Eh les amis, je suis de retour et dangereusement. Il est vrai qu’hier, j’ai eu quelques problèmes digestifs, dont nous n’avons pas pu identifier la source, mais j’ai survécu !! Par moment, je pensais qu’un troupeau d’éléphants m’était passé dessus. Mais même dans mes douleurs quasi inhumaines, j’ai trouvé à rire en pensant que lors de ma séance de libération des grandes chutes provenant de mes entrailles, à la scène célèbre du film « The Meaning of Life » de Monty Python, où la personne (gros pachyderme) attablée à un chic restaurant demande « for the bucket »… mais oups !!, il n’y avait pas de bucket dans mon cas et ce fut la cata !?!
Aujourd’hui, le duodénum va beaucoup mieux (et ce dans les deux sens).
Nous sommes partis tôt ce matin pour nous rendre à notre troisième étape du voyage en Namibie, soit la ville de Lüderitz (ville, il faut le dire vite), car c’est très petit, c’est davantage un gros village, et je pense au quatrième rang dans le pays (n’oubliez pas que la population totale du pays n’est que de 2,2 millions d’habitants). Ce qui frappe en passant ou en arrivant dans les différents villages et villes est de constater que la pauvreté n’est pas un stigmate aussi apparent que dans certaines villes d’Afrique du Sud. C’est certain, ils ne sont pas riches, mais les communautés se tiennent et les services (école, commerce, hôpital, gouvernements local et national, etc.) sont présents et très bien fonctionnels.
Aujourd’hui, le duodénum va beaucoup mieux (et ce dans les deux sens).
Nous sommes partis tôt ce matin pour nous rendre à notre troisième étape du voyage en Namibie, soit la ville de Lüderitz (ville, il faut le dire vite), car c’est très petit, c’est davantage un gros village, et je pense au quatrième rang dans le pays (n’oubliez pas que la population totale du pays n’est que de 2,2 millions d’habitants). Ce qui frappe en passant ou en arrivant dans les différents villages et villes est de constater que la pauvreté n’est pas un stigmate aussi apparent que dans certaines villes d’Afrique du Sud. C’est certain, ils ne sont pas riches, mais les communautés se tiennent et les services (école, commerce, hôpital, gouvernements local et national, etc.) sont présents et très bien fonctionnels.
Notre trajet aujourd’hui nous a fait passer par des routes dont les paysages
étaient très changeant, même si passablement désertique. Quand l’on pense
désert, on pense plus souvent à un désert de sable, comme le Sahara. Mais les
déserts peuvent prendre une très grande variété de formes tant sableux,
rocheux, que salins. Aujourd’hui, nous sommes passés du Far West américain à une
petite virée sur la lune pour, par la suite, effectuer une petit détour par Mars, traverser des plaines désertiques
absolument magiques (où l’on retrouve la seule horde de chevaux sauvages en Afrique
– voir photo), pour finalement arriver dans des bourrasques de vent à couper
les cornes des bœufs dans la périphérie de Lüderitz, petite bourgade
recroquevillée entre les amas de rochers dénudés et une baie, ouverte sur l’océan
Atlantique. Le paysage ici est désolant, mais en même temps hypnotisant.
Le Far West américain ou le Far West namibien ?
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Heure de pointe sur la route déserte.
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Cheval sauvage du désert du Namib. |
Beaucoup de monde au point d'eau.
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Notre première épave de bateau !
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Je pensais que les flamands préféraient
les eaux calmes. |
Nos premiers flamands roses.
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Nous logeons dans un hôtel directement sur le bord de la mer… et si je voulais, je pourrais mettre mes pieds dans l’eau glacée à partir de notre balcon. Les vagues frappent les enrochements et L’Autre se demande si j’arriverai à dormir avec tout ce brouhaha.
Nous avons fait un tour dans les environs pour voir tous les attraits touristiques
du coin, mais fiez-vous à nous, il n’est pas nécessaire de réserver vos
prochaines vacances pour venir à Lüderitz. Ce qui sauvera peut-être la donne,
et je l’espère hardiment, c’est notre journée de demain que nous passerons à la
ville fantôme de Kolmanskop, qui se trouve dans le parc national de Sperrgebiet.
L’Autre – Je vous le confirme, notre patient est tout à fait remis.
Au déjeuner, le café n’était pas bon, en route, il a sursauté lorsque j’ai pris
une courbe un peu vite, et il a critiqué mon approche aux différents dos d’âne
de la ville… bref, tout est redevenu normal, et c’est tant mieux ainsi !
Contente de lire que tu te portes mieux, Camil. Comme c'est une aventure africaine, vous deviez (il le fallait) rencontrer quelques obstacles... Heureusement, ils sont maintenant derrière vous. :)
RépondreEffacerVous avez croisez le plus beau des trafics! Si seulement les banlieues de Montréal étaient elles aussi peuplées ainsi... ;)
Je suis dans mon bureau et je me demande si mon décorateur (le meilleur en ville, l'oeil absolu!) me laisserait mettre une photo de flamants dans ma pièce déjà rose. :)
Marie-Christine :)