mercredi 29 avril 2015

Lisbonne I – 2 au 7 avril 2015




Accompagnement musical


Un week-end de Pâques ensoleillé et chaud à Lisbonne est le meilleur remède anti-spleen pour se remettre de l’hiver très rigoureux et trop long que nous avons connu cette année, du moins ici au Québec. Le moral en a pris pour son rhume. Aussi, ai-je hésité avant d’arrêter mon choix musical pour agrémenter la lecture de cette nouvelle page du blogue, car loin de moi l’idée de vouloir en rajouter une couche de déprime (pour mes lecteurs québécois) avec les mélopées tristes et langoureuses du fado. Mais impossible de passer à côté de cette expression musicale si associée au Portugal et encore davantage à Lisbonne. Pour les Lisboètes, il n’y a de « vrai » fado qu’à Lisbonne et c’est un art de la rue. Tiens ! les Porteños (les habitants de Buenos Aires) disent la même chose du tango. Loin de moi surtout, après quinze minutes d’écoute, que vous prenne l’idée de vous faire hara-kiri. Je veux vous faire faire un trip musical et non pas vous voir les tripes à l’air… on en a assez des fadistas (chanteuses de fado) qui nous exhibent les leurs, chantant ainsi toute la saudade (mélancolie empreinte de nostalgie) de l’âme portugaise. Au final, j’ai choisi de vous proposer un fadisto (que j’écoute depuis au moins six ans) au beau timbre de voix, au ton enjoué proposant un fado actuel, digeste et gai… à écouter et réécouter tant que vous voulez : António Zambujo.


Bonne écoute !

LISBONNE


Lisbonne, comme le Portugal, était pour moi une première. Mes lectures préparatoires n’avaient fait qu’augmenter ma curiosité et mon désir de m’y rendre. On dit aussi qu’avril est le meilleur moment pour visiter le pays. La célèbre fadista Amàlia Rodrigues ne l’a-t-elle pas d’ailleurs chanté (Abril em Portugal)… chanson qui a été reprise à toutes les sauces (plus ou moins heureuses) et par une brochette d’artistes des plus hétéroclites (passant d’Yvette Giraud à Julio Iglesias, de Linda de Suza à Georges Moustaki, de Louis Armstrong à Eartha Kitt… et j’en passe des meilleurs), pour en devenir le quasi hymne touristique du pays. Je n’ai pas de suggestions de versions à vous proposer, mais je pense qu’il serait plus que temps de trouver un nouveau hit, car ce dernier est hyper suranné et les différentes versions disponibles en ligne ont de quoi vous décourager d’y aller durant ce beau mois printanier. Néanmoins, force est de constater que cette chanson a assurément eu un impact sur la fréquentation touristique de Lisbonne, car la ville, durant ce long week-end de Pâques, était pleine, plus que pleine, de touristes… cela débordait de partout (on se serait cru le dernier weekend du Carnaval de Venise ou bien à Rome durant la haute saison touristique estivale)… au point d’en perdre son charme, sa spécificité, son âme ? Était-ce Too Much ?           On verra bien !

N’empêche que c’est par un temps magnifique et chaud (entre 20 et 26 °C… à sortir sandales et shorts), que nous avons visité Lisbonne (au même moment au Québec, ces pauvres subissaient la dernière tempête de neige de l’hiver). Cela tombait bien car notre carnet de visites était bien chargé. Une chance que nous avions acheté au préalable la LisboaCard, pour nous faciliter les déplacements dans la ville (par métro, par tramways [eléctricos] et par funiculaires) et pour profiter des gratuités ou tarifs réduits pour l’accès aux différents attraits et sites touristiques de la ville, car nous en avons grandement profité.


L’après-midi de notre arrivée a été consacré à une longue promenade de familiarisation dans les quartiers de Rossio, Baixa, Chiado, Bica et Bairro Alto. Vous allez peut-être me dire que nous avons couvert presque tous les quartiers de la ville. Loin de là ! C’était seulement une mise en bouche pour saisir les couleurs locales et un exercice de réchauffement pour nos mollets (Lisbonne, comme Rome, est une ville aux sept collines). Les premières vraies visites des sites n’ont débuté que la deuxième journée de notre séjour et ce à Belém. 


Premier arrêt, première photo : la chapelle des De Lencastre dans le couvent São Pedro de Alcântara... 
Il fallait bien souligner la Semaine sainte.

Sommet de l'arc de triomphe à l'entrée de la Place du Commerce (Praça do Comércio), d'un côté,
 et du quartier de Baixa (ville basse), de l'autre.

Galerie à arcades autour de la place.

Lustre fait de boîtes de sardines dans le restaurant Can the Can.

Décoration murale d'un autre restaurant sur la même place. 

Sculptures sur la Praça do Municipio ?!?
On pourrait s'y méprendre et croire que ce sont des touristes en quête d'un transport public.


Prix Nobel de littérature en 1998.

Illustration de la pensée de L'Autre ?

Il avait surement un œil sur ces souvenirs lisboètes contempo-fluo-kitsch... 
ou quand les symboles de l'histoire redeviennent "trendy".

Pendant ce temps, je faisais mes dévotions de la Semaine sainte...
dans la cathédrale de Lisbonne.

Si nous avions voulu élever nos âmes,
il aurait été préférable que nous utilisions l'ascenseur de Santa Justa,
pour nous rendre, non pas au ciel, mais dans le quartier du Chiado.

On se retourne un peu par ici, un peu par là et les azulejos sont là !
Dites donc, ceux-ci représentent-ils l'invasion de Lisbonne par les Barbares ?... (comprendre par les touristes) 

Mais les couleurs de Lisbonne ne sont pas que le bleu et blanc des azulejos...

le spectre des couleurs est infini (vous ne perdrez rien pour attendre).



Contraste entre l'ancien et le contemporain.

Le Street Art est omniprésent à Lisbonne...


... mais au final, qu'éphémère !


Je ne pouvais pas terminer la journée sans une première porte...

... Car je suis tellement "Pro Arte".


Belém


Levés de bon matin, il faisait beau, les petits oiseaux chantaient… et tout heureux d’entreprendre nos visites, L’Autre et moi avons décidé de marcher jusqu’à la Place du Commerce et de là, à la gare Cais do Sodré, sur les rives du Tage, pour prendre soit le bus, soit le train, soit le tramway historique (eléctricos no 15E) ou celui ultramoderne pour se rendre à Belém, « Bethléem » (en portugais). Mais pendant que nous marchions d’une station d’arrêt à une autre, entre la place et la gare, nous avons vu que tous les tramways étaient bondés. Une fois à la gare, nous avons constaté que le prochain départ du train n’était que dans une heure et demie, soit le temps que cela prend pour se rendre à pied à Belém. De nouveau de retour dans la rue, nous avons attendu le prochain tramway (vieux ou neuf) pour tenter d’embarquer. On se serait cru à l’heure de pointe dans le métro de Tokyo. De la « foule » qui attendait, je pense que L’Autre et moi avons été les rares, sinon les seuls, chanceux à pouvoir s’y faufiler (parce que nous sommes entrés par la porte de sortie !?!… C’est qu’ils sont débrouillards ces gaillards !), car, vous l’aurez deviné, le tramway était déjà en quasi état d’implosion. Nous avons donc fait le trajet jusqu’à Belém tassés comme les célèbres sardines portugaises ! Ah Lisbonne ! tu sais si bien nous mettre en boîte (ou « mett’e en can », comme certains le disent chez-nous). C’est un peu pelotés, ébouriffés et étourdis par les odeurs musquées de certains passagers (pour rester poli) que nous sommes, à notre grand soulagement, arrivés à destination. Ouf ! il était temps. Et en passant, je ne saurais dire de quelle couleur était l’aménagement et la décoration du tramway, tant je n’ai eu ni le temps ni la capacité de le constater.

Pourquoi sommes-nous descendus à la première station de Belém et non pas à l’une des deux suivantes ? Pourquoi l'avons-nous préférée ? Afin de marcher à travers le square de l’Empire (Praça do Império) pour nous rendre au bord du Tage et voir l’imposant monument des Découvertes (Padrão dos Descobrimentos) ? Pourquoi avoir déambulé nonchalamment, le long des quais ? Pourquoi les premières glycines aperçues, nous ont fait encore ralentir le pas ? La réponse à toutes ces questions est bien simple, c’est pour être certains que nous aurions à faire la file une fois arrivés à la Torre de Belém. Cette tour, emblème de Lisbonne, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, est un incontournable de la ville. Et dociles touristes que nous sommes, L’Autre et moi n’avons pas fait exception et avons attendu docilement en ligne… une heure et quart, une éternité, d’autant plus frustrante, qu’il y avait une voie parallèle pour les groupes (avec guide) et les gens qui avaient eu l’intelligence d’acheter leurs billets à l’avance. Nous, qui avions la LisboaCard, devions attendre dans la ligne régulière. C’est dès la première tentative d’utiliser nos cartes « laissez-passer !?! » que j’ai commencé à avoir un doute sur le bien-fondé de mon initiative. Si j'avais su, j’aurais préféré faire des achats à l’avance afin d’éviter cette longue attente. Au demeurant, nous avions tout le loisir d’admirer l’extérieur de ce bastion aux allures de donjon médiéval, jadis insulaire au milieu du Tage, dont l’architecture est remarquable (loggias à arcades et balcons à fenêtres géminées de style vénitien [bon, un petit baume au cœur], etc.). Mais c’est finalement une fois à l’intérieur que nous avons hélas constaté que ce bel écrin est vide de trésors. Il a même fallu faire encore la file à deux reprises, en attente des « feux de circulation » qui priorisaient le sens de la montée ou de la descente dans l’étroit escalier en colimaçon entre les différents niveaux de l’édifice. Dans les faits, ce n’est qu’une coquille vide… une vraie attrape tou-tou ! Dans son cas, sa beauté n’est qu’extérieure, son caractère et son âme que de vagues souvenirs. Bon, je vais (peut-être) m’en remettre.

Le Monument des Découvertes... Ça se bousculait au portillon... et ce n'est que la moitié des intrépides.  


Détail.

Dernier regard sur le Monument des Découvertes.
(à l'arrière-plan, le pont du 25 avril)

Nos premières glycines de l'année.

Torre de Belém, même si inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco,
je l'ai renommée : la Tour "attrape tou-tou" de Belém.

Torre de Belém - une architecture et décoration extérieure remarquable : 
Loggia à arcades et balcons à fenêtres géminées de style vénitien...
ils avaient au moins du goût à l'époque.

Vue de la terrasse du premier niveau.


Torre de Belém - Une Madone.

Torre de Belém - Détail des balustrades.


Torre de Belém - Le plus beau est à l'extérieur.

Ces pauvres touristes, ils ne savent pas encore qu'ils vont se faire avoir.


En route pour l’autre site incontournable de Belém, le Monastère des Hiéronymites (Mosteiro dos Jerónimos), nous sommes passés par le musée d’art moderne et contemporain Coleção Berardo, que nous n’avons pas visité (faute de temps, il fallait faire des choix), mais où nous avons fait un arrêt à la boutique et passé quelques minutes à nous promener dans le jardin-terrasse, surplombant le Tage. J’aurais davantage pris l’heure et quart d’attente (pour entrer dans la tour de Belém) pour visiter ce musée qui semble très intéressant.


Le premier carré - en marchant vers le monastère.

Ambiance de prison ?...

... ou installation végétale contemporaine ?

L'Autre et moi... Lequel est lequel ?

L'arbre Biplan (1968)
Jean Dubuffet (1901 — † 1985)

Une petite pause pour recharger les batteries et
nous étions prêts pour la visite du Monastère.



Une fois devant l’entrée du musée de la Marine (Museu da Marinha), juste avant le monastère, je voulais seulement faire un saut à la boutique pour voir si nous ne trouverions pas de petits matelots pour ma collection (car je n’avais pas prévu que nous ferions la visite de celui-ci – toujours faute de temps). Quelle ne fut donc pas ma surprise quand L’Autre de me dire tout de go : « Allons, entrons ! » Le leitmotiv ou slogan accroche de ce musée est Un monde de découvertes. Eh bien, nous sommes partis à la découverte de celui-ci… pour notre plus grand plaisir.



La mappemonde des découvertes portugaises.


Une enfilade de grandes salles d'exposition.


Belle statue (bois peint).


Deux exemples de porcelaines de Chine qui ont fait en grande partie la richesse du Portugal. 


Belles maquettes.


Blason royal portugais.


Devise d'une barque de pêcheur : "Il y aura ce que Dieu veut"


Carré musée de la Marine - 1


Focus sur les voiles - 1


Focus sur les voiles - 2


Focus sur les voiles - 3


Carré musée de la Marine - 2



Arrière de la galère ("bucentaure") royale.


Qui veut faire un petit exercice de rafting ?
Figures de proue à belles dentitions.
Carré musée de la Marine - 3
Un ramassis de rames.

Un bleu comme je les aime.




Je commençais enfin à apprécier mes visites à Belém. Mais j’ai vite déchanté, quand nous sommes arrivés devant l’entrée du « fameux » monastère. Encore une file d’attente !?! Quarante minutes plus tard, 40 minutes perdues, nous entrions dans l’enceinte du monastère des Hiéronymites de l’Ordre de Saint-Jérôme (classé au patrimoine mondial de l’Unesco), de style manuélin, témoignage monumental de la richesse des découvertes portugaises à travers le monde. Durant notre attente, je mentionnais à L’Autre que nous aurons au moins la chance d’entrer sans attendre dans l’église (Igreja) Santa Maria (pour laquelle il y avait aussi une autre file d’attente, même si l’accès était gratuit) par le cloître du monastère, adjacent à celle-ci. Je pensais que nous pourrions nous sauver d’une troisième file d’attente. Mais pour que cela fût possible, il eût fallu que nous ne soyons pas là durant les célébrations entourant la Semaine sainte, car l’accès par le cloître était exceptionnellement fermé à cause des offices du Vendredi saint. Nous avons donc été quittes pour une troisième file d’attente (dans la même journée !?!) pour pouvoir entrer dans l’église, dans laquelle on retrouve entre autres les magnifiques tombeaux néomanuélins (avec gisants) de Vasco de Gama (cir. 1460–1469 — † 1524) et de Luís Vaz de Camões, dit « le Camoëns », poète portugais (cir. 1525 – † 1580). Deux belles visites, mais ma patience, comme un vieil élastique, commençait à être sérieusement distendue. 


Le cloître.
La richesse et la finesse des moulures.

Magnifique réfectoire de style manuélin.
Réfectoire - Détail des azulejos.
La fontaine-lion du cloître.
 Il n'a pas la fière allure du Lion de Saint-Marc.
De la dentelle de pierre.
Une des salles autour du cloître.
Très impressionnant.

Portail sud de l'Igreja (église) Santa Maria.

Détail du portail ouest avec les statues du roi Manuel et de sa seconde épouse, Marie d'Aragon.

Que la lumière soit.


Vendredi Saint oblige... un beau Christ en croix -
 au jubé de l'Igreja Santa Maria.



Détail - 1
Détail - 2





Tombeau de Luís Vaz de Camões.


Détail de l'empattement du tombeau.

Tombeau de Vasco  de Gama.
Inspiré par le roman de Boris Vian : « J’irai cracher sur vos tombes », j’aurais bien aimé aller le faire sur la tombe de celui-ci, pour exprimer, plein de morgue, ma rancœur face à ce navigateur portugais qui, par sa découverte de la route circum africa (pour rejoindre les Indes et l’Asie), a signifié le début du déclin de Ma Sérénissime. Pusillanime que je suis, je n’ai pas osé le faire sur son tombeau dans l’église de Santa Maria, mais je compte bien me reprendre sur son cénotaphe au Panthéon national.

N’ayez crainte, jamais je n’oserais faire un tel sacrilège. Loin de moi, l’idée d’offenser un si grand navigateur. Pardonnez-moi cette petite poussée bilieuse provoquée par mon amour, un tantinet trop possessif, de Ma Sérénissime. 


Plafond de l'Igreja Santa Maria.


Pendant que nous faisions la queue pour entrer dans le monastère, nous avons eu amplement le temps d’apercevoir la belle affiche annonçant une exposition temporaire du musée national d’archéologie de Lisbonne (Museu Nacional de Arqueologia), dont l’entrée était juste à notre gauche, et HOURRA ! il n’y avait pas de file d’attente. C’est juste en sortant de l’église que nous avons décidé d’aller visiter ce musée (gratuit avec notre carte LisboaCard)… mais quels sacrilèges avait-on fait aux dieux pour que ceux-ci nous imposent une quatrième file d’attente (encore un dix petites minutes), car d’autres touristes (un peu plus futés que nous) avaient remarqué qu’il était possible d’acheter les billets pour le monastère à cet endroit plutôt que de faire la file avec tous les autres zoufs (nous inclus, une heure plus tôt). Cinq minutes d’attente de plus et j’étais prêt à jeter nos LisboaCard à la poubelle.

L' Homo lusitano-romano et L'Altro !?!

Est-ce les avant-bras du précédent ?

Les antiquités ne sont pas que portugaises.


L'Afrique y mettait du piquant.

Sceptre, bâton de marche ou casse-tête (Iroquois) ?

Artefacts de fond de cale.


Exposition temporaire de photographies de vestiges architecto-historiques - 1.


Exposition temporaire de photographies de vestiges architecto-historiques - 2.


Exposition temporaire de photographies de vestiges architecto-historiques - 3.


Moi qui avais prévu que L’Autre et moi aurions assez d’une demi-journée pour visiter les principaux sites de Belém, nous étions déjà loin du compte, car il était 15H30 et il nous restait toujours le Musée national des Carrosses (Museu Nacional dos Coches) à visiter. Juste avant d’y arriver, nous avons vu une autre file d’attente (celle-ci, aussi très longue) pour entrer dans la soi-disant meilleure pâtisserie de Belém, de Lisbonne, voire du Portugal : la Pastei de Belém. Ai-je besoin de vous dire que nous n’avons même pas pensé une seconde de s’y arrêter ? Loin de nous l’idée d’attendre plus de 30 secondes pour acheter la plus que connue pâtisserie portugaise, la pastéis de nata (aussi bonne soit-elle), nous en avions déjà goûté d’excellentes la veille, à la Confeitaria Nacional (dans le quartier Le Rossio). Revenons aux choses sérieuses. Avez-vous le goût de faire un petit tour en carrosse ? Eh bien, c’est parti…

La preuve. Mais je la connais la fille à droite, n'est-ce pas Nicole de C... ?

Vue d'ensemble du hall d'exposition.

L'accueil est tellement sympathique... 

... on se sent vraiment les bienvenus.

Le fringuant mannequin était quand même bien nippé.

Un parmi tant d'autres.

La beauté est dans les détails...

... mais que de dorures...


Cela me donne presque des nausées, j'ai le cœur sur la main.

Après toutes ces visites, notre retour en tramway, tard en fin d’après-midi, aura été plus civilisé. C’est en route vers notre hôtel, fatigués et affamés, que nous nous sommes arrêtés au hasard pour manger (avec mon "flair infaillible" pour dénicher de bons petits restos) au Rosa da Rua (dans Bairro Alto). Le décor chaleureux et la formule buffet à volonté ont su nous plaire et nous sustenter. C’est seulement le lendemain, que nous avons constaté que l’un de nos guides lui attribuait une très bonne note. Mais nous en n'avions pas encore terminé avec nos explorations de la journée...


Cela change des dorures...
... vraiment !










Un petit arrêt, juste pour voir, au Mercado da Ribiera, dans Santa Catarina. 
On y reviendra plus tard.

Je pense que je commençais à avoir faim.


Est-ce "Les ailes du désir" (de Win Wenders), version lisboète ?


Pink Panther regarde qui ? Regarde quoi ?
C'est pour une collecte ?


Coucher de soleil au miradouro (belvédère) Santa Catarina. 

On tague ou graffite vraiment partout...

... mais c'est parfois rigolo !

On dirait qu'il y a une petite procession qui se prépare ici.

Chœur de l'Igreja de Santa Catarina.

Marie ! tu as un cœur d'or ou un chœur en or.

J'aime cette légèreté de l'enfance.

Moi aussi.

 Il faut avoir le bon pied pour se promener dans Lisbonne...  À défaut, un scooter vous évitera les entorses.

Est-ce cela qu'on appelle "Surveillance de quartier" ? 

Un lion comme gardien c'est bon... deux, c'est encore mieux.

À regarder vite les poignées et le tag, on dirait un texte écrit en langue thaïe.

Bon, il est l'heure d'aller vous coucher maintenant !

Vous savez, je ne suis pas de nature vindicative, même si parfois je peux être un tantinet hargneux (face à l’imbécilité) et je préfère être inclusif et participatif. Aussi j’ai le goût de vous faire sentir, un tout petit peu ressentir, ce que nous avons vécu lors de notre première vraie journée de visites à Lisbonne… Je vais donc vous faire attendre, non pas en file, mais vous faire languir pour connaître la suite de nos aventures lisboètes. 


Ah le chenapan !

La suite de l’aventure lisboète :