dimanche 27 avril 2014

Chicago – 18 au 22 avril 2014



Accompagnement musical

Quand je pense à Chicago, je ne peux pas m’empêcher de me rappeler l’impressionnante performance de Leslie Anne Warren, dans le film Victor Victoria (1982 - c’est fou comme le temps passe vite !!) où elle interprétait la chanson Chicago Illinois. Si vous préférez une version plus récente et en mode comédie musicale sur Broadway, je vous propose celle-ci. L’Autre et moi étions allés à New York (en 1995) et espérions voir la version musicale de ce spectacle avec Julie Andrews, pour le rôle féminin principal, mais qui était malade et remplacée par Liza Minnelli, pas mauvais non plus. Mais cette dernière avait fait faux bond depuis quelques représentations, car elle se plaignait que l’autre comédien masculin principal (dont je ne me rappelle plus le nom) ne lui donnait pas bien la réplique… Au final, nous avons eu la doublure de la doublure. Nous étions presque rendus à la trame du tissu.
Pour faire dans un autre registre, quand l’on pense à Chicago, on ne peut pas faire abstraction de la musique Motown, un mot-valise, ou si vous préférez, une contraction des mots Motor et Town, car originaire de Détroit (MI). Mais maintenant qui veut aller à Détroit ? Aussi pas surprenant que cette musique ait trouvé un terrain fertile à Chicago, où la communauté afro-américaine est bien en place et fière de leur plus grand représentant, le Président Barak Obama, et où le spectacle de Broadway Motown, The Musical remporte beaucoup de succès.

Chicago, une ville du Mid-ouest américain aux allures d’un new york provincial, mais où le gangstérisme des gangs de rue ethniques n’a plus rien à voir avec celui des incorruptibles et d’al Capone.


J’étais déjà allé à Chicago en 2004, pour aller donner une conférence sur le biodiésel et les différents projets que j’avais dirigés à l’époque, mais je n’avais eu que quelques heures pour faire un tour très rapide de la ville… genre seulement une marche de reconnaissance (car aucunes visites au programme). Ce qui m’avait impressionné, c’était de voir que le centre-ville, rempli de gratte-ciels de différentes époques et aux lignes dès plus variées, n’était qu’en fait qu’un petit Manhattan, qui ne faisait pas plus de 3 km de long par environ 1,5 km de large, que la ville était nickel, que la ville était enjolivée de fleurs partout, que les trottoirs et les rues étaient intactes, c’est-à-dire, non défoncés et sans aucun nids-de-poule (eux aussi connaissent les mêmes hivers que nous !!). Je savais aussi que la ville possédait un important musée d’art (avec la plus grande collection d’œuvres impressionnistes, hors de la France), mais le temps manquait et c’est avec la larme à l’œil que j’étais seulement passé devant celui-ci. Je me disais, un jour viendra où je reviendrai et je pourrai en profiter. Et c’est seulement dix ans plus tard que j’y suis parvenu !

Chicago,
une ville fleurie avec goût.

Plusieurs personnes m’ont demandé, ainsi qu’à L’Autre : Pourquoi aller passer un long week-end à Chicago ? Y’a rien à voir là ! Chicago, c’est dangereux ! Allez donc plutôt à New York ! C’est ben plus l’fun ! Ce à quoi nous répondions, que nous sommes déjà allés trois fois à New York l’année dernière et que Chicago est une belle ville méconnue et mal aimée, car pas située sur la côte Est ou sur la côte Ouest du pays… Quel snobisme !! Et pour le côté dangereux, il n’y a pas trop de risque de vivre des événements fâcheux quand l’on réside à l’hôtel Sofitel, situé dans la partie nord du centre-ville, juste en marge d’un quartier huppé, genre Outremont, la Gold Coast. En êtes-vous certain(e)s ?!?... On verra bien !

que commence la visite !



Contrairement à mes habitudes, je n’avais pas préparé à l’avance notre séjour à Chicago. Aucune consultation de sites Internet sur la ville et sur ses musées, théâtres, salles de concert ou d’opéra, pour identifier les choses à faire ou bien pour acheter les billets du spectacle à ne pas manquer. J’ai même lu le guide touristique, que j’avais acheté sur la ville, seulement une journée avant notre départ. Peut-être que je n’espérais rien de particulier de notre visite à Chicago, ou bien, que je savais à l’avance que nous y trouverions amplement de choses à faire, à visiter, à magasiner pour satisfaire notre curiosité, ou bien encore, que je voulais arriver « vierge » dans la Windy City et me laisser transporter par ses vents, ses arômes, son art et son architecture. Et dans les faits, nous l’avons marchée en long et en large, à en avoir mal aux jambes. Il n’y a pas un quartier que nous ayons oublié de faire. Le guide Escale à Chicago, des Éditions Ulysse, a été complètement épluché, comme toutes les rues parcourues et une grande majorité des sites à visiter (à l’exception des sites sportifs, naturellement !).

Pour nous aider dans nos choix de sites à visiter, J’ai acheté pour L’Autre et moi-même la Chicago CityPass (car moi j’offre la culture et L’Autre presque tout le reste !!), un indispensable pour pouvoir profiter des prix d’escomptes dans les différents sites et aussi des lignes VIP, afin d’éviter les longues lignes d’attente à certain endroit. Au menu avec la Chicago CityPass : le Shedd Aquarium (probablement l’un des plus beau que nous ayons visité jusqu’à présent), le The Field Museum (un imposant musée d’histoire naturelle… Attention à Sue ! Le squelette de tyrannosaure le plus complet jamais trouvé), le Skydeck de Chicago (un observatoire au 103e étage de la Tour Willis – anciennement la Tour Sears – le poste d’observation le plus haut des États-Unis, tant que celui du nouveau Word Trade de New York, ne sera pas ouvert. ATTENTION, on y vole les cellulaires !?!?... pour plus de détail, il va falloir que vous fassiez votre enquête !), pour les deux attractions suivantes, nous devions faire un choix entre un autre poste d’observation (le 360 Chicago) en haut de la Tour John Hancock (à un jet de pierre de notre hôtel) et le Museum of Science+Industry de Chicago (nous avons choisi ce dernier, car nous avions déjà fait une tour) et entre une visite au Adler Planetarium ou à la Art Institute of Chicago, il était très clair pour moi que pour cette dernière option, il n’y avait pas vraiment de choix à faire, car l’art l’emporte toujours sur les étoiles et les planètes… car il m’amène au septième ciel. Ce n’est pas tout… mais le reste viendra un peu plus loin ou avec les légendes des photos.

À peine sortie de l’hôtel, nous marchions pour se rendre sur l’avenue Michigan, le Magnificent Mile (la rue Sainte-Catherine de Chicago, mais en beaucoup plus revampée), quand j’ai vu ahuri le premier symbole visuel qui prouvait hors de tout doute que nous nous trouvions bien dans l’Empire (voir la photo de droite). Sur le coup, je pensais que le pictogramme du bas n’était là que parce ce qu’il s’agissait d’une banque (que les vols à main armée n’était pas les bienvenus), mais force a été de constater que tous les édifices publiques affichaient le même. Je me suis donc senti d’autant plus en sécurité, car il était clair qu’au moins à l’intérieur des édifices, nous n’avions pas de chance d’être pris pour cible !! Aussi, c’est bien de nous rappeler les bonnes manières et de nous aviser de laisser nos armes à la maison. Bravo ! En plus, j’aime le graphisme de l’arme !!!!... Une icône actualisée de la mitraillette d’Al Capone ?!?!?!

Y va-t-y finir par commencer à nous raconter leur voyage ?
Pas si vite les amis ! Cela faisait quelque temps que je n’avais pas écrit dans mon blogue. Laissez-moi le plaisir d’y aller à mon rythme... Ok, j’y plonge.

 Accrochez-vous, c'est un départ ! 

Qui pense à Chicago, ne peut pas passer à côté des œuvres architecturales de Frank Lloyd Wright, de Mies van der Rohe et de la naissance des premiers gratte-ciels conçus par les grands architectes de l’École de Chicago (suite au Grand incendie de 1871). En effet, Chicago est un microcosme de l’architecture de la fin du XIXe au début du XXIe siècle. Rarement trouve-t-on en Amérique du Nord une iconographie aussi variée, symbolique et de référence qu’à Chicago. La raison principale de l’attraction touristique numéro un de Chicago, une balade en bateau sur la rivière du même nom, est de voir et admirer la « forêt » d’immeubles à l’architecture si distinctive. Tous les touristes le font, mais pas nous… nous avons plutôt marché le long de la rivière et admirer (le temps nécessaire) les immeubles sans le secours de guides aux anecdotes parfois douteuses. Néanmoins, nous avons quand même visité deux projets de Wright : la Robie House, de style Prairie House, et The Rookerie - dans ce deuxième cas, cet immeuble de 1888 (premier gratte-ciel de Chicago, des architectes John Wellborn Root et Daniel Burnham) dont le patio central a été rénové par Wright en 1905. Nos visites architecturales ont aussi compris la bibliothèque municipale, le Chicago Cultural Center, en plus des vestiges de l’exposition de la World’s Columbian Exposition, en 1893 (en partie récupérés par le musée des sciences et de l’industrie), etc.

La Robie House de Wright.

Le Rookerie, le patio a été réaménagé par Wright en 1905, dans l'esprit Prairie Style.

Autre détail de The Rookerie.

Le Centre culturel de Chicago.

Détail de la céramique murale du Chicago Cultural Center.

Détail de la coupole et du plafond de la Chicago Cultural Center.

Intérieur de l'atrium du James R. Thompson Center,
qui accueille les services municipaux de Chicago.

L'atrium de la bibliothèque centrale Harold Washington.

La première visite que nous avons effectuée a été celle du Skydeck de Chicago. Je l’ai déjà dit, c’est la plate-forme d’observation actuellement la plus haute des États-Unis. Mais en parler me donne un peu les frissons. Non pas que j’ai le vertige ou que le fait de marcher dans le vide au 103e étage sur une paroi toute vitrée (incluant le plancher) ne me revient pas… mais c’est davantage le fait de faire de la prison pour une petite idée folle (complètement endossée et encouragée par L’Autre) qui m’a fait ressentir un petit frisson. C’est fou comme mon flegme et mon nouveau calme depuis que je suis devenu zen peuvent faire toute la différence. Je m’amusais même de la situation, mais je n’ai quand même pas étiré la sauce et la représentation… vite sortie côté jardin !!! A posteriori, je pense que quelqu’un aurait dû prendre des Valium… et ce n’est pas moi. Une autre morale à cette histoire pourrait être la suivante : Looser un jour, même dans son jour de chance !

La Ville des vents vue du SkyDeck.

 Avez-vous le vertige ? 

Une fois n'est pas coutume.
Photo : L'Autre. Tous droits réservés. 

 On peut même se faire des bye-byes. 

 En se promenant dans Le Loop. 

 Infrastructure du métro aérien de la ville. 

Par un lundi matin couvert et menaçant, nous nous sommes rendus au Shedd Aquarium pour y découvrir, je l’ai déjà mentionné, le plus bel aquarium que L’Autre et moi ayons visité. Nous n’étions pas les seuls à avoir eu cette idée. Je pense qu’au moins une cinquante d'autobus scolaires ont déversés leurs lots de petits menés, car tout au long de notre visite il y avait autant (si non plus) de petits poissons très bruyants à l’extérieur des bassins qu’à l’intérieur. Je comprends facilement que quelques espèces de poissons se réfugiaient dans les interstices des roches où les coins éloignés de la vitrine, car moi aussi à leur place j’aurais peur de ces petits monstres hystériques. Néanmoins, les beautés abyssales (ou dans certains cas moins profondes) étaient un pur ravissement à contempler.


Beau petit poisson.

Attirer par la lumière.

Des fonds marins colorés.

Un spécimen rare.

Je vous le dis, nous avons aimé les anémones...

D'une simplicité transparente.

Si fragile et si dangereuse parfois.

Un ballet d'une grande délicatesse.

Je vous le redis, on a beaucoup aimé.

 Un joli fond d'écran...

...et un autre très coloré pour les jours sombres où quand vous avez un air dubitatif.


La cariatides du musée.
Une autre des visites les plus intéressantes, instructives et ludiques a été celle du Museum of Science+Industry de Chicago. C’est un immense centre des sciences (rien à voir avec celui de Montréal) à la fine pointe de la technologie et rempli d’une multitude d’objets interactifs, de spécimens technologiques grandeur nature (un train, un Boing 727 et d’autres avions, un sous-marin U-Boat allemand, etc.), de démonstrations de phénomènes naturels (éclairs, tornades, tsunami, etc.). Nous avions visité l’année dernière les musées de Washington, mais contrairement à ceux-ci (où le patriotisme et le militarisme américain étaient trop évidents), l’approche était moins ostentatoire et moins teintée de nationalisme américain. Un plus pour L’Autre et moi, la science n’a pas besoin d’être colorée nationaliste et chauvine. Le seul regret a été d’arriver juste un peu trop tard pour visiter l’intérieur du seul sous-marin U-boat allemand (Unterseeboot 505), de la IIe Guerre mondiale, encore en état.

De gros jouets pour les adultes restés jeunes.

J'aurais dû faire l'armée de terre.

Encore une petite bombe anti-sous-marin.

Il n'y a rien comme de mettre les muscles à l'effort.

Le clou de la visite du musée, le U-Boat 505.

Nous avons visité la Art Institute of Chicago que la dernière journée de notre séjour dans la ville. L’effet cumulatif de toutes nos visites s’est un peu fait sentir et la visite de cet immense musée nous a un peu découragé d’y consacrer tout le temps nécessaire pour s’imprégner de toutes ces richesses. Néanmoins, il a été le clou de nos visites dans la ville. Naturellement, la collection d’œuvres des impressionnistes a occupé une bonne partie de notre visite. Mais je voulais aussi passer beaucoup de temps dans la collection américaine, principalement pour les peintures (Grant Wood, Frederic Remington, Ivan Albright, Adam Emory Albright, Joseph Delaney, Georgia O’Keeffe et surtout pour Winslow Homer et Edward Hopper, mes deux préférés) et les collections de meubles et d’arts décoratifs (Tiffany, Frank Lloyd Wright, etc.). Mais le musée en offrait encore davantage. Nous en avons vu beaucoup, mais rendu à la boutique, je me suis rendu compte que nous avions loupé la section avec les œuvres de Hopper… C’est l’équivalent d’aller à Paris et de ne pas avoir vu la Tour Eiffel.

Un petit clin d'œil à l'Impressionnisme français...
On dirait la Comtesse en blonde !

L'icône incontestée de la ruralité américain,
le American Gothic, de Grant Wood.

J'ai le dos barré, je devrais aller voir le chiropraticien.

Un boxeur poids léger Acadien francophone (mais plutôt Brayon)
du Madawaska (terre natale de ma mère) -
James Speyer, 1940.

Pour vous donner un exemple des tableaux de Frederic Remington...
Du plus pur Far West.

La danse des foulards (1901-02) - Porcelaines de Sèvre, France
Leonord-Wydeveld d'Agathon.

Autoportrait de Beauford Delaney (1944).

Un Turner.

Love of Winter (1914) de George Wesley Bellows...
Il n'avait pas besoin de nous rappeler notre dernier hiver interminable. 

Encore lui... autoportrait de Van Gogh.

Mao Tsé-toung la version d'Andy Warhol (1973).

Je ne pouvais pas résister de mettre un tableau de Venise -
L'église Santa Maria della Salute, de Michele Marischi (1740-41).
À défaut de l'avoir vu en personne, voici peut-être le deuxième tableau américain le plus connu au monde - Nighthawks (Noctambules) 1942, d'Edward Hopper.
Source : Wikipedia.com

La ville de Chicago est tellement propre qu’il y est difficile d’y trouver des graffiti. Est-ce possible en Amérique ? Aussi, ce qui nous a émerveillé et surpris, c’est la présence d’œuvres d’art publiques partout dans la ville… c’est comme si la ville de Chicago était un musée d’art contemporain à ciel ouvert.

 Art public dans le quartier du Loop...

 ...et de plus près. 

La nouvelle icône de Chicago, la Cloud Gate d'Anish Kapoor, dans le Millennium Park.


 Vu d'en-dessous, vers la basse.


 Vue d'en-dessous, vers le haut. 

 La sculpture Bête debout de Jean Dubuffet (1969, mais installé seulement en 1984). 

 Sculpture sans titre de Picasso. 

 La sculpture Chicago de Joan Miro (1981). 

 Détail (avec signature) de la très grande mosaïque Four Seasons de Marc Chagall (1972). 

 La sculpture Flamingo d'Alexander Calder (1974) devant le Federal Center,
un ensemble d'immeubles réalisés par Ludwig Mies van der Rohe
(conçu entre 1959 et 1974).
 

 Autre sculpture inspirante. 

 Même dans les simples quartiers résidentiels. 

 L'art s'expose aussi en facade des commerces. 

 Même simple, l'art est vraiment partout. 

 Autre exemple d'intégration dans l'architecture. 

 Ceci n'est pas de l'Art, avec un grand "A", mais bien un graffiti artistique
dans un quartier en complète déconfiture.

 J'ai cru un moment que je me trouvais dans un épisode de X-Files. 

 Graffiti squatté sur une œuvre publique en partie démantibulée.

Chicago la nuit.

Je n’ai pas encore parlé de la vie nocturne de la ville, ni des restaurants. Dans le premier cas, c’est bien simple nous n’avons pas vu les feux de la rampe, encore moins la vie trépidante de ses bars et discos. La raison est bien simple, nous étions vannés après ces journées de marche et de visites. De peine et de misère, nous nous forcions pour aller manger à l’extérieur de l’hôtel. Dans mon cas, cela aurait été vivement le Room Service, devant le téléviseur. Chicago n’a pas été pour nous une escapade gastronomique, mais nous avons quand même bien mangé. La seule chose à mentionner est le fait que depuis décembre dernier, la ville de Chicago a son propre EATILY (nous y avons mangé un soir, dans la partie steakerie… cher, mais très bon). C’est le quatrième que nous ayons visité (Rome, Milan, New York et finalement Chicago). Celui-ci est très grand sur deux étages et je pense que le concept s’améliore avec le temps (du moins à l’extérieur de l’Italie). À y retourner, j’irais y manger une pizza et non pas en face, au Restaurant Uno, inventeur de la célèbre pizza épaisse de Chicago (4 à 5 cm d’épaisseur). De l’épaisseur de cette pizza (un must pour bien des Américains), en comparaison à celle de la pizza napolitaine très mince, on peut faire le même parallèle dans l’adiposité nord-américaine à l’opposé de celle des gens pratiquant la diète méditerranéenne. Au demeurant, il n’est point nécessaire de goûter aux spécialités locales si votre pèse-personne et/ou votre docteur vous les déconseillent.

Même l'art public est utilitaire !

Et le magasinage dans tout ça ! Beaucoup de belles choses à voir, mais nous avons été sages et avons rien acheté. Mais si un jour je retourne à Chicago, j’irai passer au moins une journée, sinon deux, à faire le tour du The Merchandise Mart, LE centre de design et de décoration de la ville de Chicago. Plus de cinq étages d’un imposant immeuble (bordant la rivière) consacrés à la décoration et au design architectural. Des salles de montre par dizaines à chacun des étages. Au rez-de-chaussée, se trouve le Luxe Home, où juste voir les carreaux de céramique va vous faire pleurer, de voir les parquets, vous faire tomber dans les pommes, de voir les tissus, vous faire faire des palpitations, de voir les luminaires, vous éblouir à un point de ne plus rein voir et, finalement, de voir les propositions de cuisines, vous fait courir à l’extérieur de l’immeuble et vous jeter dans la rivière. Si vous pensez que j’exagère, vous n’avez encore rien vu, car aux étages c’est encore pire… une chance que les fenêtres ne s’ouvrent pas, car les suicides seraient nombreux. Il n’y a pas qu’à Florence que l’on peut souffrir du syndrome de Stendhal !

Pots à fleurs colorés.

La vitrine de la boutique du musée d'art contemporain de Chicago.

Un chapiteau de colonne ionique grecque pour votre décor.

Je capote pour ces patines de faux vieux meubles.

Il me reste que mes incontournables... et le reste !

Porte conçue par Frank Lloyd Wright pour la Charmley-Persky House,
située dans la Gold Coast.

Une petite patine par-ci...

... un autoportrait, par-là. 

Une petite fleur du Lincoln Park Conservatory, par-ci... 

... une grosse face en face du musée d'art contemporain de Chicago, par-là.

J'ai dit une grosse face... À vous de la maquiller. 

Icône cartoonesque américaine... Snoopy, en version grand art. 

Pour finir, moi et L'Autre ou presque.


En guise de conclusion sur notre escapade, je vais vous faire part de ce que j’ai entendu à la radio dans mon auto, lors de mon retour entre Montréal et Champlain, le reporter d’Ici Radio-Canada mentionnait que durant la longue fin de semaine de Pâques à Chicago, il y a eu au moins 45 personnes atteintes par une arme à feu, dont 9 tuées. C’est beaucoup, comme dirait L’Autre, mais pour les autorités de la ville, c’est une consolation, car le nombre de meurtres dans la région de Chicago est en baisse. Il est passé de 516 meurtres en 2012 à « seulement » 415, en 2013. Souhaitons que 2014 saura présenter des résultats plus probants. Ce serait LA preuve que les pictogrammes servent à quelque chose !!!!!!! À quand votre prochaine visite à Chicago ?