Comment débuter
sans vous offrir mes excuses pour cette absence si longue ? Je l’avoue, j’avais
voulu prendre une petite pause à la suite de ma dernière page publiée, je
pensais à quelques jours, par contre jamais je ne l’avais envisagée interminable
à ce point. Peut-être, vous faites partie de ceux qui ont même ressenti celle-ci
comme un abandon de ma part. Certes, je vous ai délaissés pour un temps, mais
je n’ai cessé de penser à vous et de vous aimer. Peut-être, aussi, vous trouvez-vous
en manque d’historiettes, de patines, de portes, de carrés, etc. provenant des
pérégrinations de L’Autre et moi-même, néanmoins, ne pensez pas que je n’ai pas également
souffert de cette absence bloguesque. Au demeurant, le feuilleton reprend
maintenant, là où il avait cessé il y a quinze mois. De grâce, considérez ceci
comme mon « acte de contrition »
envers vous, fidèles lecteurs de CamiloMondo.
Accompagnement musical
À tout seigneur
tout honneur, comme je vous avais laissés la toute dernière fois sur une
chanson de Nek,
je rouvre le bal avec une autre : Unici, car oui, en effet, nous
sommes Uniques. Je suis d’autant plus ravi de vous la proposer, que j’ai une
pensée pour mes amis Linda et Pierre qui se trouvent en ce moment à Los Angeles
(premières images du vidéoclip) :
Nek — Unici
Un cadeau c’est
bien, deux c’est encore mieux. Pour me faire pardonner, je vous offre aussi la
chanson Potremmo ritornare de Tiziano
Ferro, le nec plus ultra des
chanteurs italiens (selon moi – pour ce que ça vaut, direz-vous), tirée de son plus
récent album Il mestiere della vita, que j’ai acheté à Florence, la journée
même de son lancement, le 2 décembre dernier. Moi aussi durant mes promenades et randonnées, à l’instar de Tiziano, j’ai souvent pensé que Nous pourrions revenir… insieme
(ensemble). En passant, l’enregistrement de cet album fut réalisé à Los
Angeles. À coup sûr, c’est dans l’air du temps, d’autant plus que moi aussi je
suis allé en Californie, à San Diego non à L.A., la première semaine de mars de
cette année. Je reviendrai sur ces deux voyages en temps et lieu.
Tiziano Ferro — Potremmo ritonare
Les Pouilles 4 — Suite et fin
J’aurais aimé vous faire partager mes impressions de la visite des
beaux villages côtiers de la péninsule salentine (le Salento, la pointe du
talon de l’Italie, la partie la plus méridionale des Pouilles) :
- Nardò, petite ville qui après le tremblement de terre de 1743 s’est reconstruite pour devenir un écrin au décor tout baroque.
- Gallipoli, la « belle ville » en grec, ancienne cité de l’époque byzantine, nichée sur son île, mais ancrée par un seul pont à la terre ferme (un autre coup de cœur pour L’Autre et moi). Impossible de faire cinq pas sans vouloir prendre photo sur photo.
- Santa Maria di Leuca, c’est la pointe de l’aiguille du talon. On y voit plusieurs jolies villas de front de mer. À regarder au large, on pourrait croire que Corfou est à portée de main, un autre saut, et l’on se retrouve en Grèce continentale.
- De Leuca à Otrante (Otranto), par la route en corniche donnant sur la côte Adriatique, l’un des plus beaux itinéraires du Salento.
- Otrante, ancien port achalandé à l’époque byzantine (les Vénitiens, les Dalmates et les Levantins y faisaient régulièrement escale), est devenue une station balnéaire très appréciée par les Italiens, mais pas uniquement. Une visite de sa cathédrale vaut aussi le détour.
Le café glacé que L'Autre m'a offert à Gallipoli pour m'aider à avaler la pilule. |
Balivernes ! diraient certains, la belle affaire ! affirmeraient
d’autres. Je vous propose un menu appétissant en guise de mise en bouche, sans suite
descriptive comme plat principal et qui plus est je vous laisse en plan. Si vous
êtes déçus, vous commencez peut-être à comprendre un peu dans quel état je me
retrouvais au début de cet itinéraire dans le Salento. Car, imaginez-vous, mon
appareil photo a rendu l’âme dès que j’ai voulu prendre la première photo à
Gallipoli. Panique en la demeure, j’étais tétanisé. Une neurasthénie passagère
(au moins une heure ou deux) m’a fait perdre ma joie de vivre et m’a déprimé. J’ai
même envisagé interrompe sur-le-champ notre voyage. L’Autre, fin stratège, me
connaissant un peu, n’osait intervenir dans l’instant pour me soutenir, me
consoler, sachant que cela ne servirait strictement à rien. Seul le temps mettra
un baume sur mon malheur. J’aurais pu réagir tel Vulcain, dieu romain du feu et des volcans. Non ! Je me sentais
davantage comme Apollon, dieu romain ou grec (au choix) du soleil et des arts, mais émasculé, incapable de jouir de tant de
beautés. Pour un thésauriseur d’images (photographiques) comme moi, c’est le
pire châtiment qui soit. Ciel ! Comment vais-je survivre ? Il
nous restait une semaine à faire en Italie (la côte Adriatique avec entre
autres la ville de Bari, le Gargano, et enfin Rome) et une autre dans les
Baléares, en Espagne. C’est une journée plus tard que j’ai réalisé que je pouvais
utiliser mon vieux téléphone intelligent pour prendre des photos, c’est à se
demander qui des deux, lui ou moi, qui était le plus « smart ». Voici donc en vrac les
rares « daguerréotypes » (car la qualité des photos est plus que discutable) de
notre fin de séjour en Italie à l’été 2015.
Portes et heurtoirs
Polignano a Mare (embarcations et carrés)
Plafond doré de la crypte ci-dessous, céramiques et vitraux modernes de l'église. |
L'Autre au centre de la cour du château essayant de photographier l'octogone parfait ou bien en train de faire une petite sieste. À vous de choisir. |
Un peu d'art... sacré... et de rue
Pour conclure et vous remercier de votre patience
À très bientôt !
Me croyez-vous ?
Me croyez-vous ?
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