pour prendre notre petit-déjeuner et y faire une promenade dans le dédale des
ruelles en pente de son cœur médiéval. Nous ne nous sommes pas rendus jusqu’au
château construit par Frédéric II (entre 1227 et 1233) qui domine le
bourg car nous pensions qu’il n’était pas ouvert au public, mais nous avons néanmoins
déambulé dans le Quartiere Ebraico (quartier juif remontant au Moyen Âge) et
fait une visite, un peu déroutante, dans la cathédrale à la façade baroque et couronnée d’une coupole aux tuiles polychromes. Sa décoration intérieure est
magnifique, tout de marqueterie de marbre polychrome, et comprend plusieurs
toiles de l’école napolitaine du XVIIIe siècle. De par son plan basilical, à l'image de Saint-Pierre de Rome, et de son élégante décoration, les habitants du bourg aiment bien surnommer leur cathédrale, la San Pietro in Piccolo. Mais le meilleur et
le plus lugubre se trouvait dans sa crypte – construite en 1484 comme un lieu
de prière à la mémoire de tous ceux qui ne sont pas revenus de la bataille
contre les Turcs en Terre d'Otrante (en 1480-1481) – où L'Autre et moi sommes descendus (comme
Orphée aux Enfers).
En effet, c’est dans ce lieu que sont conservés, placés debout dans des niches (22 au total) en un macabre alignement, les corps
momifiés des membres laïques de l’Arciconfraternità della Morte (confrérie
de la mort). Cette confrérie existe toujours aujourd’hui, mais n’ayez crainte, car
elle œuvre maintenant que dans le domaine caritatif et, de plus, les membres
de celle-ci, une fois morts, ne sont plus momifiés et exposés comme leurs
prédécesseurs. Il faut en remercier Napoléon Bonaparte qui par l’édit de
Saint-Cloud du 12 juin 1804 (mis en place en 1806 dans les Républiques
italiennes napoléoniennes) a interdit la momification, sauf qu’à Oria cela a
perduré clandestinement encore pour une cinquantaine d’années. La preuve, c’est
que sur les onze momies encore visibles dans la crypte, une seule date d’avant
l'édit de Napoléon. Les dix autres momies sont ultérieures à 1804 et le dernier
frère qui a subi le processus de momification a été Michele Italiano, qui est
décédé en 1858. Si vous voulez, je peux aussi vous décrire le processus de
momification, mais je pense que les âmes sensibles n’apprécieraient pas
beaucoup. À la place, j’aime mieux conclure sur Oria en soulignant que nous avons beaucoup apprécié notre visite de ce bourg authentique, chaleureux
et non encore envahi par les touristes.
Une dernière prière avant de descendre aux Enfers. |
Le symbole sur la porte d'entrée de la crypte est sans équivoque. |
Aperçu de la crypte de l’Arciconfraternità della Morte. |
Haie d'honneur ou d’horreur !?! |
Non merci, ce n'est pas pour moi cette forme d'éternité.
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Stalles utilisées lors des réunions de la confrérie dans la salle au-dessus de la crypte. |
Boîte de scrutin utilisée lors des réunions de la confrérie. |
Le Christ transportant
sa croix
Statue pour procession (grandeur
nature) en papier mâché.
Cela annonce Lecce.
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Notre promenade dans le bourg nous a permis de voir de beaux bâtiments... |
... aussi quelques portes...
... et deux beaux heurtoirs.
J'aime toujours. |
Qui s'y frotte s'y pique... ou même à Oria l'amour se cadenasse où il peut.
À Oria aussi l'on fait de la céramique,
comme entre autres chez Antonio Palazzo.
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Ce propriétaire ne veut pas que le facteur se trompe d'adresse...
ou bien, il est marchand de céramique...
ou bien, il fait une fixation sur le nombre quinze.
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Lecce
"Lost in Space" |
Dès notre entrée dans la ville de
Lecce je me suis senti comme arrivant à Florence, non pas par la beauté et le raffinement de ses monuments baroques, mais bien à cause de la difficulté à s’y
retrouver dans le labyrinthe des rues (le plus souvent à sens unique ou fermées
à la circulation) de son centre historique, afin de nous rendre à notre hôtel
avec le véhicule. Mon travail de copilote a bien été utile pour nous rendre
jusqu’à 100 mètres de l’hôtel, mais arrivé au dernier virage à effectuer (dans
une rue, je devrais plutôt dire une ruelle), la voie était encombrée par les
sofas et tables d’un bar voisin dont la terrasse débordait sans gêne sur la
moitié de la rue !?! Impossible d’y passer avec l’auto. Impossible aussi de
pouvoir continuer, car à partir de cette intersection, la rue, sur laquelle nous
étions, devenait un sens unique à contre sens. Quoi faire ?!? Par où passer !?! L’Autre de dire : « Reste dans la voiture, je vais
aller à pied à l’hôtel pour leur demander comment faire pour s’y rendre avec
l’auto ». C’est bien beau, mais comment aurais-je pu faire autrement,
car il l’avait garée, pour ne pas dire coincée, entre deux bornes et la rangée de
sofas, qu’il m’était impossible d’ouvrir ma portière ? Avoir su le temps qu’il
prendrait pour revenir et si le bar avait été ouvert, j’aurais eu le temps de
prendre un Aperol Spritz en l’attendant. Une fois de retour à
l’auto, je lui demandai : « Coudonc, as-tu visité toutes les chambres de
l’hôtel avant de revenir me sortir de ce pétrin ? ». L’Autre de répondre : « Ben non, seulement quatre…
C’t’une joke !... Mais je sais comment faire pour nous rendre à l’hôtel, je
n’ai plus besoin d’un copilote qui ne sait pas lire un plan de ville et nous
dirige directement dans une impasse. » Pensez-vous que j’ai été choqué par son
commentaire ? Pas le moins du monde, car ses sarcasmes ne m’atteignent pas et
glissent comme l’eau sur le dos d’un canard. Je suis peut-être un copilote
discutable, mais ce n’est pas moi qui, en marche arrière, suis revenu sur la
place principale de Lecce (en tournant par deux fois en sens contraire dans un
sens unique), pour prendre un autre chemin et pour à la fin nous retrouver dans
une autre impasse !?!... Nous étions comme Perdus
dans l'espace (en référence à
l'image ci-dessus – il faut l'agrandir et bien observer pour comprendre le sens
caché ou bien pour vous faire apprécier cet exemple de Street Art au fond d'une impasse. Décidément, il y en
a beaucoup à Lecce). « Mais,
mais, c’est par ici que les gens de l’hôtel m’ont dit de passer. »,
dixit L’Autre. Mais par le temps
que je savourais ma petite victoire, le conducteur d’un camion est revenu à son
véhicule et est reparti dégageant ainsi le seul accès (qu’il bloquait) pour nous rendre sur la piazza au fond de laquelle se trouvait notre hôtel, le Patria Palace Lecce. Bienvenue à Lecce !
Autant j’ai été long à vous décrire
notre arrivée à Lecce, je devrai être bref pour le reste, si je veux pouvoir
mettre la présente page en ligne d’ici la fin de la journée. Comme nous sommes
le 31 décembre, il y aura donc deux comptes à rebours pour moi aujourd’hui,
celui de la mise en ondes de cette nouvelle page sur mon blogue et celui du
décompte des dix dernières secondes de l’ultime minute de 2015. J’ai déjà hâte
aux bulles. Ce sera facile et rapide, car L’Autre et moi avons absolument tout
adoré de Lecce. Cela aura été un coup de foudre encore plus grand que celui que
nous avons eu pour Martina Franca, car il est impossible de ne pas aimer ces deux villes.
Une fois les valises déposées dans
la chambre (très spacieuse, avec deux salles de bain), nous sommes donc partis à la découverte de cette città chiesa, ville-église, car le
vieux centre en compte plus de 23. À peine sortis de l’hôtel nous sommes
éblouis par la beauté de la basilique Santa
Croce (peut-être l’une, sinon la plus belle, des églises de la ville, même
avec la présence d’échafaudages) qui se trouve juste devant nous. Comme le dit
le Guide Bleu à propos de Santa
Croce : « c’est l’expression la
plus ébouriffée du baroque de Lecce ». « C’est un vrai régal pour les yeux ! », comme le mentionne
Le routard. « Vous tomberez en pâmoison devant tant de beauté »,
dixit CamiloMondo, car sa façade est
le plus beau rideau de scène qui soit pour vous "introduire" dans le décor aussi théâtral
qu’humoristique du barocco leccese, omniprésent dans son vieux centre. Et ce n’était
que nos premiers pas dans la ville. Imaginez l’effet que cela peut
produire si vous y passez trois jours à déambuler nonchalamment dans cette
labyrinthique cité dont les façades des palais, des églises et même des maisons
modestes sont ornementées de frises et colonnes sculptées, aussi de cariatides,
d’angelots ou d’un bestiaire varié, le plus souvent insolite. Il y a des
chances que votre cœur s’emballe un peu, que vous ayez quelques vertiges, voire des hallucinations. Suis-je en train d’insinuer qu’il pourrait exister un « Syndrome
de Lecce », au même titre que le Syndrome de Florence,
plus connu sous le nom de Syndrome de Stendhal ? Pourquoi pas,
Lecce est bien la Florence du Mezzogiorno. Si c’est le cas et si c’est moi qui viens
de le diagnostiquer pour cette ville (pour avoir ressenti ces symptômes), ne
pourrait-il pas aussi s’appeler « Syndrome de CamiloMondo ».
Mais n’ayez crainte, car ce n’est qu’une blague. C’est ma façon de vous faire
comprendre que j’étais heureux, en état de transe semi-constant et nimbé par
la lumière de la ville d’une nuance blond caramel ou d’une couleur ambrée
similaire à celle du miel, provenant de la pierre de Lecce qui a servi à bâtir
ce si beau décor.
Pour être plus terre-à-terre, nous
avons aussi bien mangé à Lecce. Malheureusement, ma mémoire me joue des tours
et, pressé par le temps (tic-tac, tic-tac, le temps file si vite), je n’arrive
pas à me souvenir des restaurants où nous sommes allés. Mais s’il y a une chose
dont je me souviens très bien ce sont des gelati (glaces) de chez Natale
et de chez Martinucci. Lesquelles
sont les meilleures ? Elles sont toutes délicieuses. Nous faisions notre passeggiata
(promenade) quotidienne entre l’un et l’autre, incapable de résister à la
tentation. Aussi, pour une bouffe sur le pouce, une pointe de pizza de chez Pizza & Co vaut la peine de faire le pied de grue en attendant son tour.
Vous verrez, vos papilles gustatives ne s’ennuieront pas de celles de Naples.
Du point vu achats, nous avons
déniché quelques belles trouvailles d’objets d’art et d’artisanat local (comme chez
Artègo),
avons dégusté (et acheté) des bons vins, fromages et saucissons (chez La Lupa – la dame qui nous a servi et guidé dans la belle et grande variété
des produits régionaux était d’une affabilité exquise) et pour le cadeau de la
mère de L’Autre, l’achat d’un personnage en cartapesta (littéralement : « papier
écrasé », mais une technique qui s’apparente à celle du papier mâché – une
tradition à Lecce et qui remonte à plusieurs siècles, mais son âge d’or coïncide
avec celui de l’art baroque et de la Contre-Réforme, au XVIIe s.) chez
Claudio Riso.
Maintenant les photos...
Partie de la façade de Santa Croce.
|
Porte d'entrée principale de la chiesa Sant'Irene
|
Portail gardé d'un lion ailé de la petite église S. Marco (1543) Venise n'est jamais loin ! |
Juste avant d'arriver à la Piazza del Duomo. |
L'entrée latérale du Duomo (en face),
aperçu du campanile (à g.) et
une partie de la façade du palais du Séminaire (au
fond à d.). |
Ça se bouscule au portillon pour un morceau de la croix ! |
Pavement et mur simplement ad"Or"ables. |
Détail de la décoration dans la chiesa di Sant'Irene.
De grâce, ayez pitié... tant de beautés vont me tuer. |
Une Sainte Lucie (en cartapesta) en martyre... on dirait que les flammes du bûcher ne peuvent l'atteindre. |
Carré de Lecce – 1 |
Carré de Lecce – 2 |
Carré de Lecce – 3 |
Carré de Lecce – 4 |
L'école d'art n'est pas loin. |
Quand les murs servent de planche à dessin.
Sans titre. |
L'envie était trop forte. |
Illustrations de l'art de la cartapesta.
Une petite pensée pour mon amie la Comtesse qui collectionne les soupières. |
En se promenant... |
par les petites rues et ruelles... |
... on peut faire de surprenantes découvertes (comme ici le théâtre romain). |
Prière de ne pas déranger. |
"Chien stupide"
|
Verres colorés - Matériel. |
Portail mité. |
La beauté n'est pas que dans la grandiloquence du barocco leccese.
À la recherche...
... d'un détail. |
Je suis toujours à la recherche d'une patine... |
... ou de détails... |
... comme ces heurtoirs...
... ou encore celui-ci... |
Je commence vraiment à avoir une fixation sur les portes et les heurtoirs.
Il est plus que temps que la porte se referme
sur Lecce avant de devenir trop obsédé.
sur Lecce avant de devenir trop obsédé.
Et l’anecdote… Ça vient ? Je ne l’ai pas oubliée, la voici : le matin de notre départ, nous étions à finaliser le paiement de notre note à la
réception (où il y avait deux réceptionnistes, le concierge, le voiturier –
avec les clés de notre voiture – et une autre personne de l’administration,
mais aucun autre client). Le service était affable et rapide. Le personnel souhaitait savoir si nous avions apprécié l’hôtel et la ville. Il ne
restait plus qu’à recevoir la copie de notre facture réglée, quand un silence
se fit à l’approche de deux autres clients. Tous les regards du personnel se
sont dirigés vers ceux-ci et surtout sur l’un des deux. C’était comme si L’Autre
et moi n’existions plus !?! La réceptionniste qui s’occupait de nous se
transforma en statue de sel (notre facture à moitié pliée dans ses mains). Des coups
de coude et des échanges en sourdine entre les membres du personnel allaient
bon train. L’Autre se retourna pour voir qui étaient ces deux personnes.
Moi j’étais dans ma bulle, encore obnubilé par les beautés de la ville. Il se
tourne vers moi et me dit : « Tiens,
on dirait bien que c’est quelqu’un de connu. Sa tête me dit quelque chose ».
Interpellé par L’Autre, je sors de ma torpeur et dirige mon regard vers ledit-inconnu-célèbre-que-tout-le-monde-regarde
et de répondre tout de go : « Mais,
c’est Nek ! ». Trente
secondes plus tard, tout le personnel était autour de lui demandant de se faire
prendre en photo avec lui ou bien lui demandant un autographe. L’Autre
aucunement surpris que je reconnaisse le chanteur, parce qu’il sait que je
passe mon temps à écouter de la chanson italienne, me dit : « Vite, vas-y ! je vais te prendre en
photo. » Et moi de lui répondre : « Un instant, j’aime beaucoup ce qu’il fait, mais je ne suis pas un
fan fini et loin de moi l’idée de faire un égoportrait ou de me faire prendre
en photo avec lui. » Je n’aurais probablement pas dit la même chose si
« La vedette » avait été
Tiziano Ferro. Suite à cette anecdote, je vous propose une autre chanson de Nek
– Se
telefonando – qui était son succès de l’été 2015.
Nek – Se telefonando
Bonne et
heureuse année 2016 !
Que se passe-t-il ? Pas de nouvelles pérégrinations depuis trop longtemps déjà... On s'ennuie de Don Camillo et de l'autre. Que deviennent-ils ? Où sont-ils ?
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