jeudi 18 juin 2015

Nouvelle-Angleterre - juin 2015


Accompagnement musical


Une escapade d’une semaine en Nouvelle-Angleterre avec mon amie, la Comtesse Christine, ne peut qu’être charmante. Raffinée, cultivée, mélomane et encyclopédique comme elle l’est (elle aurait pu être la Comtesse des Encyclopédistes, voire l’égérie de Diderot, ou tenir salon fort fréquenté au Siècle des Lumières), je me devais de faire très attention dans mes choix musicaux, histoire de ne pas faire ressortir mon côté trop campagnard et un tantinet ignare. Je me suis donc creusé les méninges, j’ai fouillé à fond ma discothèque, je me suis même égaré sur You Tube et voici finalement ce que je vous propose :
  • NEW HAMPSHIRE  C’est pleins d’enthousiasme et avec le goût de quelques jours de vacances à la montagne et sur les côtes de la Nouvelle-Angleterre que nous avons débuté notre voyage, sur un air de bossa nova jazzé d’ascenseur qui nous a accompagné sur les routes de cet État « Live Free or Die », afin de nous préparer au côté suranné du Mount Washington Resort.
  • MAINE  Pour apprécier la visite de cet État, il vous faut un bon état d’esprit ou comme disent les locaux :    A State of « Maine »… que décrit bien la chanson The Maine song. Comme j’étais le chauffeur et l'accompagnateur de la Comtesse, il me fallait donc rechercher un ou des guide(s) autochtone(s) pour nous faire découvrir l’âme mainoise. Après moult recherches et ne regardant pas à la dépense, j'ai trouvé le Maine Man Song de Rhett & Link. Pour compléter le portrait, il ne manquait qu’un mécanicien installé devant un des innombrables garages, carrossiers ou boutiques de pièces d’auto s’étalant tout au long des routes campagnardes d’arrière-pays.
  • Le MASSACHUSETTS et le VERMONT suivront dans la prochaine mouture de Camilo Mondo.

Ce que je vous ai proposé comme accompagnement musical (vous l’aurez compris, c’était pour rire) n’a aucun rapport avec ce que j’avais apporté avec moi dans la voiture pour m’assurer que les longues heures que nous y passerions seraient remplies de belles musiques. J’avais, en plus de ma tablette (bourrée à capacité de plus de 120 heures de musique), choisi une dizaine de CD offrant opéras (ex. : Iphigénie en Aulide de Gluck), musiques de films (ex. : La Grande Bellezza), musiques du monde (ex. : françaises, italiennes [naturalmente !], namibiennes et turques). De son côté, la Comtesse avait apporté sa sélection. De toute cette offre, elle me proposa son ultime choix d’ambiance pour un Road Trip, la musique du film The Full Monty !?! On est loin de la musique classique ou baroque, même si ce film est devenu un classique du genre. Dans le fond, c’est qu’elle est rockeuse et un tantinet coquine la Comtesse… on l’aime comme ça !


Première étape  Le mont Washington à Bretton Woods, NH


Par un dimanche matin gris et frais annonçant la pluie, après la course à obstacles dans les rues de Montréal pour me rendre chez la Comtesse (les rues fermées et détours à cause du Tour de l’île, de la vente trottoir sur l’Avenue du Mont-Royal, des sempiternels travaux routiers, etc.), je m’esquintai à descendre ses cinq « valises » (un peu plus et j’avais besoin d’ajouter une remorque à mon véhicule… une chance que nous ne partions, je vous le rappelle, que pour une semaine et que nous voyagions en voiture, car le surcoût pour les bagages en avion aurait été exorbitant). Nous quittâmes donc la ville vers 11 heures du matin, malgré un entracte nocturne paternel (du côté de la Comtesse) fort peu propice aux départs en vacances sereins. Une heure quarante-cinq plus tard, nous passions les douanes américaines à Stanstead pour arriver dans le Vermont.

Le passeport de la Comtesse était encore vierge (qui l’eut cru) et le mien quasi virginal, car, vous le savez bien, je voyage si peu (Ben non ! il est nouveau du début de cette année). Il n’y avait que trois voitures devant nous pour passer à la guérite de la douane. Cinq, dix minutes plus tard, c’était notre tour. Nous donnons nos passeports à l’agent. Nous sommes tous les deux bouche bée devant la beauté, le sex-appeal et la gentillesse de ce jeune douanier américain. Un regard pétillant et souriant, à défaut d’un sourire engageant, pas trop de circonstance pour un douanier. Il nous demande si nous avons déjà été, entre autres, arrêtés, accusés, emprisonnés, menottés. Nous répondons que non, mais je ne vous dis pas ce que nous avons plutôt pensé. En plus, je n’avais qu’une seule réplique en tête, celle de Blanche Devereaux de la sitcom Golden Girls : « She’s innocent, I’m not! ». Dommage pour nous, nous ne sommes pas passés à la fouille. Ce rêve, ce mirage, ce fantasme comme l’a dit la Comtesse, n’a duré que deux minutes et nous en étions quittes pour arrêter un kilomètre (ou un mille) plus loin pour faire une pause pipi.

Source : omnihotels.com
Avant notre départ, la météo prévoyait des averses pour une très grande partie de la journée. Nous avons été chanceux car il n’a plu que de façon sporadique et sans entrain. Ça valait mieux pour la longue route que nous avions à parcourir, mais cela devenait évident qu’à notre arrivée à l’hôtel Omni Mount Washington Resort, nous n’irions ni faire le tour de la canopée de Bretton Woods ni tenter l’ascension du Mont Washington (à d’autres le vertige des sommets, tant des arbres que de la montagne). Un tour autoguidé de l’hôtel historique et fort suranné nous suffirait, la principale activité de notre première journée de voyage étant d’aller manger dans la grande salle à manger de l’hôtel. Mais quand (avant notre arrivée) nous avions voulu y faire une réservation, on nous avait indiqué que la salle était réservée pour une réception privée. On nous invitait donc à aller nous restaurer dans la salle à manger du Omni Bretton Arms Inn, le petit frère cadet du grand hôtel. Heureusement que la principale salle à manger de l’hôtel était réservée (en passant, celle-ci était plus attirante sur les photos du site de l’hôtel qu’en réalité… et on aurait pu aussi dire la même chose pour tout le reste de l’établissement), car nous avons pu apprécier la très bonne cuisine et le service impeccable de cette auberge… un vrai festin, cela commençait bien notre escapade « néo-angleterrienne ». Nous avons tellement aimé, que nous y sommes revenus pour prendre notre petit déjeuner du lendemain matin. À retourner à Bretton Woods, nous irions davantage au Bretton Arms Inn qu’au Mount Washington Resort, surtout que l'on a aussi accès à toutes les installations et à tous les services du site.

Au moins un lieu dans l'hôtel qui ne sera pas inondé d'enfants,
car à la piscine ça en débordait.
Je ne comprends toujours pas comment il se fait
que l’on puisse voir autant d’enfants d'âge scolaire en villégiature
quand l’année scolaire n’est pas encore terminée et que ce n’est pas férié.
Laissons ces questions philosophiques et passons plutôt à table...

... Il est préférable de se concentrer sur des choses plus essentielles et savoureuses
comme cette merveilleuse entrée de foie gras au torchon sur pain brioché grillé,
accompagné de sa confiture de figue...
un pur délice que la Comtesse a daigné me faire goûter. 

Pour ma part, j'ai pris l'entrée de bébés pieuvres grillées,
accompagnées de légumes assortis,
également délicieux.
La Comtesse a choisi, comme plat principal, le canard.
Mais comme la Sally du film When Harry met Sally,
elle demanda de faire quelques modifications dans la composition du plat…
Ciel ! Devais-je m’attendre à toute une scène ? À la scène ?
Mais, au final, cela a plus ressemblé à ceci.
C’est fou comme on s’amuse ensemble.

Pour moi, c'était simplement le carré d'agneau du Colorado.

Le tout accompagné de ce merveilleux vin italien...
La vita è bella !

Pour finir, la Comtesse a pris ce petit dessert léger :
gâteau éponge avec cerises noires et son émulsion (écume) aussi aux cerises,
caramel salé et glace poivrée.

Pour ma part, des profiteroles au chocolat avec glace au basilic,
plutôt décevant après un si bon début.

Le lendemain matin, levé très tôt, je suis allé lire et prendre un premier café sur la terrasse de l'hôtel,
tout en observant le Mont Washington.
Quel mont ?
On ne le voyait même pas à cause des nuages…
on se serait cru en plein automne, sans la beauté des couleurs.


Beau lustre qui m'a fait penser à l'hôtel Overlook du film The Shinning (1980),
de Stanley Kubricktiré du roman éponyme de Stephen King.
On pourrait croire que ce dernier a été inspiré par le Mount Washington Resort (ce qui n'est pas le cas)
pour écrire son roman, car l'auteur n'habite pas si loin dans le Maine...
où nous nous rendons aujourd'hui. 


Deuxième étape  Kennebunkport, ME




Quitter le mont Washington pour nous rendre au bord de la mer signifiait-il que nous étions prêts à répondre à l’appel du large ? Allions-nous pour être troublés et attirés par le chant des sirènes ? Était-ce l’envie du homard qui n’attend que d’être mangé ? Ou était-ce finalement toutes autres raisons balnéaires qui précipitèrent notre départ ? Que de foutaises… c’est plutôt l’appel des Outlets (magasins d’usine – ou si vous préférez ces nouvelles sirènes mercantiles) de North Conway. Mettez un magasin de chaussures ou de sacs à main devant une dame (et encore plus devant la Comtesse) et c’est la débandade. Moi je voulais simplement trouver une nouvelle paire de tongs, de gougounes. À chacun ses priorités. Je ne donnerai pas plus de détail sur cet épisode, cela relève du domaine privé. Pour paraphraser la Comtesse : « Moi, je dis toujours à mes ami(e)s : Gardez-vous une petite gêne au sujet de leur jardin secret ! »

Une fois la pulsion mercantile assouvie (sans tongs toutefois), nous avons repris les petites routes d’arrière-pays du New Hampshire et du Maine  pas d’autoroutes ici  pour nous rendre jusqu’à notre prochaine destination, Kennebunkport. Moi qui suis le copilote désigné pour tous les déplacements que L’Autre et moi faisons ensemble, je me trouvai fort dépourvu quand je constatai que la signalisation routière dans le Maine était l'une des plus rares et des plus mal foutues que j’ai rencontrées sur bien des routes parcourues à travers le monde. En plus, le paysage, qui se déroulait au fur et à mesure que nous avancions, était une réminiscence du film Delivrance (Deliverance  de 1972) de John Boorman, dont le duel de banjo est si célèbre. Aussi, à tous les carrefours, je pensais voir resurgir Monsieur Douglas sur son tracteur  de la rural sitcom Les Arpents verts (Green Acres  diffusée de 1965 à 1971) dont le thème musical nous est si familier, du moins pour les plus de 40 ans. Vous avez le choix entre la version originale en anglais ou celle en français. C’est avec un léger retard et quelques détours que nous sommes finalement arrivés sains et saufs à l’hôtel… Ouf !

Le Colony Hotel, qui a fêté ses cent ans d’existence en 2014, est un hôtel typique des anciennes stations balnéaires appréciées des clientèles riches de la première moitié du siècle dernier. Même suranné, cet hôtel offre un accueil chaleureux et affable et n’a pas la prétention grandiloquente (ou faux-chic) du Mount Washington Resort. On aime son air vieillot très Nouvelle-Angleterre qui, dans mon cas et aussi dans celui de la Comtesse, nous rappelle à chacun d’agréables séjours passés sur les côtes du Maine. Mon seul regret est de ne pas avoir pu utiliser leur magnifique piscine d’eau de mer chauffée, car le temps était trop pluvieux, froid ou les deux à la fois.

Qu’avions-nous au programme pour ces deux jours passés sur la côté du Maine ? La visite des environs de Kennebunkport et d’Ogunquit, la tournée des antiquaires (qui dans les faits étaient davantage des brocanteurs), le plaisir de marcher sur une plage ou sur la Marginal Way (cette belle promenade rocheuse en bord de mer à Ogunquit) si la température le permettait (c’est qu’il faisait froid et qu’il pleuvait toujours de façon intermittente), mais surtout le plaisir gustatif de manger du homard et autres bonnes choses.

Justement parlant bouffe, et parce ce que je n’ai pas pris de photos de la Comtesse le visage tout barbouillé comme une enfant d’un an qui mange pour la première fois une part de gâteau au chocolat (je m’en voudrai longtemps de cette absence d’esprit et de mon manque d’opportunisme de n’avoir pas pris un cliché qui aurait pu valoir de l’or), je veux vous faire partager le plaisir que nous avons eu de savourer les glaces artisanales de chez Rococo Artisan Ice Cream (à Kennebunkport) qui offre en alternance plus de 60 saveurs, certaines classiques, mais le plus souvent des plus surprenantes comme par exemple : glace à la bière, aux olives, au fromage de chèvre, à la betterave, etc. Dans le cas de la Comtesse, vous l’aurez deviné, elle a choisi une glace au chocolat noir sur cornet et moi, plus aventureux, j’ai préféré essayer une coupe avec un assortiment de glaces, dont une au poivre rose, une avec des olives (Oui, Oui… pour ceux et celles qui me connaissent, vous pouvez dire que je suis devenu fou) et une troisième au miel et au romarin. C’était divin. Pour les autres agapes, je vous en parle ci-dessous avec photos à l’appui.


Bienvenue à Kennebunkport...
On se croirait sur le point des Arts à Paris ou le pont de l'Accademia à Venise.


Descendre de la montagne à la mer donne faim.
Pour nous sustenter, nous nous sommes précipités au restaurant Hurricane, un classique à Kennebunkport.
Décor sympa avec vue sur l’intérieur de la baie (pas question de manger sur la terrasse, il « délugeait »),
un accueil chaleureux, de belles nappes blanches sur les tables, un service par une vraie Waitress de Diner,
mais des portions gargantuesques et des saveurs d’un raffinement a priori inimaginable pour un chic Lobster Shack.

Nous avons tous les deux débuté notre repas par le chowder de homard du Maine, leur spécialité, of course.
Ça a l’air appétissant, n’est-ce pas ?
Nous l’avons pleinement apprécié, car nos bols étaient presque aussi grands que celui de la photo qui suit. 

La Comtesse en était bouche bée...
une deuxième fois en deux jours, c'est tout un exploit.
Au menu, le Mediterranean Seafood Stew, version locale de la bouillabaisse. 

Vive les voyages ! 


La belle bête pour le bête avec elle...
qui était servie sur un lit de moules dans un court-bouillon anisé et « câpré »
tellement bon qu’on se serait cru sur la Côte d’Azur (la Comtesse aussi).
On ne donne pas les recettes de ces deux courts-bouillons sur leur site,
mais il y a quand même des propositions très intéressantes.


Qui visite Kennebunkport se doit de faire une promenade le long de la côté pour voir les magnifiques vues
et les belles résidences comme celle-ci (au bout de la pointe), de la famille George W. Bush.
L'hommage des résidents au 41e président américain est simple et sobre
mais l'arbre semble perdre ses plumes (ses épines)... Est-ce prémonitoire ?











La Comtesse Christine en petit chaperon rouge.






Voici où il faut aller à Cape Porpoise
quand vous voulez du homard et du poisson frais.





C'est pour un paysage comme celui-ci et les suivants qu'on aime la Nouvelle-Angleterre.








Arrivée à la pointe de Cape Porpoise, une barricade nous attendait.

Mon premier carré maritime.



Qui veut embarquer avec moi pour un petit tour ?...
... Nous irons jusqu'au phare...
... et je vous remmènerai à bon port.

Pour les autres, installez-vous confortablement et admirez le paysage...

... il est rempli d'objets bizarres...
... hétéroclites...
... encore... 
... et encore...
... ou colorés...
... j'ai dit colorés...
... et très colorés.

Cela vous a-t-il donné le goût d'aller les rejoindre ?...

... Mais il faudrait choisir une embarcation.
Celle de gauche ou celle de droite ?... 

... L'une comme l'autre aurait besoin d'une bonne couche de peinture. 

Celle-ci peut-être ?...

Ce n'est pas un meilleur choix. 

Bon, il est trop tard, il s'est mis à pleuvoir.

Laissons donc les flotteurs se reposer...

... et rentrons au village, à Kennebunkport.

J'ai le goût d'entrer dans les belles boutiques !?!

Mon carré "vert"dure pendant que la Comtesse
se beurrait la fraise de glace au chocolat.

À défaut de la prendre en photo, je photographiais la nature.

Est-ce ma Gommette qui m'offre des fleurs
pour que je revienne à la maison ?

La tournée des brocanteurs débute...

Étaient-ce ces signaux sémaphoriques qui nous ont attiré ici ?... 

... Mais la Comtesse et moi avons su y répondre.

Nous étions très zen,
car nous n'avions pas besoin d'excuses
pour effectuer notre tournée.

Nous étions comme deux gros poissons dans l'eau.

Il y avait de quoi perdre la tête ou sa jupe.

De quoi faire des carrés.

J'ai un bref instant eu une pensée pour Venise.

C'est sans conteste un double autoportrait de moi et de la Comtesse. 






La plage d'Ogunquit.

Couleurs inusités à marée basse.

Petite chaloupe esseulée.

Nœud gordien ?

"Take a rowboat!", inspirée de la célèbre citation de Céline Dion : "Take a kayak!" 

Le bord de mer à Perkins Cove.

Ces calmars font partie de mon Top 5 des meilleurs calmars mangés dans le monde.
Ceux-ci étaient accompagnés d'oignons roses et de citron jaunes confits et frits.
Une découverte et un pur ravissement.
La Comtesse était du même avis que moi.
C’est au restaurant MC Perkins Cove que sont servies ces merveilles. 

La deuxième entrée partagée.
Je pensais amener manger la Comtesse dans un autre restaurant de Perkins Cove
(j’avais déjà mes habitudes),
mais la dame du magasin où la Comtesse a dévalisé les présentoirs
(un peu poussée par moi)
 Je pense que nous avons fait sa semaine 
nous a recommandé d’aller manger dans ce restaurant
qui se trouvait juste derrière sa boutique.

Oups ! le ventre a été plus rapide que le déclic du photographe.
Mais comment résister à ce fantastique MC lobster « mac and cheese ».

Pain de viande au veau et au porc avec Gruyère.
La Comtesse a tout simplement adoré.


Au final, nous avons tous les deux grandement apprécié ce restaurant aux mets exquis
et au service affable et sans prétention de l'excellent serveur : Brendan.
Cela a grandement compensé pour l’accueil un peu pitbull
que nous avions reçu à notre arrivée.

Dernier matin à Kennebunkport,
Levé très tôt, je suis parti prendre une marche sur la grève.


Elle m'a fait penser à ma maison à Champlain.
C'est assez semblable, ne trouvez-vous pas ?
Dans tes rêves comme diraient la Comtesse et L'Autre.
Bof, ils sont jaloux !

Fucus et autres algues marines échoués…
On se fait un petit mesclun pour le lunch.

Nos pieds nous amènent à découvrir des merveilles...

... il suffit d'aimer la nature, le jaune et les patines...

... et on est ravi.

On dirait presque un visage.

Marée basse. 

Calme et sérénité.

Petit matin en bord de mer.

Mon carré Bleu Kennebunkport.

Je ne suis pas obsolète ...

... je vaux mieux que ces modèles pétaradants.

L'entrée de la Kennebunk River.

Pas besoin de mentionner que c'était à marée basse.

Au revoir bel hôtel.


Troisième étape  Portsmouth, NH


Il fallait déjà repartir et poursuivre notre itinéraire. Dommage, nous aurions aimé passer encore quelques jours (au moins un ou deux par un temps ensoleillé et chaud) pour profiter de ce si bel environnement maritime et balnéaire et de cette atmosphère iodée de bord de mer. En route pour Portsmouth, nous avons fait une petite halte dans les outlets de Kittery (sous prétexte de chercher des tongs), encore une fois rien à déclarer sauf que je n’ai pas acheté l’objet de mon désir.


Il n’y a pas que les Outlets qui ont retardé notre arrivée à Portsmouth.
Antiquaires ou brocanteurs, à vous de choisir.








Oncle Sam fait de l'équitation.








Celle-là est pour L'Autre.





Je me donne une étoile pour ces photos "americanas".


Nous sommes arrivés à l’hôtel  The Hotel Portsmouth  en début d’après-midi. Naturellement notre chambre n’était pas encore prête mais le serait d’ici au plus  40 minutes. Que faire en attendant ? Eh bien, à la suggestion de la réceptionniste, nous sommes allés voir un court film d’introduction sur l’histoire de la ville présenté au centre d’information touristique qui se trouvait à un jet de pierre de l’hôtel. Une fois le film visionné, de retour vers l’hôtel, nous avons vu qu’il y avait juste en face un restaurant de poissons qui donnait le goût d’y revenir pour souper. Une fois installés dans la chambre, nous sommes aussitôt ressortis pour aller nous promener dans la ville et surtout aller visiter le Strawbery Banke Museum (SBM), principale raison de notre visite à Portsmouth. Mais avant d’y arriver, nous avons fait un détour par l’une des principales rues commerçantes de la ville. Après avoir vu dans une boutique de magnifiques sacs de plage et d’autres pour toutes sortes d’usages, nous sommes entrés dans une succursale du magasin de vêtements pour homme SAULT New England, seulement pour voir si les jeans étaient intéressants (car il est vrai aussi que j’ai besoin de m’en acheter un neuf). Et pourquoi pas, je décide d’essayer, non pas un ou des jeans, mais bien un short et un chandail. Me voyant parader dans ces nouveaux atours, la Comtesse trépigne pratiquement et m’incite à acheter les deux ou à défaut, au moins le short qui me va à ravir. Est-ce la couleur rouge de celui-ci ou le galbe de mes cuisses musclées ou d’une autre partie de mon anatomie qui la pousse à me faire dépenser ? J’ai été fort et je n’ai pas succombé à la dépense superflue, car mon armoire et ma commode sont remplies de vêtements qui ont encore de bonnes heures de service devant eux et qui, de surcroît, ne pourront pas tous venir avec moi lors de mon déménagement à Venise. Mon nouveau mot d’ordre est donc élagage.


SBM  Le jardin Goodwin.

SBM – Protéas.

SBM –  Un petit thé ?

SBM –  Salle à manger de la maison Goodwin.

SBM –  Table de cuisine de la maison Chase.

SBM –  Le salon de la maison Chase.

SBM – Tout n'est pas que rose et bleu ici...

SBM –  ... une porte peut parfois cacher... 

SBM –  ... un escalier qui nous conduit...
SBM –  ... à une autre porte qui tente de contenir... 


SBM –  ... l'horreur comme le bonheur... C'est à vous de choisir.

SBM –  Cela me rappelle mon voyage avec L’Autre en Namibie
et plus particulièrement au village minier fantôme de Kolmanskop.

SBM –  Mon carré Strawbery Banke.

SBM –  La source de mon carré.

SBM –  Sans titre.

SBM –  Vestige d'une barque.

Petite note éditoriale.
La visite du SBM est nettement plus intéressante et variée que semblent l'illustrer mes photos.
Désolé !

Du Street Art entre notre hôtel et le SBM.
L'histoire ne dit pas si les glaces sont savoureuses, car nous ne les avons pas goûtées.

La demoiselle en était tout attristée...

... comme son grand frère...
... et sa petite sœur. 




Un petit bisou ?

C'est pour toi la Comtesse.

Ce sera moi sous peu.

La maison Moffatt-Ladd.

Les dents de Portsmouth.


Un aqua marine digne des mers du Sud.

Ça vous dirait un petit tour de remorqueur ?


La Maison Warner, une autre belle du voisinage.

Mettez-y des fleurs ce sera tellement plus joli.

Portsmouth, ville cosmopolite.


À tant marcher, la Comtesse était épuisée. Une fois de retour à l’hôtel, il nous fallait trouver l’endroit où nous irions manger. Je consulte donc certains sites sur Internet pour nous aider à faire notre choix. Le premier restaurant recommandé pour Portsmouth, et ce sur tous les sites, était le Ristorante Massimo (parle d’une surprise, une petite pâte serait tellement la bienvenue). Mais comme il était à deux coins de rue trop loin, nous nous sommes rabattus sur le restaurant Jumpin’ Jay’s Fish Cafe (celui que nous avions vu plus tôt, à notre arrivée). Quelle déception ! Nous étions à des années lumières de la qualité des soupers précédents. Comment peut-on servir des poissons et fruits de mers aussi insipides si près de la mer ? Il arrive toujours en voyage de mal tomber, même à des experts comme L’Autre et moi. En parlant de mal tomber, nous pouvons aussi inclure l’hôtel de Portsmouth où l’odeur de renfermé et de poussière provenant du système de ventilation vous prenait au nez à en devenir congestionné ou à vous déclencher une crise d’asthme, voire pire, une légionellose (mais restons calmes et ne tombons ni dans l’excès ni dans la névrose). En plus, le café du petit déjeuner avait, à lui seul, de quoi vous achever. Au demeurant, ce que je souhaite retenir de Portsmouth sera davantage les patines des maisons historiques du Strawbery Banke Museum que l’air vicié de l’hôtel et l’indigeste repas.


C'est fermé !

Nous sommes rendus à la mi-temps de notre escapade.
Pour la suite cliquez ici.





1 commentaire: