lundi 29 juillet 2013

Du désert à voir rouge !

Chères lectrices et chers lecteurs.

Vous avez été nombreux à me signifier via vos commentaires que vous étiez sans nouvelles. Et bien, prenez quelques instants pour lire ce qui devait vous parvenir hier, dans les pérégrinations de Don Camilo Mondo.

Vue intérieure de la tente.
L’Afrique étant ce qu’elle est, même les Lodges les plus inouïes ne peuvent garantir l’accès Internet sans faille. Le dernier Lodge indiquait bien « accès à Internet », mais encore fallait-il s’approprier férocement le seul ordi disponible pour les résidents dans le lobby puisqu’il n’était pas question ici d’avoir le Wifi jusqu’à notre tente. Oui, oui !! Vous avez bien lu, les deux dernières nuits furent passées dans une tente avec pour fenêtres (sur trois côtés) des ouvertures qui pouvaient se fermer par des panneaux à velcro et la salle de bain bétonnée et carrelée avec le seau dans le douche pour récupérer l’eau, en attendant que l’eau chaude arrive. On ne parlera pas ici de la pression de l’eau de la douche qui varie selon l’orientation du vent, l’humeur du gérant du Lodge, de la migration des oryx ou des autruches… à vous de choisir !! La seule constance : 8 °C, dans la pièce (H... qui peut faire froid des fois !!!). Ainsi, notre campement devenait de loin bien plus cossu (qu’à Fish River) avec son plancher en bois plutôt qu’en béton et donc beaucoup moins froid à la sortie du lit, surtout pour les pipis nocturnes et matutinaux.

De ce Lodge, nous avions trois excusions au menu : le coucher du soleil (un classique), le canyon et, bien entendu, la visite des fameuses dunes de sable rouge.

Arrivée à 15 h 15 au Lodge, nous nous sommes précipités pour le départ (15 minutes après notre arrivée) de l’excursion incluant le coucher de soleil. Celle-ci fût plutôt décevante.

Le lendemain matin, ce fût notre réveil à 5 h 30 par le personnel du Lodge, déjeuner à 6 h et départ pour les dunes à     6 h 30 avec l’observation du lever du soleil… hors de la camionnette (quasi engin blindé !!!). On se les gelait en attendant que finalement, il se sorte le bout du nez de derrière les montagnes. Et hop ! C’est fait !!… On repart à la découverte des dunes rouges de Sossusvlei, hautes de 200 mètres. Les principales sont numérotées – dune No 1, la première !! Ah ! Ah !… on arrête à la dune 45 pour une pratique d’escalade, parce que marcher sur l’arête d’une dune, c’est toute une expérience. D’abord, parce qu’il n’y a aucun garde-fou et que c’est très vite étourdissant de voir la hauteur à laquelle nos pas nous amènent.

Notre slalom de la descente de Big Daddy.
Deuxièmement, parce qu’il y a toujours un vent qui vient pousser le sable dans une direction (dans notre cas, de gauche à droite) et, finalement, parce que le sable envahie constamment nos souliers… la démarche devient de plus en plus ensevelissante !! 30 minutes plus tard, nous repartons à l’assaut de la célèbre dune Big Daddy. La plus haute !!?!! En une heure seulement (le seul temps alloué par nos guides), nous devons l’escalader et redescendre sous un soleil de plomb et une chaleur torride. Munis de la caméra "pro", de l’autre petite caméra, d’une lentille beta (pour ne pas dire pesante), il est clair, selon le guide, que l’on ne peut s’aventurer là-haut, sans bouteille d’eau. Après 100 mètres de marche, nous arrivons à la basse de la dune. On en conclut que les souliers sont de trop. C’est donc pieds-nus que nous foulerons la dune en attachant nos souliers à la ceinture de L’Autre. C’est très beau à voir !?! Après 40 minutes d’ascension, on en ait qu’à la moitié seulement, il faut maintenant penser à revenir. Du haut de la dune, on prend la pente et on se laisse courir en descendant à toute vitesse. Nos pas dans le sable tracent des jolis motifs (voir photo). Plus la descente s’accélère, plus on réalise que les pieds nous gèlent, parce que le sable de ce versant de la dune, qui n’est pas au soleil, est encore très froid.

Ça, c’était hier !!!... Et voici les images pour illustrer notre journée :

Grimper les dunes, un long chemin de Damas !

Les dunes rouges de Sossusvlei.


Nature morte sur la dune.

En route vers Big Danny.

Un "serpent" du désert !!

Aperçu de BIG DADDY.

Signe de la vie animale au beau milieu de la dune.


Non, l'image n'a pas été coupée et ce n'est pas aussi une patinoire, ni de la neige !?!

Détail du sol de la "patinoire" de Dead Vlei.
Dead Vlei (marais mort), un salar surnaturel au milieu des dunes.

L’Autre – 

Quoi de plus « réconfortant » de constater, lors de notre départ vers 6 h 30 (à bord du véhicule d’excursion) que notre voiture garée avait un flat sur le pneu arrière, côté passager… On est en plein désert !!! Où sont les garages ??

Mais, même si le Lodge n’a pas de Wifi, ils ont un très gentil mécanicien qui nous a tout réparé cela pendant que nous prenions l’apéro sur notre terrasse privée… après notre excursion !!... VIVE l’Afrique !!


1 commentaire:

  1. Bonjour Camil,

    Encore une fois, tes photos sont à couper le souffle. Quelle merveille, ce désert! En te lisant, on sent sous nos pieds le sable fin.

    Le marais mort a quelque chose de poétique. Une étrange, rude beauté.

    Est-ce que le désert est aussi silencieux qu'il en a l'air?

    Marie-Christine

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