samedi 20 juillet 2013

Quand l’imprévisible se réalise.

Comme je vous l’ai dit ce matin (pour le message qui aurait dû être posté hier), j’avais connu des problèmes de connexion… pour des raisons de codes d’accès erroné, de nom d’utilisateur pas reconnu, du fait que nous avions changé d’hôtel du Zambezi au Royal Livingstone et aussi à cause de ma mémoire défaillante (là, je ne suis pas très surpris… il ne faut quand même pas mettre tous les blâmes sur l’Afrique !!!), etc… Au moins, premier miracle de la journée et juste avant le petit déjeuner, la jolie dame de la réception (dont le parfum était embaumant) m’a généreusement remis sur la planète web (je suis certain que mon amie Linda – et son mari Pierre - comprennent le désarroi de cette dame qui a dû me trouver complètement analphabète face à cette technologie des pays riches !!!). Toujours est-il, que j’ai pu enfin vous envoyer le message d’hier.

Une fois repus et connectés, nous sommes allés rencontrer l’autre belle dame du comptoir des activités pour réserver notre visite de l’île Livingstone pour une excursion de quelques heures au beau milieu du fleuve Zambezi et des chutes. On avait beau être dans un hôtel cinq étoiles, tout était complet pour la journée. Seulement 16 personnes à la fois pouvaient aller sur l’île, soit pour une visite matinale, pour le lunch ou pour le 5 o’clock tea. On avait eu tout le temps nécessaire pour réserver cette excursion au cours des deux premiers jours, mais trop imbéciles que nous étions, on a attendu !!! À looser, looser et demi !! Mais comme nous n’acceptons pas de NON pour réponse, je suis allé parler au capitaine du bateau (chaloupe à moteur) qui conduisait les visiteurs sur l’île (ce n’était pas un exploit, car l’embarcadère est situé sur les rives de notre hôtel). Après plusieurs palabres et pieux mensonges, un deuxième miracle s’est produit : il a accepté de nous prendre en sus pour le tour du 5 o’clock tea. Il nous ne restait plus qu’attendre à     15 h 15 pour le départ.

D’ici là, nous sommes retournés sur les sentiers des chutes pour reprendre d’autres photos et pour se promener dans la brousse, à la recherche des girafes – pour vous prouver que nous en avions vues –, mais la seule chose que nous avons vue, pour ne pas dire les seules choses que nous avons recueillies, ont été des pierres pour mon amie Joanne. De retour à l’hôtel, L’Autre a pris un bain de soleil, pendant que je lavais et triais les différentes pierres.

Enfin 15 h 10… nous nous rendons au débarcadère et là la jolie dame du comptoir des activités et le capitaine nous confirment qu’ils vont nous embarquer et demande de payer comptant, car cela sera « sans preuve d’achat ou reçu » pour être certain que les employés du parc ne se fassent pas blâmer (il ne faut pas oublier que les chutes sont dans un parc national). Ils nous demandent donc 1 150 comptant (pas d’enveloppe brune nécessaire) – non pas des dollars US, mais 1 150 KZ (Kwacha Zambiens)… ce qui représente 230 $US. Jusque-là, nous pensions payer en réservant par le centre d’activités et de faire mettre les frais sur le compte de notre chambre. Grosse erreur ! Il fallait payer comptant et sur le champ !?! Pensez-vous que nous avions sur nous les 1 150 KZ demandés, surtout que nous allions en excursion sur une île et sur le bord des chutes... les risques d’être mouillé étant inévitable. Dans les faits, nous avions sur nous que 30 $US et que dans la chambre nous avions que 40 $US supplémentaires et, naturellement, aucune devise locale.

À cette étape, je voulais abandonner notre excursion sur l’île, mais L’Autre a décidé, après discussion avec les différentes parties en cause, de courir à la chambre, de récupérer ses cartes de guichet et d’aller en navette au guichet automatique le plus près (localisé à l’hôtel Zambezi) avec un sbire local, habillé en costume typiquement zambien (une robe rouge).

C’est une course contre la montre qui démarre à ce moment… car, même s’ils étaient pour nous attendre pour l’embarquement, il ne fallait pas prendre des heures pour revenir avec l’argent. Quinze à vingt minutes plus tard, L'Autre revient avec son sbire habillé de sa robe rouge avec dessins d’éléphant en surimpression (mais rassurez-vous, il n’y avait rien d’efféminé dans sa démarche… et Oh My God, il parlait français !!! – ce n’est pas qu’on en avait besoin, mais seulement une autre surprise de l’Afrique) et autre surprise, mais pas vraiment une, le guichet automatique ne fonctionnait pas !*%¬@?!… et l’autre, le plus rapproché, était à au moins 10 km !!! Mais comme il n’y a jamais de problème ici, ils nous ont dit que nous pouvions quand même partir pour l’île et qu’une fois de retour nous irions avec le guide officiel du parc au guichet automatique le plus près pour que l’on puisse retirer l’argent nécessaire pour le payer. OK, on peut partir !!

Pour notre court séjour sur l’île, nous avons beaucoup aimé… mais les détails arriveront seulement au retour.

Au final et au retour de l’île, nous avons pu payer les non pas 1 150 KZ, mais bien 1 265 KZ, car le taux de change n’était plus le même. Je ne vous en dis pas plus, car cela est une autre Aventure de L’Autre & Camilo en Afrique… et je vous la conterai peut-être une autre fois... si vous êtes sages !!

Hier soir - Devine qui vient dîner ?

Vue des chutes de l'île Livingstone.

Le photographe à l'oeuvre.
Photo : L'Autre. Tous droits réservés.

Une dernière vue des chutes Victoria.


2 commentaires:

  1. Camilo (ça va te rester ce nom-là !), tes photos sont splendides, vraiment !

    J'anticipe la suite avec beaucoup d'impatience...

    Bisous à l'Autre,

    Linda XX

    RépondreEffacer
  2. Salut,

    Il va y avoir un petit relâchement dans les photos des prochains jours, car des bisous j'en aurais pris des douzaines... sur mon lit de mort !!! Voir En communion avec la terre.

    Camil.

    RépondreEffacer