Accompagnement musical
Comme le
disait Paul Éluard, il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous.
Aujourd’hui, c’est donc dans la ville des mille fontaines (selon L’Autre),
à Rome, que je vous invite à nous rejoindre. Et encore une fois, c’est avec de la
musique de film que j’introduis la présente page. Car, on voit souvent, pour ne
pas dire toujours, au moins une fontaine dans les films italiens (pas
uniquement) dont l’action se déroule à Rome : celle de Trevi, dans La dolce vita ; celles
des Quatre fleuves (place Navona) et de la Barcaccia (place d’Espagne), dans
The
Talented Mr. Ripley ; et celle dell'Acqua Paola, également
connue sous le nom de Fontanone del Gianicolo, dans La
Grande Bellezza. Comme c’était la première fois que nous allions voir cette
dernière fontaine, j’ai pensé reprendre un des plus beaux extraits de la bande
sonore du film :
La Grande Bellezza — David Lang — I lie
(Torino Vocalesemble)
Coïncidence et
non-hasard, c’est un certain Camillo Borghèse, devenu le pape Paul V (1605-1621) qui a commandé cette
fontaine, suite à la restauration de l’aqueduc de Trajan (rebaptisé Acqua Paola). Sur un autre registre, ce
pape avait une vision plutôt rigoriste du droit canonique qui le mit en conflit
avec plusieurs États italiens, dont la république de Venise : en 1605, il
excommunie le doge Marino Grimani, le Sénat et les autres institutions
vénitiennes et peu après la cité est frappée d’interdit. Sacrilège ! un Camillo
qui a osé s’en prendre à Venise. Je suis sans voix, car jamais de sa vie CamiloMondo
ne prononcera un anathème contre la sérénissime république.
Toujours tiré de la
bande sonore de La Grande Bellezza (2013), du réalisateur napolitain Paolo
Sorrentino, — que je préfère appeler « Le déclin de la Dolce Vita », en
référence et en hommage aux films Le Déclin de l’empire américain
(1986) de Denis Arcand et La dolce vita (1960) de Federico
Fellini — voici l’extrait suivant :
Pérotin — Beata Viscera Mariae Virginis
(Vox Clamantis)
Peut-être que
le pape Pie XIII, le jeune pape
(interprété par Jude Law), dans la minisérie The Young Pope (2016), réalisée
par Sorrentino, aurait dû écouter ce chant, cela aurait peut-être élevé le
propos et surtout corrigé le « ton » déviant et « icono-trash » vis-à-vis de la papauté et de l’Église en générale. Je
suis loin d’être un papiste, mais à vouloir trop provoquer, trop choquer, cela énerve
plus que cela diverti. Seules consolations, on voit au début et à la fin de la
minisérie de très belles images de Venise.
Rome
C’est l’aboutissement de nos longues vacances de l’été 2015. C’est
aussi, la fin des pérégrinations de CamiloMondo pour cette même année, quoique
L’Autre
ait poursuivi les siennes, mais ce n’est pas à moi de les décrire. Toujours
sans appareil photo, je vous propose le florilège habituel d’images croquées
sur le vif au fil de nos promenades dans Rome. Vous me trouverez peut-être
laconique, désolé ! Mais pour les insatiables (et voyeurs) qui veulent en savoir
davantage sur nos séjours dans l’urbs aeterna, je vous invite à aller
consulter mes autres pages sur la Ville Éternelle : Rome juin 2012 — Rome juin 2013 — Rome août 2014.
De nos promenades
Fontaine dell'Acqua Paola, également connue sous le nom de Fontanone del Gianicolo |
En passant par le parc de Gianicolo, dans le Janicule.
Un petit conseil d’expert, laissez-vous errer dans Rome et vous serez étonné,
voire ébaubi, par les trouvailles et les découvertes que vous y ferez...
... dont le restaurant où fut créé le célèbre plat de fettucine Alfredo.
Des patines aux couleurs sanguines...
... aux tons chauds qui rappelle le Soleil...
... et l'Aperol Spritz.
La seule journée de tout le voyage où le temps fut couvert.
C'était peut-être parce que Rome s'attristait de nous voir repartir.
Statues des dieux du fleuve Tibère (à gauche) et du Nil (à droite) devant l'immeuble du palais sénatorial de Rome,
localisé sur le Capitole.
L'important c'est le regard.
Affirmation
à laquelle madame Hyacinth Bucket de
la sitcom britannique Keeping
Up Appearances
(Sauver les apparences) ne saurait qu’applaudir.
(Sauver les apparences) ne saurait qu’applaudir.
Art dans la rue (à gauche), « Saint
L’Autre » (au centre) et l’église Sainte
Marie-Madeleine (à droite) qui abrite
un petit musée consacré à Saint Camille de Lellis (son tombeau se trouve sous un magnifique autel du croisillon droit), aussi maison-mère de l’ordre hospitalier qu’il fonda.
un petit musée consacré à Saint Camille de Lellis (son tombeau se trouve sous un magnifique autel du croisillon droit), aussi maison-mère de l’ordre hospitalier qu’il fonda.
Des
promenades toujours avec un peu de lèche-vitrine (avec entre autres quelques
achats
au magasin Coin Excelsior Roma sur la
via Cola di Rienzo, dans le quartier XXII Prati)
et la dégustation de
plusieurs gelati chez de nouveaux glaciers :
Nouveau pour nous - cliquez ici Un classique à Rome - Cliquez ici Pour des glaces siciliennes - Cliquez ici
Pour le café mais surtout pour
le meilleur granité au café au monde - Cliquez ici
... aussi les carrés...
... les portes et heurtoirs, le Street Art, etc.
Avez-vous vu l'autoportrait à gauche ?
Ce
n’est qu’un au revoir Rome.
What’s next on the program?
Revenez,
vous verrez bien.