lundi 31 août 2015

Naples (Jour 2) – 15 au 18 juillet 2015


Accompagnement musical


Ne vous attendez pas que je vais vous préparer une liste d’écoute musicale comparative à chaque nouvelle page. Mais ce n’est pas exclus, vous verrez bien.

Pour cette deuxième page sur Naples, je voudrais vous faire profiter encore des résultats de ma recherche musicale initiale pour le jour 1. J’espère que vous avez apprécié mes suggestions et tout spécialement l’interprétation de l’ensemble Orfeo 55. Si vous avez aimé, vous aurez peut-être cherché à connaître davantage ce groupe et sa directrice et conductrice : Nathalie Stutzmann. Eh bien, vous avez dû voir qu’elle chante aussi. Il ne faut surtout pas bouder son plaisir. Je vous propose donc de l’entendre chanter et diriger un de mes duos d’opéra préférés – Son nata a lagrimar / Son nato a sospirar (Je suis née pour pleurer / Je suis né pour soupirer) – tiré de Giolio Cesare (Jules César), cinquième œuvre de G.F. Haendel destinée à la Royal Academy of Music. Giulio Cesare in Egitto (Jules César en Égypte) marque la période faste d’Haendel en matière de composition d’opéra. Le livret de Nicola Haym était inspiré d’une œuvre dramatique éponyme de G.F. Bussani. La création eut lieu le 20 février 1724 au King’s Theatre de Haymarket. L’opéra connut un succès immédiat. Voici donc la proposition d’écoute :


Le duo Son nata a lagrimar Son nato a sospirar
interprété par Nathalie Stutzmann (contralto) et
Philippe Jaroussky (contre-ténor),
avec l’ensemble Orfeo 55.

NAPLES


Le Christ voilé (1753)
Giuseppe Sanmartino
(Naples 1720 – † Naples 1793)
Source : hotelvillamedici.info

Je ne ferai pas comme pour la première page sur Naples et m’éterniser sur l’intro pour la journée. Juste un mot pour vous dire que nous avions aussi visité le Musée de la chapelle Sansevero durant notre première journée. Je l’avais oublié car je n’avais pas pris de photos (absolument interdites dans le musée… et des gardiens il y en avait partout – je respecte leur choix... ou presque, car je montre des photos prises par d'autres). Cependant, si vous voulez voir comment le marbre peut se faire plus vrai que la chair, comment la sculpture peut sembler plus vraie que le vivant et comment le sublime de l’art sacré peut vivifier en vous la foi, je vous invite grandement à aller regarder les photos sur leur site.

La chapelle Sansevero
Source : madeinsouthitalytoday.com

Désillusion (1753-54)
Francesco Queirolo
(Gênes 1704 – † Naples 1762)
Source : Expedia.fr

Deuxième journée


Nous avons quitté l’hôtel très tôt le matin pour constater
que la vie dans la cité débordait déjà sur les trottoirs.
À un coin de rue plus loin, notre ami M. CHAT nous attendait avec ses trois comparses plus morts que vivants.
Je pensais bien que notre journée serait remplie de rencontres surprenantes.
Mes sens étaient tellement sollicités que je ne savais plus où poser mon regard.
La richesse de Naples – un de ses trésors – ce sont ses ocre et or.
Est-ce cela le « Jaune de Naples » ?
Comme tout à Naples, la foi aussi se vit dans la rue.
Lacis de veinules à fleur de peau ? Varices turgescentes ? Vergetures abdominales ?
Mais que se passe-t-il donc sur les murs extérieurs de cette clinique d’obstétrique ?
Pour la réponse ?
Adressez-vous à la direction de l’Ospedale Santa Maria del Popolo degli Incurabili.
C’est à se demander qui ou quoi est incurable.

La Galleria Principe di Napoli, réalisation des architectes Giovanni de Novellis et Nicola Breglia,
a été construite entre les années 1876 et 1883 comme réponse à la nécessité de nettoyer et réorganiser Naples,
suite aux ravages du choléra.
Je la trouve aussi belle (sinon plus) que la Galleria Umberto I (vous verrez plus loin).
L’Autre et moi y étions allés à au moins deux ou trois reprises, lors de notre premier séjour (avant restauration),
pour prendre des cafés ou des glaces.
En effet, la galerie a été radicalement restaurée (entre 2007-2008) et
rendue à nouveau accessible au public à partir de 2009,...
en théorie, car le site est toujours fermé et gardé par une agence de sécurité,
dans l’attente d’une vraie relance de sa partie commerçante.

L’exemple précédent, comme celui-ci, illustre bien la dérive de Naples.
Ce sont des hold-up perpétrés contre sa mémoire, ses beautés, ses valeurs, etc.
Il y aura toujours un Saint-Sébastien quelque part pour recevoir toutes ces flèches.
Et encore ici.
Je m’en doutais, je n’aurais pas dû revenir d’Égypte avec Jules César.
Sur le chemin vers la galerie de Capodimonte.






La Galerie de Capodimonte


Le Guide bleu sur l’Italie du Sud présente la galerie comme suit :

« Abritée dans l’ancien palais royal de Charles de Bourbon, dans le parc de Capodimonte, la galerie doit sa part la plus belle aux ducs de Parme et au Farnèse ; mais beaucoup d’œuvres proviennent aussi d’églises, de monastères et de donations. La magnifique collection Farnèse rassemble la peinture de la Renaissance et des XVIe–XVIIe s. Installé au 1er étage à côté des appartements royaux, elle est présentée de manière très attractive. »

C’était notre première visite de ce musée. Cela faisait plusieurs années que j’en rêvais après avoir lu le roman Jaune de Naples de Jean-Paul Desprat, car celui-ci présente une vaste collection de porcelaines provenant entre autres de la célèbre Manufacture royale de Capodimonte (qui se trouvait initialement dans le parc du palais) dont la production a commencé dès 1743, sous le règne de Charles de Bourbon (roi de Naples et futur Charles III d’Espagne à partir de 1759). Ce dernier, jaloux de la beauté et de la richesse des porcelaines de sa manufacture, l’a démontée et déménagée avec lui en Espagne. Aussi, c’est seulement en 1773 (sous le règne de Ferdinand, fils de Charles) que la fabrication de la porcelaine a commencé une fois de plus à prospérer à Capodimonte. Pour revenir au roman, celui-ci raconte toutes les intrigues (espionnage industriel, prévarication, enjeux et concurrence entre familles royales) liées à la production des porcelaines. Malgré tous ces aléas, la porcelaine de Capodimonte a survécu grâce à la créativité des artistes napolitains. De nos jours, c’est la famille Majello (depuis maintenant quatre générations) qui perpétue l’une des plus célèbres formes d’art d’Italie.

Il nous arrive souvent à L’Autre et à moi de commencer la visite d’un lieu (musée, grand magasin, etc.) par l’étage supérieur. Fidèles à nous-même, une fois les billets d’entrée achetés, nous avons pris l’ascenseur pour nous rendre au 2e étage, qui est consacré aux arts du XIIIe au XVIIIe s. à Naples. Nous commençons donc la visite. Les salles sont accueillantes, les œuvres sont très intéressantes, belles et bien mises en valeur par un éclairage approprié. En prime, nous sommes les seuls visiteurs (il n’y a même pas de gardiens !?!). Nous avions l’impression de faire le tour de notre propre palais. Bravo ! madame la marquise. Je savais que ce musée est peu visité, mais jamais je pensais à ce point. Pas de souci, nous continuons notre découverte des œuvres, passant d’une salle à l’autre, et c’est de mieux en mieux. Rendus dans la neuvième ou dixième salle (juste avant celle où se trouve le tableau du Caravage), une famille teutonne bruyante, composée de trois adultes et deux enfants, arrive en trombe et rompt le charme de l’ambiance dans lequel nous voguions devant tant de beautés (moi qui était justement absorbé par le galbe des mollets d’un mage et de son page, à défaut de ceux d’un saint – voir photo ci-contre). Merde ! Ils ne peuvent pas être plus silencieux, même si je sais qu’un musée est un lieu public et qu’ils ont le droit d’être là, tout comme nous. Un peu de savoir-vivre SVP ! Mais ce n’était pas juste cette famille qui arriva, il y avait aussi à leurs trousses un énergumène qui commença à valser entre eux et nous – stupéfait de nous voir là – en maugréant quelque chose (Dans quelle langue ? Impossible de le dire sur le coup). J'ajuste le tir (c’est-à-dire l’oreille) et j’essaie de comprendre ce qui se passe et ce qu’il dit. J’ai finalement saisi dans son charabia babelesque au moins les mots chioso et closed. Je dis à L’Autre : Je pense que le Monsieur pas gentil veut qu’« on crisse not'e camp d’icitte ». Pour mes lecteurs non québécois, une petite traduction ici s’impose : ce que voulait dire le Monsieur, c’est qu’il fallait quitter la salle sans attendre. Le gardien nous ramène, tous les sept, vers les escaliers pour nous faire signe de redescendre au premier étage. C’est seulement une fois rendus au pied de l’escalier que nous avons vu la corde qui interdisait de monter. Je vous le jure, c’était la première fois que L’Autre et moi la voyions, car nous avions pris l’ascenseur.

Attendez ! L’anecdote n’est pas encore finie...

Une fois rendu au premier étage, une matrone, assurément parente avec l’autre gardien, nous attendait. Imposante de taille et aux allures barbares, on aurait dit une Attila féminine. Je me dirige vers elle et lui demande en anglais, en français et dans mon italien encore imparfait quand le deuxième étage rouvrira. Pas de réponse, que quelques grognements. Elle nous dirige vers la salle attenante et nous fait signe des mains (dans un mouvement de haut en bas) de rester là. Il y a au moins une vingtaine de personnes interloquées, qui comme nous, se demandent qu’est-ce ce qui se passe. Je dis donc à L’Autre : « Allons ! continuons notre visite sur cet étage ». Nous revenons dans l’antichambre pour nous diriger vers la gauche et commencer la visite des salles. Nous n’avons pas fait deux pas qu’« Attila » nous barre la route et nous contraint de passer plutôt par la droite. Résignés, nous débutons donc notre visite par les salles de la collection Farnèse, ce qui n’est quand même pas un prix de consolation. Ouah ! que de belles choses. J’étais rendu dans la quatrième salle à observer attentivement l’assemblage des vingt-et-une feuilles perforées, servant de poncif, pour le transfert du dessin Moïse devant le buisson ardent de Raphaël (voir ci-contre) quand « Attila » (Encore elle !) vient me (nous) chercher pour nous ramener au pied de l’escalier. C’est seulement à cet instant que j'ai compris que le deuxième étage était ouvert, l’instant d’une visite accompagnée d’un garde, pour aller voir le fameux tableau Flagellation du Caravage. Merci Attila ! Dans le fond, elle n’était pas si bête que ça la dame. Dociles comme des moutons, nous sommes tous montés pour assister au martyre du Christ. Tant d’effort pour voir un tableau.

C’est fini. Place maintenant aux œuvres... 


Triptyque avec des scènes de la Passion (2de moitié du XVe s.)
Nottingham, Angleterre (artiste inconnu)


Saint-Louis de Toulouse couronnant son frère roi de Naples (1317)
Simone Martini
(Sienne 1284 – † Avignon 1344)


Crucifixion (1490-93)
Peintre inconnu de Vérone 
(Dernier quart du XVe s.)

Saint-Jérôme (c. 1445)
Colantonio
(Naples 1420 – † ?)

Massacre des Innocents (1481-88)  (détail)
Matteo di Giovanni
(Borgo San Sepolcro c.1430 – † Siene 1495)


Christ avec les apôtres (c.1533)
Marco Cardisco
(Calabria ? 1486 – † Naples c.1542)


Transport du Christ au tombeau (c.1527)
Polidoro Caldara da Caravaggio
(Caravaggio c.1499  † Messina 1543)

Saint-Pierre (1527-28)
Polidoro Caldara da Caravaggio
Saint-André (1527-28)
Polidoro Caldara da Caravaggio























L'Adoration des mages (1516-19)
Cesare da Sesto
(Sesto Calende/Varese 1477  † Milan 1523)
C'est ce tableau que j'examinais quand j'ai été dérangé dans ma contemplation.
Source : commons.wikimedia.org

Passons maintenant à la collection Farnèse.

Buste du Pape Paul III Farnèse (c. 1545-1550)
Guglielmo della Porta
(Porlezza 1515 – † Rome 1577)


Portrait du Pape Paul III avec ses petits-enfants (1545-1546)
Tiziano Vecellio ou Vecelli, dit Titien ou le Titien en français
(Pieve di Cadore 1490 – † Venise 1576)

Vénus avec Amour (1534)
Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni,
dit en français Michel-Ange
(Caprese 1475 – † Rome 1564)
Fusain sur 19 feuilles de papier.
Vénus avec Amour (1534)
Michel-Ange
Huile sur toile.
Moïse devant le buisson ardent (c.1514)
Raffaello Sanzio, plus connu sous le nom de Raphaël
(Urbino 1483 – † Rome 1520)
Fusain sur 21 feuilles de papier.

Buste de Ferdinand 1er de Naples aussi appelé Ferrante d'Aragon
Guido Mazzoni
(Modène c.1450 – † Modène 1518)

La Flagellation (1607 ?)
Michelangelo Merisi da Caravaggio, en français Caravage ou le Caravage
(Milan 1571 – † Porto Ercole 1610)

La Flagellation (détail)
Le Caravage


Lamentation d'Adam et Ève sur le corps d'Abel (1812)
Giovan Battista Caracciolo dit Battistello
(Naples 1578 – † Naples 1635)
Vénus et Adonis (c.1631)
Battistello

Judith décapitant Holopherne (1625-30)
Artemisia Gentileschi
(Rome 1593 – † Naples 1632-33)

Ange gardien (1re moitié du XVe s.)
Sculpteur napolitain de l'atelier de Aniello Stellato (?)

Ange gardien (détail - 1)
Ange gardien (détail - 2)

L'Annonciation (1560-65)
Le Titien

L'Annonciation (détail)
Le Titien

Portrait double masculin (1556)
Tommaso Manzuoli, dit Maso da San Friano ou Maso di San Friano
(Florence 1531 – † Florence 1571)
Situation équivoque ?

Portrait double masculin (détail  1)
Maso di San Friano
Regards croisés.

Portrait double masculin (détail  2)
Maso di San Friano
Jeux de mains, jeux de vilains !


Madone à l'enfant avec Saint-Jean-Baptiste (?)
Domenico Puligo (?)
(Florence 1492 – † Florence 1527)

Madone à l'enfant avec Saint-Jean-Baptiste (a.1585)
Pieter de Witte
(Bruges 1548 – † Munich 1628)


Soflon (1570-72)
Domenico Theotokopoulos, dit El Greco
(Candie [Héraklion] 1541 – † Tolède 1614)
Ce souffle nous transporte jusqu'à...


Palais des Doges à Venise (1744-46  Après sa mort ?)
Michele Marieschi
(Venise 1710 – † Venise 1743)

Vue de Venise et de l'église Santa Maria della Salute (1744-46)
Michele Marieschi

Pont du Rialto (1830)
Francesco Guardi
(Venise 1712 – † Venise 1792)

San Giorgio Maggiore (1831)
Francesco Guardi
(Venise 1712 – † Venise 1792)

L'Assomption de la Vierge (c.1700)
Sebastiano Ricci
(Belluno 1659 – † Venise 1734)

L'Assomption de la Vierge (détail  1)
Sebastiano Ricci

L'Assomption de la Vierge (détail  2)
Sebastiano Ricci


Je finis toujours par retrouver Venise.
Pour les amoureux comme moi de Venise, je vous invite à aller consulter
mes autres pages portant sur la Sérénissime :





Quel panache ! Quelle entrée !
Belle introduction pour présenter les magnifiques porcelaines.
Pouvez-vous identifier tous ces rois ?


Centre de table.


Mercure et Pâris.


Ferdinand 1er des Deux-Siciles.


Marie-Caroline d'Autriche 
(épouse de Ferdinand 1er)

Service de vaisselle.

Détail de la soupière.

C'est fini la porcelaine...
Par ici la sortie.

Un des salons des appartements royaux du palais.


Détail des trompe-l'œil.


Le palais ne pouvait pas ne pas avoir sa crèche.

Adoration des Rois mages.


Boudoir en porcelaine d'inspiration chinoise.


... et lui notre "Attila" féminine.
Ce n'est pas le gardien du 2e étage...
À la sortie, nous nous sentions épiés.


C'est bien de constater que la ville n'a pas changé durant notre visite du musée.

Nous sommes en route pour le Musée archéologique national.






C’est un des plus beaux musées de Naples et surtout une étape incontournable si vous pensez aller visiter Herculanum et Pompéi. En effet, les plus beaux trésors provenant de ces sites archéologiques y sont exposés, mais vous devrez encore patienter un peu avant que je vous les montre, car pour l’instant je vais vous présenter uniquement les autres trésors du musée, dont la Collection Farnèse (ici aussi ?!?). Désolé pour l’attente, mais je préfère regrouper tout le sujet en une page sur Pompéi… à venir après les pages sur Naples.


Par où commencer ?...
Le Cabinet secret, les mosaïques et les peintures, la Maison du Faune et
toutes les autres salles dédiées à Pompéi ?
Les marbres de la Collection Farnèse ?
Le salon de la Méridienne ?
La galerie des sculptures antiques trouvées dans la Campanie ?
La Villa des Papyrus d'Ercolano (Herculanum) ?
Etc. Etc.
Avec tant de possibilités, ce n'est pas facile de choisir.


C'est par ici que commence la visite.

Collection Farnèse – Iseo au Champ de Mars, divinité fluviale
Rome (2de moitié du IIe s. ap. J.-C.)
Non, c'est à droite.

En haut, en bas, à gauche ou à droite, il y en a partout.


Buste de l'Empereur Caracalla (c.212)
Collection Farnèse
Buste de Marc-Aurèle (jeune)
Collection Farnèse

Bustes de divinités fluviales faisant anciennement partie d'une fontaine à Rome.

Représentation de Parthe ou Arménie (une des provinces romaines)
provenant du Temple d’Hadrien (Hadrianeum) à Rome


Un petit pas à gauche...
... un petit pas à droite.

Statue d'Isis (détail)

Persan (Barbare) agenouillé – 1
Persan (Barbare) agenouillé – 2


Chiens de la Collection Farnèse.

Ponoma ou Flore
Collection Farnèse

Hercule
Collection Farnèse

Hercule (détail – 1)
Avec quoi jongle-t-il ?
Des pommes ?

Hercule (détail – 2)
L'autre semble intéressé à croquer la pomme ou à jouer avec lui.

Achille transportant sur son épaule le corps sans vie de Troïlus (fils de Priam)
illustrant une des épopées du Cycle troyen (liées à la guerre de Troie).

Le Taureau de Farnèse.
C'est sans doute le plus grand groupe sculpté que l'Antiquité nous ait laissé (4 m de haut)
(milieu du Ier s. av. J.-C.)

La villa des Papyrus à Herculanum
Comme nous n'avons pas visité le site d’Herculanum lors de ce voyage-ci,
Je vous propose un très rapide tour d’horizon des merveilles qu’on y a trouvées et
qui sont exposées au Musée archéologique national de Naples.


Statues (g. à d.) : un notable – l’orateur Eschine – le poète Homère

Tête en bronze d’un jeune homme
possiblement Ptolémée Apion (Thespis)

Belle brochette des conquêtes d’un « chasseur de tête » !?!

Satyre endormis

Satyre ivre (détail)

Hermes (détail)
Beau rouge à lèvres !

Pseudo-Seneca (?)  Poète et philosophe
Mon angle de photo n'est pas le meilleur, mais si vous l’agrandissez,
vous verrez que son œil (son regard si vous préférez) semble plus vrai que nature.

Flamen
Prêtre de l’ancienne Rome

Bon, c’est terminé pour la visite...
Suivez-moi pour la sortie.

Une petite pause s'impose.
Mon nouvel ami, l'instant d'un ou deux délicieux café(s) glacé(s).


Il y a lion et lion !
On n'a pas tous la même job !


Tiens ! il est encore là.
Il est vraiment interrassable celui-là.

Église San Domenico Maggiore
Il va falloir y faire quelques prières pour trouver un vaillant qui nous débarrassera de la bête.

Église San Domenico Maggiore
Belle balustrade de marbre polychrome. C'est tellement lumineux...
Cela m'a fait penser à notre voyage de l’année dernière en Sicile (I et II)

Église San Domenico Maggiore
... que même le Christ vit sa mort en technicolor.


Église San Domenico Maggiore
La Madone aussi n'est pas en reste.


Église San Domenico Maggiore
Même les angelots semblent vouloir nous aider.


Église San Domenico Maggiore
La sacristie avec ses 45 cercueils renfermant les restes
des princes aragonais et autres personnages importants.
Source : campaniacrbc.it


Église San Domenico Maggiore
(plafond de la sacristie)
Le Triomphe de la foi par l'œuvre des Dominicains (1790)
Francesco Solemina
(Avelino [Campanie] 1657 – † Bara [Naples] 1747)
Source : wikipedia
Église San Domenico Maggiore
Mais que vois-je ?
Il semble se passer des choses devant la crèche.


Église San Domenico Maggiore
Sacrilège !
Ma décence m'empêche de vous le révéler.
Église San Domenico Maggiore
Je ne l'ai pas vu, seulement ouï-dire par L'Autre,
même si les signes annonciateurs disent qu'il dit vrai.
Je suis certain que l'âne aurait préféré être ailleurs.
Église San Domenico Maggiore
Pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. 


Obélisque sur la place San Domenico Maggiore


La faune urbaine de Naples...


... est parfois surprenante.

Piazzetta Sant'Angelo a Nilo
Même le dieu fleuve (Nil) fait de l'aplaventrisme
(ok ! du semi-"gisantisme") devant la Donna.


Hé, hé, toi là ! (s'adressant à L'Autre)...

... ne t'avise pas de marcher sur la Donna !

Ah ! ces hommes, ils nous prennent pour des carpettes.


Qu'on ouvre les portes ...
... pour que je puisse aller voir...


... les fameux escaliers de Naples...


Belle veilleuse au faîte d'un escalier.
Saccage...
... du sacré.
Ce sont des "pluies" de graffs.

Homo-greffe ou Uomo-greffe ?!?

Carré napolitain

Belle borne éberluée.

La ville est tellement jazzée.

Coudonc, J'me su-tu trompé d'planèt', moé ? *
* Traduction : Ciel ! me suis-je mépris sur mon choix de planète ?

J'ai peur des hauteurs.

La Galleria Umberto I, petite cousine de la Galleria Victor-Emmanuel II de Milan,
construite entre 1887 et 1890, est une réalisation d'Emanuele Rocco.

Des travaux, toujours des travaux.
Un ange de fer pour veiller
sur les affaires.
Le beau style néo-classique à
tendance baroque du XIXᵉ s.


La fréquentation religieuse est à la baisse.

Vite ! je suis en retard... j'ai un courrier urgent à envoyer.
(sur le mur du bureau de postes)


Je vous le répète, à Naples on nous épie partout.

Partie supérieure du portail de l'église del Gesù Nuovo.


Intérieur majestueux de l'église del Gesù Nuovo.

Christ en croix... de Saint-André !?!

Mais où est donc mon brave ?


... toujours à terrasser un dragon ?

Je commence à croire que c'est l'amour fou entre ces deux-là.

Finalement un peu de repos dans la cour extérieure climatisée de notre hôtel,
le Palazzo Caracciolo Napoli (MGallerie) - Tout était parfait, sauf la connexion Internet.
Une oasis de fraîcheur et de paix où nous avons pris notre repas bien mérité après tant de visites. 


De la pieuvre pour moi.
De l'aubergine pour L'Autre.











et encore plus...

Ce n'était pas trop mal pour une deuxième journée,
j'espère que vous avez apprécié.