Comme je vous l’ai dit ce matin (pour le message qui aurait dû être
posté hier), j’avais connu des problèmes de connexion… pour des raisons de
codes d’accès erroné, de nom d’utilisateur pas reconnu, du fait que nous avions
changé d’hôtel du Zambezi au Royal Livingstone et aussi à cause de ma mémoire
défaillante (là, je ne suis pas très surpris… il ne faut quand même pas mettre
tous les blâmes sur l’Afrique !!!), etc… Au moins, premier miracle de la journée et juste avant le petit déjeuner, la
jolie dame de la réception (dont le parfum était embaumant) m’a généreusement remis
sur la planète web (je suis certain que mon amie Linda – et son mari Pierre -
comprennent le désarroi de cette dame qui a dû me trouver complètement
analphabète face à cette technologie des pays riches !!!). Toujours est-il, que
j’ai pu enfin vous envoyer le message d’hier.
Une fois repus et connectés, nous sommes allés rencontrer l’autre belle
dame du comptoir des activités pour réserver notre visite de l’île Livingstone
pour une excursion de quelques heures au beau milieu du fleuve Zambezi et des
chutes. On avait beau être dans un hôtel cinq étoiles, tout était complet pour
la journée. Seulement 16 personnes à la fois pouvaient aller sur l’île, soit
pour une visite matinale, pour le lunch ou pour le 5 o’clock tea. On avait eu tout le
temps nécessaire pour réserver cette excursion au cours des deux premiers
jours, mais trop imbéciles que nous étions, on a attendu !!! À looser, looser
et demi !! Mais comme nous n’acceptons pas de NON pour réponse, je suis allé
parler au capitaine du bateau (chaloupe à moteur) qui conduisait les visiteurs
sur l’île (ce n’était pas un exploit, car l’embarcadère est situé sur les rives
de notre hôtel). Après plusieurs palabres et pieux mensonges, un deuxième miracle s’est produit :
il a accepté de nous prendre en sus pour le tour du 5 o’clock tea. Il nous ne
restait plus qu’attendre à 15 h 15 pour le départ.
D’ici là, nous sommes retournés sur les sentiers des chutes pour
reprendre d’autres photos et pour se promener dans la brousse, à la recherche
des girafes – pour vous prouver que nous en avions vues –, mais la seule chose
que nous avons vue, pour ne pas dire les seules choses que nous avons
recueillies, ont été des pierres pour mon amie Joanne. De retour à l’hôtel, L’Autre a pris un bain de soleil,
pendant que je lavais et triais les différentes pierres.
Enfin 15 h 10… nous nous rendons au débarcadère et là la jolie dame du
comptoir des activités et le capitaine nous confirment qu’ils vont nous
embarquer et demande de payer comptant, car cela sera « sans preuve d’achat
ou reçu » pour être certain que les employés du parc ne se fassent pas
blâmer (il ne faut pas oublier que les chutes sont dans un parc national). Ils
nous demandent donc 1 150 comptant (pas d’enveloppe brune nécessaire) – non
pas des dollars US, mais 1 150 KZ (Kwacha Zambiens)… ce qui représente 230
$US. Jusque-là, nous pensions payer en réservant par le centre d’activités et
de faire mettre les frais sur le compte de notre chambre. Grosse erreur ! Il fallait payer comptant et sur le champ !?!
Pensez-vous que nous avions sur nous les 1 150 KZ demandés, surtout que
nous allions en excursion sur une île et sur le bord des chutes... les risques d’être
mouillé étant inévitable. Dans les faits, nous avions sur nous que 30 $US et
que dans la chambre nous avions que 40 $US supplémentaires et, naturellement,
aucune devise locale.
À cette étape, je voulais abandonner notre excursion sur l’île, mais L’Autre a décidé, après discussion avec
les différentes parties en cause, de courir à la chambre, de récupérer ses
cartes de guichet et d’aller en navette au guichet automatique le plus près
(localisé à l’hôtel Zambezi) avec un sbire local, habillé en costume typiquement
zambien (une robe rouge).
C’est une course contre la
montre qui démarre à ce moment… car, même s’ils étaient pour nous attendre
pour l’embarquement, il ne fallait pas prendre des heures pour revenir avec l’argent.
Quinze à vingt minutes plus tard, L'Autre revient avec son sbire habillé de sa robe
rouge avec dessins d’éléphant en surimpression (mais rassurez-vous, il n’y
avait rien d’efféminé dans sa démarche… et Oh
My God, il parlait français !!! – ce n’est pas qu’on en avait besoin, mais
seulement une autre surprise de l’Afrique)
et autre surprise, mais pas vraiment une, le guichet automatique ne
fonctionnait pas !*%¬@?!… et l’autre,
le plus rapproché, était à au moins 10 km !!! Mais comme il n’y a jamais de
problème ici, ils nous ont dit que nous pouvions quand même partir pour l’île et
qu’une fois de retour nous irions avec le guide officiel du parc au guichet
automatique le plus près pour que l’on puisse retirer l’argent nécessaire pour
le payer. OK, on peut partir !!
Pour notre court séjour sur l’île, nous avons beaucoup aimé… mais les détails arriveront seulement au retour.
Au final et au retour de l’île, nous avons pu payer les non pas 1 150 KZ, mais
bien 1 265 KZ, car le taux de change n’était plus le même. Je ne vous en
dis pas plus, car cela est une autre Aventure de L’Autre & Camilo en Afrique…
et je vous la conterai peut-être une autre fois... si vous êtes sages !!
Hier soir - Devine qui vient dîner ?
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Vue des chutes de l'île Livingstone.
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Le photographe à l'oeuvre.
Photo : L'Autre. Tous droits réservés. |
Camilo (ça va te rester ce nom-là !), tes photos sont splendides, vraiment !
RépondreEffacerJ'anticipe la suite avec beaucoup d'impatience...
Bisous à l'Autre,
Linda XX
Salut,
RépondreEffacerIl va y avoir un petit relâchement dans les photos des prochains jours, car des bisous j'en aurais pris des douzaines... sur mon lit de mort !!! Voir En communion avec la terre.
Camil.