mardi 30 juin 2015

Boston – juin 2015



Accompagnement musical


Des fois, je ne sais pas où j’ai la tête. J’oublie les choses importantes, comme de mentionner que la Comtesse Christine et moi, par notre escapade en Nouvelle-Angleterre, fêtions notre 25e anniversaire d’amitié. Peut-on alors dire que c’était nos « noces » d’argent ? Pas besoin d’être mariés, pas besoin de ce sacerdoce exigeant, pour se marrer en grand. Une fois cette clarification faite, revenons plutôt aux propositions musicales pour la lecture de la présente page :

MASSACHUSETTS – En guise d’introduction musicale, je vous propose la chanson Massachusetts des Bee Gees et celle plus bostonienne, Please come to Boston par Dave Loggins. Et comme le dit la chanson : Please come to Boston for the springtime… c'est ce que la Comtesse et moi avons fait. Pour les téléphages de sitcoms américaines, il ne faut pas passer à côté de la célèbre émission Cheers, (diffusée entre 1982 et 1993) dont l’action se déroulait dans un bar de Boston.
VERMONT – Nous n’étions pas les seuls à fêter un anniversaire significatif cette année. En effet, on ne pouvait pas passer dans le Vermont (et qui plus est à un jet de pierre de Stowe, où s’est réfugiée la famille von Trapp) sans souligner le 50e anniversaire de la sortie du film (culte pour certain) La Mélodie du bonheur (The Song of Music), sortie au mois de mars 1965 (Meilleur film aux Oscars 1966). Un film de Robert Wise (meilleur réalisateur) qui est une adaptation de la comédie musicale homonyme de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein, créée à Broadway en 1959 (tiens, cette année-là me dit quelque chose !?!).


Boston, MA


Reprenant où j’avais laissé la description de la première moitié de notre escapade en Nouvelle-Angleterre, la Comtesse et moi partions de Portsmouth pour nous rendre à Boston en empruntant la nationale plutôt que l’autoroute. J'avais proposé de faire un arrêt à Hampton Beach, car je croyais que c’était une belle station balnéaire. Mais une fois rendus, nous avons vite déchanté, car cela ne ressemblait en rien au souvenir que j’en avais gardé. La vérité, c’est que je crois bien que je me suis trompé d'endroit. Le village où je voulais que nous allions était très charmant avec une simple rangée de maisons typiques avec leurs bardeaux de cèdre et un tout petit port de pêche à l’extrémité de la route. En préparation de l’écriture de la présente page, j’ai essayé de me rappeler de son nom, j’ai même cherché à le retrouver sur les cartes de la région. Rien n’y fait, je n’y arrive pas. Ma mémoire m’a fait faux bond, dommage pour la Comtesse, mais surtout pour moi qui aurait tant aimé le revoir. N’en faisons pas un drame et poursuivons notre route jusqu’à Newburyport, où nous avons fait une promenade et quelques achats (elle et moi) dans le joli centre-ville. Comme nous n'avions pas pris un réel petit-déjeuner avant de partir de Portsmouth (souvenez-vous du café, un vrai nectar d’outre-tombe), nous avons décidé de nous arrêter au Angie's Coffee Shop pour prendre un petit-déj’ tardif… on ne pouvait pas faire plus local ou Breakfast in America. La Comtesse était très contente, car elle s'est encore une fois empiffrée de bacon. C’est fou comme elle en mange ! 


Bateaux de pêcheurs à l'embouchure de la Blackwater River, du côté de la baie, à Thomas Rock (NH). 


La Comtesse a bien aimé, surtout avec son tout nouveau chandail. 

"Ail ! ail ! ail !"... le pompon violet (allium giganteum) se porte plutôt bien à Boston.


Boston est en vue. Il fait enfin beau et plus doux. C’est tout un changement pour notre plus grand ravissement. Nous avons coupé court aux visites d’autres villes et villages sur le parcours pour arriver finalement à destination. Aussitôt le dépôt des valises et de l’auto à l’hôtel (le W Boston), nous sommes partis faire un tour de reconnaissance dans les environs : le parc Boston Common, la rue Charles (le cœur animé du quartier Beacon Hill), les rues commerçantes Newbury et Boylston, incluant un arrêt au square Copley. Faire cette petite virée avec la Comtesse peut prendre ÉNORMÉMENT de temps. Non pas qu’elle ne marche pas vite (ce qui est aussi le cas), mais c’est que la Comtesse est une vraie ornithologue (elle reconnait tous les oiseaux tant de vue que par leur chant), une redoutable botaniste (elle sait faire la différence entre un arbre et une fleur moi pas toujours !?! et les appeler par leur petit nom commun comme par leur grand nom scientifique en latin), une inconditionnelle amoureuse des animaux (elle est à mon avis un tantinet atteinte d’anthropomorphisme) et aussi une gastronome et épicurienne accomplie (elle est souvent la source de mes vices). En plus, comme elle ne souffre aucunement de xénophobie et qu’elle a le verbe, l’adverbe, l’adjectif (etc., etc.) faciles, un simple bonjour à n’importe quel quidam, un simple contact avec le personnel des boutiques ou un simple compliment à l’heureux propriétaire de tout animal en laisse peut prendre un temps fou. Ai-je besoin de vous dire que je rongeais mon frein, moi qui suis boulimique de kilo… mètres pour voir, sentir, écouter, toucher, goûter, bref pour découvrir un lieu ? Mais c’est indubitablement mieux avec une encyclopédie à portée de la main. Parlant de découverte, nous sommes entrés dans la boutique Fastachi, attirés par la belle présentation des assortiments de noix, de chocolats et autres gourmandises. La tentation a été trop forte, nous avons succombé.

La principale raison, pour la Comtesse et moi-même, d'aller à Boston était la visite de deux de ses principaux musées : le Museum of Fines Arts (MFA) et le musée Isabella Stewart Gardner. Pas étonnant, l’art est notre drogue à tous les deux. Nous y avons consacré des heures et des heures, même à sacrifier peut-être les deux plus belles journées (côté météo) de notre semaine d’escapade. Mais cela en valait le sacrifice.

Matinal comme je suis, j’allais prendre de longues marches dans la ville à peine éveillée. C’était pour me mettre au diapason avec celle-ci (car cela allait faire bientôt huit ans que je n’y étais revenu) et aussi pour faire du repérage afin d’éviter à la Comtesse de faire des détours inutiles et de s’épuiser vainement.

Voulez-vous nous suivre dans nos visites, nos découvertes et nos promenades ? Eh bien, voici !


Museum of Fines Arts (MFA) de Boston

J’avais un souvenir lointain d’une visite de ce musée (avant son agrandissement), mais surtout un souvenir d’une magnifique exposition de sculptures, italiennes et grecques, faites de marbre blanc. C’est avec cette image – un jardin de sculptures en tête que je me suis donc rendu au MFA (avec la Comtesse, Of Course !), mais impossible de s’y retrouver. C’était comme si l’image que j’en avais provenais d’un autre siècle (même pas du XXe, mais bien du XIXe siècle), tel un daguerréotype un peu flou, un peu mystérieux, un peu évanescent, mais tellement évocateur. Dépasser l’entrée et le pavillon d’origine, on n’est bien catapulté au XXIe siècle. Tout est espace, tout est grand (un peu démesuré même). Il y a une sensation, une odeur, qui s’imprègnent en vous dès que vous arrivez au centre du musée, c’est celle de l’argent, car la région de Boston regorge de mécènes (de sponsors comme aiment le dire nos cousins Français) et le MFA a su intelligemment en profiter (tant pour le béton que pour les collections).

Le MFA de Boston n’est pas proprement dit un musée des beaux-arts, mais bien une institution regroupant sous un même toit différents genres et styles d’expositions, passant de l’art ancien jusqu’à l’art contemporain. Tout voir en une seule visite est mission impossible, sauf si vous voulez faire une séance de jogging en même temps, mais si c’est votre choix, dite adieu à la contemplation des œuvres. Comme la Comtesse est une esthète contemplative et moi un sybarite insatiable, nous avons donc préféré nous séparer pour effectuer la visite du musée, mais avec des rendez-vous fréquents pour ajuster le tir et faire le point sur nos coups de cœur respectifs. La Comtesse a préféré concentrer son attention sur les salles d’arts américains et d’arts européens (avec une attention particulière aux arts décoratifs). Pour ma part, et en plus des mêmes salles visitées par la Comtesse (où j'ai passé beaucoup de temps), j’ai aussi voulu me faire une idée de l’ensemble du musée et j’ai donc entrepris mon sprint de reconnaissance des lieux. J’aurais pu mettre dans mon blogue plus de 300 photos d’œuvres toutes plus belles les unes que les autres... et ce n’est pas l’envie qui me manque. Je vais plutôt vous proposer mes (nos) coups de cœur. À tout seigneur, tout honneur, je débuterai donc avec les œuvres de la section art américain. Ciel ! j’allais oublié la belle exposition temporaire sur les estampes, dessins et calligraphies de l’artiste japonais Katsushika Hokusay (1760 † 1849). Aussi, l’invité passera avant l’hôte.

La grande vague de Kanagawa (1831)
Peut-être son œuvre la plus connue.
Deux carpes dans une cascade (?)

La carpe et l’iris (1808-13)
Un éventail pour la Comtesse ?

Dessin et calligraphie 1
Dessin et calligraphie 2




Lion (?)

Voyageur dans la neige (?)
On dirait un Don Quichotte Japonais.

Couchabunga (1992)
John Carl Cederquist
(Altadena, CA 1946 –   )
L’œuvre de Hokusay a souvent inspirée d’autres artistes
et c’est un beau lien pour passer aux œuvres américaines.


Le Puritain (1899)
Augustus Saint-Gaudens
(Dublin 1848 – † Cornish, NH 1907)
Pour se mettre dans l'esprit Nouvelle-Angleterre.

Boys in a Pasture (1874)
Winslow Homer
(Boston 1936 – † Prouts Neck, Scarborough, ME 1910)
Un de mes peintres américains préférés.


The Drummer Boy (cir. 1862)
Winslow Homer

Long Branch, New Jersey (1869)
Winslow Homer

Driftwood (détail) (1909)
Winslow Homer

The Fog Warning (1885)
Winslow Homer


Mrs Fiske Warren (Gretchen Osgood) and her Daughter Rachel (1903)
John Singer Sargent
(Florence 1856 † Londres 1925)
Aussi un de mes peintres américains préférés...
surtout qu'il a si bien représenté Venise...


Angle de l'église San Stae, à Venise (cir. 1913)
John Singer Sargent


Robert de Cévrieux (1879)
John Singer Sargent


Pêche aux huitres à Cancale (1878)
John Singer Sargent

Étude de nu de Thomas E. McKeller (cir. 1917-20)
John Singer Sargent

Les filles d'Edward Darley Boit (détail) (1882)
John Singer Sargent
Autre tableau fort connu du peintre, j'aurais bien aimé le prendre dans sa totalité,
mais il y avait beaucoup trop de reflets de lumière indésirables.

Helen Sears (1895)
John Singer Sargent
Un petit dernier pour la route.


Le Domino Rose (cir. 1895)
John Humphrey Johnston (1857 † 1941)
Les tableaux décorent aussi les pièces reconstituées pour la présentation des arts décoratifs.

Petit salon de la Shepard House  Bath, ME (1803)
Papier peint provenant de France

The Roswell Gleason House  Dorchester, MA (cir. 1840)
Intérieur classique

Mur de la Shunway HouseFiskdale, MA (cir. 1780-85)
Mur lambrissé en pitchpine avec foyer en fonte.


Belle façon de faire comprendre les techniques de construction du mobilier.

Placard de la Jaffrey House Portsmouth, NH (cir. 1730)
Avec "in the beaufait [buffet]" des exemples de verreries et céramiques anglaises et asiatiques.

Nocturne en bleu et argent : La lagune, Venise (cir. 1879-80)
James Abbott McNeill Whistler
(Lowell, MA 1834 † Londres 1903)
Une lagune intrigante.

Port de Gloucester (cir. 1877)
William Morris Hunt
(Brattleboro, VT 1824 † Isles of Shoals, ME 1879)

Salmon Fishing (1927)
Frank Weston Benson
(Salem, MA 1862 † Salem, MA 1951)


Calm Morning (1904)
Frank Weston Benson
At Dusk (à la tombée du jour) (1885-86)
Childe Hassam
(Dorchester, MA 1859 † East Hampton, NY 1935)
Une très belle découverte pour moi et pour la Comtesse.
Nous pensons qu'il a certainement été inspiré par les tableaux de Gustave Caillebotte.
Source : mfa.org

The Tea (cir. 1880)
Mary Stevenson Cassatt
(Allegheny City, PA 1844 † Paris 1926)
On sent l'influence d'Edgar Degas.

In the loge (cir. 1878)
Mary Stevenson Cassatt

Dandy (cir. 1885)
Ignaz Marcel Gaugengigl
(1855 † 1932)
The Beau (cir. 1891)
Ignaz Marcel Gaugengigl



Evening (The Fall of Day) (cir. 1869-70)
William Rimmer (1816 † 1879)

Tomb effigy of Elizabeth Boott Duveneck (1894)
Clement John Barnhorn (1936 † 1935)
Version en marbre du bronze sur sa sépulture à Florence en Italie.

The Flight of Night
(sculpté à Paris vers 1846, moulage cir. 1880)
William Morris Hunt

Objets de verre (cir. 1845-60)
Boston and Sandwich Glass Company

Porte (cir. 1845-60)
Boston and Sandwich Glass Company


Justement en parlant de porte...
Porte d'entrée de la Samuel Colton HouseLongmeadow, MA (détail) (1754)
John Steel Jr et Oliver Eason


Salle exposant des œuvres d'art populaire.
Surprenant, insolite et très bien présenté.

Meg Merrilies (cir. 1881)
Edward R. Thaxter (1857 † 1881)
Portrait de l'affreux gitan demi-fou, un des personnages du roman
de Sir Walter Scott : Guy Mannering (1815)

Passion Flowers and Hummingbirds (cir. 1870-83)
Martin Johnson Heade (1819 † 1904)

Starting Out After Rail  (1874)
Thomas Eakins
(Philadelphie, PA 1844Philadelphie, PA 1916)

?!?
J'ai cherché, mais je n'ai pas trouvé la fiche présentant cette œuvre.

?!? (détail)

The Harvest (La moisson)
(sculptée en 1939, bronze coulé en 1991)
Albert Wien (1915 † 1991)
Cela m'a fait penser à l'exposition FMR de Lisbonne, en avril dernier.

No 10 (1949)
Jackson Pollock
(Cody, WY 1912 † Springs, NY 1956)
Il n'y a pas que des « vieilles croûtes »... il y en a aussi des plus récentes !

Chamonix (cir. 1962)
Joan Mitchell
(Chicago, IL 1926 † Vétheuil, France 1992)


Je vous étourdis et nous ne sommes même pas encore rendus au quart du musée. En plus, je pleure, car je me suis retenu dans mon élan. Il y a tellement d’autres œuvres qui auraient mérité d’être incluses dans la présente page. Je passerai donc aux œuvres d’art européen. Bon, prenez une bonne respiration et on repart…


Salomé avec la tête de Saint-Jean-Baptiste (cir. 1515-25)
Bernardino Luini
(Lac Majeur 1482 † Milan 1532)
Je suis mieux de faire vite pour le reste du musée
si je ne veux pas perdre la tête comme lui.

L'Annonciation et La Visitation (cir. 1500)
Faïences polychromes finement vernissées

Madone à l'Enfant (1er quart du XVIe s.)
Andrea della Robbia
(Florence 1435 † Florence 1515)
Terre cuite vernissée


Madone à l'Enfant (détail)
Andrea della Robbia
Terre cuite vernissée

Tête du Christ (cir. 1520)
Giovanni della Robbia
(Florence 1469 † Florence 1529)
Terre cuite vernissée
Tête de Flora (cir. 1500)
Giovanni della Robbia
(Florence 1469 † Florence 1529)
Terre cuite vernissée



Madone à l'Enfant (cir. 1470-80)
Bartolomeo Bellano ou Bartolomeo Vellano ou Vellano da Padova
(Padoue 1437-38 † Padoue 1496-97)
Marbre

Buste du jeune Saint-Jean-Baptiste
(cir. 1480 -1500)
Giovanni della Robbia
Terre cuite


Saint-Jean-Baptiste (cir. 1510-20)
Giovanni Francesco Rustici
(Florence 1474 † Tour 1554)
Terre cuite vernissée

Statue d'Adrien (IVe et moitié du XVIe s.)
Cristal de calcite, marbre de calcite et bronze doré



Galerie avec vues de la Rome moderne (1757)
Giovanni Paolo Pannini
(Plaisance 1691 † Rome 1765)

Fontaine de Trevi, Rome (cir. 1753-56)
Giovanni Paolo Pannini
C'est pour toi L'Autre !

Lamentation sur le Christ mort (1485)
Carlo Crivelli
(Venise 1435 † Ascoli Pescino 1495)
Tempera (peinture à l’œuf) sur bois


Jeune paysan au marché (cir. 1715-18)
Giovanni Battista Piazzetta
(Venise 1682 † Venise 1754)
Jeune paysanne attrapant une mouche
(cir. 1715)
Giovanni Battista Piazzetta


Bacino di San Marco, Venezia (cir. 1738)
Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto
(Venise 1697 † Venise 1768)

Bacino di San Marco, Venezia (détail)
Canaletto

Caprice : écluse sur la rivière avec chapelle (1754)
Canaletto
Caprice ... (détail-1)
Canaletto
Caprice... (détail-2)
Canaletto
Caprice... (détail-3)
Canaletto

Le Couronnement du mérite (cir. 1755-60)
Giovanni Battista (ou Gianbattista) Tiepolo
(Venise 1696 † Madrid 1770)

Apothéose d'Énée (cir. 1762)
Giovanni Battista (ou Gianbattista) Tiepolo

Grand Canal, Venise (1881)
De Pierre-Auguste Renoir
(Limoges 1841 † Cagnes-sur-Mer 1919)

Pour les amoureux de Venise,
je vous invite à aller consulter mes autres pages
portant sur la Sérénissime :



Danseuse de ballet avec bras croisés (cir. 1872)
Edgar Degas (Paris 1834 † Paris 1917)
Bon ! il était plus que temps de sortir de Venise.
Va-t-il finir par cesser de nous casser les oreilles avec sa Sérénissime.

Femme avec un châle rose (cir. 1865-70)
Jean-Baptiste-Camille Corot
(Paris 1796 † Paris 1875)

Oncle Dominique (1866)
Paul Cézanne
(Aix-en-Provence 1839Aix-en-Provence 1906)

Vendeur de pigment en Afrique du Nord (1891)
Jean-Léon Gérôme (Vesoul 1824 † Paris 1904)
Ce tableau aurait pu faire partie de l'exposition sur l'Orientalisme au MBAM.

L'Éminence grise (1873)
Jean-Léon Gérôme

Boulevard Saint-Denis à Argenteuil (1875)
Claude Monet (Paris 1840 † Giverny 1926)

Neige à Argenteuil (1875)
Claude Monet

Visite au musée (cir. 1879-90)
Edgar Degas
La dame debout pourrait ressembler à la Comtesse, mais celle assise,
je vous le jure, elle ne me ressemble pas du tout.


Cap Martin près de Menton (1884)
Claude Monet

Meule de foin (effet avec neige) (1891)
Claude Monet


Éternel printemps (sculpté en 1881, bronze 1916-17)
August Rodin (Paris 1840 † Meudon 1917)
Cela donne le goût d'aller voir l'exposition du MBAM :
ou de retourner à Philadelphie.

Cathédrale de Rouen (1894)
Claude Monet


Matin sur la Seine près de Giverny (1896)
Claude Monet


Ravine (1889)
Vincent Van Gogh
(Zundert, Pays-Bas 1853 † Auvers-sur-Oise 1890)


Victorine Meurent (cir. 1862)
Edouard Manet
(Paris 1832 † Paris 1983)


La bonne mère
Jean-Honoré Fragonard
(Grasse 1732 † Paris 1806)

La bonne mère (détail)
Jean-Honoré Fragonard


Portrait de femme avec fleurs dans les cheveux
François Boucher
(Paris 1703 † Paris 1770)
J'étais moins familier avec ce peintre français du XVIIIe siècle, même si je le connaissais.
Mais suite à ce voyage, je pense que je saurai dorénavant le reconnaître même les lumières éteintes...
vous comprendrez pourquoi plus loin !?!


Jeune berger jouant de la cornemuse (cir. 1754)
François Boucher

Le retour du marché (1767)
François Boucher


Automédon avec les chevaux d'Achille
Henri Regnault
(Paris 1843 † Rueil-Malmaison 1871)
Ce peintre était aussi de l'exposition Orientalisme au MBAM.

C'est la fin de la partie française de mes photos.

Le faucheur et la fille endormie (fin 1780)
Thomas Gainsborough
(Sudbury 1727 † Londres 1788)
J'aime beaucoup ce peintre anglais.


Le faucheur et la fille endormie (détail)
Thomas Gainsborough

Porte de la chaumière (détail)
Thomas Gainsborough


Slave Ship (1840)
Joseph Mallord William Turner
(Londres 1775 † Chelsea 1851)

Chute sur le Rhin à Schaffhausen (cir. 1805-06)
Joseph Mallord William Turner

Chute sur le Rhin à Schaffhausen (détail-1)
Joseph Mallord William Turner
Chute sur le Rhin à Schaffhausen (détail-2)
Joseph Mallord William Turner
Si vous aimez Turner, allez aussi voir la page sur Londres.

Porcelaines anglaises (XVIIIe s.)


La leçon de musique (cir. 1765)
Chelsea Manufactory
Porcelaine tendre polychrome sculptée par Louis-François Roubiliac (1695 † 1762)
d'après un tableau de François Boucher (encore lui !)
La leçon de musique (1749)
François boucher
Source : museecognacqjay.paris.fr


Buste ornée de pierreries de George IV (1830)
Par les orfèvres de la maison Rundell & Bridge

Buste ornée de pierreries de George IV (détail)
Rundell & Bridge

Grotte en bord de mer dans le Royaume de Naples avec bandits, au coucher du soleil (1778)
Joseph Wright of Derby
(Derby 1734 † Derby 1797)
Un avant-goût de mes prochaines pérégrinations avec L'Autre.

Portrait d'Emma Hart, future Lady Hamilton (1784)
George Romney
(Danton-in-Furness 1734 † Kendal 1802)
On pourrait aussi ajouter maîtresse du bel amiral Horatio Nelson.
Saviez-vous que tout a commencé à Naples ?
Je vous donnerai plus de détail dans les prochaines pages.
Elle est vraiment partout !

L'entremetteuse (1622)
Dirck van Baburen
(Utrecht 1595 † Utrecht 1624)


Garçon avec cape et turban (1631)
Jan Lievans
(Leyde 1607 † Amsterdam 1674)

Nature morte avec fruits, porcelaine Wanli et écureuil (1616)
Frans Snyders
(Anvers 1579 † Anvers 1657)


Sacrifice de l'ancienne alliance (cir. 1626)
Pierre (Peter) Paul Rubens
(Siegen 1577 † Anvers 1640)


Martyre de Saint-Hippolyte (dernier quart du XVe s.)
Artiste Flamand non identifié
Triptyque, tempera et huile sur panneau de bois

IIntérieur d'une cuisine (166?)
Emanuel de White
(Alkmaar 1617 † Amsterdam 1691-92)


Homme à dos de cheval (1634)
Gérard ter Borch, dit le Jeune
(Zwolle, Pays-Bas 1617 † Deventer, Pays-Bas 1681)

Scène hivernale près d'un village (cir. 1610-15)
Hendrick Avercamp
(Amsterdam 1585 † Amsterdam 1634)


Ange (début XVIIIe s.)
Att. Ehrgott Bernard Bendl
(1660 † 1738)
Ange (début XVIIIe s.)
Att. Ehrgott Bernard Bendl



Scène classique avec personnages sur une terrasse (début XVIIIe s.)
Isaac de Moucheron (Amsterdam 1667 † Amsterdam 1744)
Gouache sur pierre noire

Je connais tous les oiseaux sur la montagne (avant 1749)
Johann Elias Ridinger (Ulm 1698 † Augsbourg 1767)
Encre au lavis, aquarelle blanc opaque et craie noire sur fond bleu
avec inscription à l’encre brune

Portrait de Clarice de Rothschild (1925)
Philip Alexius de László
(Budapest 1869 † Londres 1937)
Exposition temporaire :
Restauration d'un héritage Trésors de la famille Rothschild

Portrait de Clarice de Rothschild (détail)
Philip Alexius de László
Pour la richesse des bleus et des ors.


La Noblesse tenant une statue d'Athéna (début XVIIIe s.)
Giovanni Antonio Pelligrini
(Venise 1675 † Venise 1741)

Console espagnole (env. 1765)
Manufacture royale de céramique d'Alcora
Faïence d'étain vernissée avec décor en émail


Junon (cir. 1745-55)
Porcelaine dure vernissée de la Manufacture de Doccia (Florence)
Sculptée probablement par Gaspero Bruschi (1710 † 1780)
d'après un modèle de Giuseppe Piamontini (1663 † 1744)

Autoportrait dans un miroir à l'encadrement en faïence vernissée (cir. 1768)
Manufacture Eckernförde, Allemagne


Lime Green Icicle Tower (2011)
Dale Chihuly (Tacoma, WA 1941     )
Pour en voir plus sur Chihuly allez sur mon autre page en cliquant ici.


Exposition temporaire de photographies
Herb Ritts
(Los Angeles 1952 † Los Angeles 2002)

Hourra ! c'est fini...
mais la Comtesse et moi avons ADORÉ notre visite.

Et Vous ?


Isabella Stewart Gardner Museum (ISGM)


Ne vous en faites pas, je ne serai pas aussi prolixe avec ce second musée. La raison en est bien simple, il était strictement interdit de prendre des photos dans la partie « Palace » du musée, c’est-à-dire ce qui représente au moins 95 % de la collection. En guise de compensation, le site Internet du ISGM propose des photos de la collection. Aussi, une fois n’est pas coutume, j’y puiserai donc quelques images afin d'illustrer mon propos.

Isabella Gardner à Venise (1894)
Anders Zorn
Source : ISGM
Les caprices d’une riche excentrique peuvent parfois avoir du bon comme du mauvais. Je m’explique. Du bon côté, sa richesse lui a permis de constituer une des plus grandes et des plus belles collections privées que l’on puisse trouver en Amérique du Nord et que nous avons le privilège de visiter aujourd’hui. On se croirait même à Venise, tant sa demeure par mimétisme ressemble à un grand palais de la Sérénissime. Pour sa part, le côté sombre dans l’histoire, c’est son excentricité et le fait qu’elle a exigé (dans le legs de sa collection et de sa demeure) que rien ne soit modifié de façon significative. Cela a pour conséquence que l’impression ressentie par le visiteur entrant dans son « palais »  le musée  est la même que si on allait visiter une vieille tante un peu zinzin, vivant dans un capharnaüm poussiéreux, entourée d’objets hétéroclites disposés et empilés un peu partout. Ceci n’aide pas à mettre en valeur la beauté des œuvres. À cela, ajoutez un éclairage souvent déficient et une signalétique plus confondante qu’aidante et le visiteur en sortira plus déçu que ravi. À un point tel que la Comtesse et moi sommes sérieusement inquiets de la conservation adéquate des œuvres. Au Isabella Stewart Gardner Museum, on est ni à la The Frick Collection à New York, ni à la The Wallace Collection à Londres, tant s’en faut. En conclusion, le magnifique agrandissement (réalisation du célèbre architecte italien Renzo Piano), inauguré en janvier 2012, n’a pas su résoudre ces problèmes de fond et nous redonner le goût d’y revenir.

Petit conseil. Si vous allez visiter ce musée, n’oubliez pas d’apporter vos mouchoirs, car si vous êtes allergiques à la poussière, vous en serez quitte pour une sinusite ou une rhinite (ou au moins à une congestion nasale). Je peux l’affirmer, car juste avant d’entrée dans le musée, j’ai humé les fleurs d’un arbre (je ne sais pas quel est le nom de celui-ci, il faudrait le demander à la Comtesse). Quelques minutes plus tard, j’ai eu des réactions allergènes que j’associai au pollen. Mais dans les faits, la Comtesse aussi connaissait une gêne respiratoire tout en circulant dans les différentes salles du palace. Après s’en être parlé, nous avons pensé qu’Isabella avait dû aussi exiger de ne pas épousseter les œuvres !?!

Le Char de Vénus
François Boucher
Source : ISGM
Vous allez peut-être penser que nous n’avons pas aimé notre visite. Ce n’est pas vrai, car l’art vaut toujours (ou presque) un détour. J’ai été critique sur le musée, mais les œuvres ont su le plus souvent nous séduire. En parlant de séduction, j’aimerais vous raconter un événement qui s’est déroulé durant notre visite et qui, vous allez le voir, m’a brisé le cœur. Contrairement au MFA, la Comtesse et moi avons visité ensemble le ISGM (pas main dans la main, mais au même rythme). Il nous arrivait souvent de reconnaître les œuvres ou les artistes sans l’aide de la rarissime, mal foutue et trop simplissime fiche descriptive. Des fois nous nous y référions. D’autres fois, il n’y avait aucune façon de trouver l’information, car non disponible. C’est dans ce contexte que notre attention s’est portée sur un tableau, en partie caché derrière une porte (donc difficile à approcher et mal éclairé), qui devait être d’un peintre français ou italien… mais lequel ? La Comtesse se creuse les méninges et moi, je cherche partout pour trouver la réponse. Impossible ! Le carton servant à identifier les œuvres n’en fait pas mention. Nous cherchons encore et encore. À un moment donné, je décide de demander à un gardien où nous pourrions trouver l’information. Tiens, il y en a justement un dans la salle adjacente, mais il est occupé avec une visiteuse. La Comtesse me rejoint et nous attendons qu’il se libère pour lui faire signe. Enfin, il est libre et il s’approche. Comme je formule ma requête  expliquant que nous cherchions les informations sur l’œuvre qui est derrière la porte , la Comtesse m’interrompt et annonce tout de go que c’est du tableau de François Boucher dont je parle (souvenez-vous en, je vous ai parlé de ce peintre plus haut). Quel ne fut pas mon étonnement  mais, dans le fond, étais-je réellement surpris qu’elle le sache ?  et surtout celui du gardien qui tomba en pâmoison devant la Comtesse ou du moins devant son érudition. Cela a été le coup de foudre instantané. L’étreinte et l’embrassade ont suivi. Une longue conversation entre connaisseurs (la Comtesse et le gardien érudit en art) s’est engagée. Et moi dans mon coin, je n’existais plus. Si vous voulez que je vous parle de mon désarroi, je pourrais faire mieux et vous le chanter en italienMais c’est la vie !

Zorn et sa femme (1890)
Anders Zorn
Source : ISGM
Et la vie continue… comme la visite. En plus de collectionner les œuvres, je pense que l’exubérante Isabella collectionnait aussi les artistes. Je m’excuse, je voulais dire qu'elle avait ses préférés pour qui elle était peut-être une muse, mais assurément une bienfaitrice : John Singer Sargent et  une découverte pour la Comtesse et moi  Anders Zorn. Dans la nouvelle aile du musée, nous avons vu les Secret Flower Sculptures de l’artiste français Jean-Michel Othoniel, dont la renommée a connu une montée en flèche depuis l’installation d’une de ses sculptures  Les Belles Danses  dans le parc du château de Versailles (inaugurée en mai de cette année).


Madame Gardner en blanc (1922)
John Singer Sargent
Source : ISGM

San Giuseppe di Castello (c. 1903)
John Singer Sargent
Source : ISGM

Ponte della Canonica (c. 1903-07)
John Singer Sargent
Source : ISGM

L'Omnibus (1892)
Anders Zorn
Source : ISGM

Portrait de Mrs Grover Cleveland (1899)
Anders Zorn
Source : ISGM

Toilette matinale ou Avec sa mère (c. 1888)
Anders Zorn
Source : ISGM

Illustration pour le projet du parc de Versailles
Jean-Michel Othoniel
(Saint-Étienne 1964    )
Source : ISGM
Secret Flower  1 
Jean-Michel Othoniel
Secret Flower  2
Jean-Michel Othoniel
Secret Flower  3 
Jean-Michel Othoniel
Source : ISGM
Secret Flower  4 
Jean-Michel Othoniel

Secret Flower  5 
Jean-Michel Othoniel

Secret Flower – 
Jean-Michel Othoniel
Regardez, c'est nous !

Autoportrait double avec une Comtesse émue.

Bref, j’ai aimé la visite du musée, malgré ma rhinite allergique. Mon seul regret aura été de ne pas avoir acheté le livre avec les magnifiques aquarelles vénitiennes de John Singer Sargent. Je sais, j’avais dit que j’élaguais… mais j’aurais pu faire une exception, surtout que le livre concernait Venise. Mais dans le fond, à quoi sert de posséder un livre rempli de belles images quand on peut les voir en vrai sur place.


Promenades, bouffes et le reste...


Je me suis épuisé moi-même à écrire la présente page, à un point tel, que je n'ai plus d'énergie pour conclure. Je ne veux même pas imaginer dans quel état vous vous trouvez. Je vous livre donc en pâture ces quelques images pour vous montrer qu’il n’y avait pas que des musées à faire à Boston. Si vous voulez avoir plus de détails et d’anecdotes sur nos quatre jours dans cette ville, ne vous gênez pas à demander à la Comtesse ou à moi-même, il nous fera grand plaisir de vous en parler.



Toutes ces visites de musées donnent faim.
La Comtesse a tellement aimé son Lobster Roll de chez Legal Sea Foods
que nous y sommes allés deux fois plutôt qu'une.

Durant une de mes randonnées matinales :
Le Boston Tea Party Ships & Museum

Réminiscence de Venise ?

On peut y faire un tour de gondole (pas celle-ci mais une vraie),
au même prix qu'à Venise, mais le charme de la Sérénissime en moins.

Les Bostoniens aiment beaucoup décorer et fleurir leurs maisons.

Le roi du heurtoir. 

Le Street Art et graff sont plutôt rares dans la ville, mais existants.

On dirait le pantalon d'une vieille chinoise...
Le quartier chinois est tout à côté.

Une porte vers l'inconnu.

Une nature torturée.

Souper au restaurant Erbaluce... notre "dernière scène" à Boston 

L'entrée de la Comtesse :

Frittata aux blancs d’œuf, asperges, pecorino, pancetta et fines herbes 

Mon entrée :
Prosciutto avec poires 

Après tant de homards, nous avions besoin d'un peu plus de chair rose ou rouge
Le plat de résistance de la Comtesse :
Cochon de lait 

Mon plat de résistance :
Bœuf avec quelques rattes en accompagnement 

Toute bonne chose a une fin. Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtés à Burlington. Petite virée dans les boutiques pour trouver les derniers cadeaux. N’y croyant plus, j’ai finalement trouvé la paire de tongs que je voulais. La Comtesse s’est précipitée sur moi pour me les ravir afin de me les offrir en guise de cadeau… ce qui m’a grandement ravi. Elles seront donc mes gougounes to Go pour l’été et pour d’autres pérégrinations de Camilo Mondo. 
Merci la Comtesse !... 




... À une prochaine fois ?








3 commentaires:

  1. Formidable ! Tu nous gâtes ! J'ai particulièrement aimé les oeuvres de Sargent, mon peintre américain préféré avec Whistler. C'était bien de vous accompagner ainsi dans vos promenades d'esthètes sans frontières.

    Pour ton oeuvre non identifiée, il s'agit de l'Ange de la résurrection de Walker Kirtland Hancock (American, 1901-1998). En fait, c'est un modèle réduit (échelle au tiers) en plâtre peint du Pennsylvania Railroad War II Memorial, 1949-52. L'oeuvre originale en bronze est dans la grande salle de la 30th Street Station à Philadelphie. Je ne suis peut-être pas comtesse, mais j'ai quelques talents pour fouiller sur le net !

    Je ne comprends pas le point d'interrogation qui termine ta phrase finale. Tu ne comptes pas nous abandonner, dis donc ?

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    1. Merci Linda d’avoir éclairé ma lanterne concernant la sculpture de Walker Hancock. J’aurais dû faire mes devoirs avant de publier ma page. Mais, je savais que tu étais une source de connaissance et une ressource hors pair pour dénicher l’info sur le net. Je suis juste peiné de ne pas avoir vu le bronze original quand L’Autre et moi étions à Philadelphie, l’automne dernière.

      Par ailleurs, n’ayez crainte, je vous reviendrai. La dernière question s’adressait plutôt à la Comtesse. Voudra-t-telle repartir avec moi ?... Ou bien, préférera-t-elle partir avec le gardien du musée Isabella Stewart Gardner ?

      Ciao,

      Camilo

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    2. Bonjour à tous,

      Je ne ferai que répondre à la question de Camilo. Oui! Oui! Oui! ou plutôt, comme Sally, Yes! Yes! Yes! (notre visite au "diner" de Newburyport m'a inspirée...)

      Sans l'ombre d'un doute, je repartirais avec mon guide-mentor-maestro-gourou! Peut-être pas au bout du monde puisque je ne marche pas assez vite mais certainement en Italie ou dans un pays civilisé où je pourrais poursuivre ma cure au bacon ou à la pancetta. Bien entendu, il faudrait aussi qu'il y ait du bon vin et, surtout, surtout, des musées - sans guides prêts à m'embrasser. Forte de mon expérience, j'éviterais à tout prix que Camilo se sente à nouveau seul dans son coin, ne serait-ce qu'un instant fugace...

      Mille baci, maestro Camilo

      La comtesse

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