Accompagnement musical
Une petite nouveauté cette
fois-ci. Je me risque, même à me faire en partie concurrence (la vidéo versus
la photo). Car en lieu et place de ma proposition musicale, il est possible que
je sème en vous, sans mauvaises intentions de ma part, un virus et que celui-ci
vous rende vidéophages, non pas de vidéoclips de musique mais bien touristiques.
Pour cette première, nous avons à l’affiche aujourd’hui : Naples. Je l’ai bien appréciée et je
pense que celle-ci donne une image assez juste de l’impression ressentie lors
d’une promenade dans la ville. Très beau et très cool, quand je pense à la
canicule lors de nos jours passés là-bas. Mais je me pose la question
suivante : Comment ont-ils
pu filmer la ville sans (ou presque) montrer l’omniprésence des graffitis ? C’est une question d’œil, de cadrage.
NAPLES – Troisième journée
Une troisième journée
à Naples, mais qui, dans les faits, devrait plutôt être considérée comme une
quatrième journée. Je m’explique. Je vous avais mentionné que L’Autre
et moi avions passé 72 heures à Naples. Les deux premières pages sur nos pérégrinations
dans cette ville étaient présentées de façon chronologique. Mais il n’y a que
les fous qui ne changent pas d’idée et pour nous d’itinéraire (ou de programme
de visites). Aussi, nous avons décidé de nous rendre à Pompéi la troisième
journée et revenir coucher à Naples, plutôt que d’y aller une fois notre séjour
dans la ville complété. Si je poursuivais de façon chronologique, je devrais
vous entretenir dans la présente page de notre visite à Pompéi, en incluant naturellement
les salles du musée archéologique
national qui exposent les trésors provenant des fouilles des différents
sites de la région (Pompéi, Herculanum, Boscoreale, Oplontis et Stabies), victimes
du Vésuve. Eh ben non, je vais vous faire languir encore un peu.
C’est épuisés, déshydratés
(même si nous avons bu au moins un hectolitre d’eau durant la
journée) et affamés que nous sommes revenus à Naples. Vite une douche pour se
revivifier et courons manger de la pizza. Ancora e ancora ! Mais après avoir
essayé la pizza de chez Pizzeria
Sorbillo (Jour 1),
il fallait bien aller manger chez Antica Pizzeria Da Michele,
les maestri
de la pizza depuis 1870. L’endroit est tellement simple qu’on n’est pas loin du
boui-boui. Mais on y fait systématiquement la queue, comme chez Schwartz’s à Montréal (pour
déguster son fameux sandwich à la viande fumée). Mais ici, dans l’attente, vos
papilles gustatives palpiteront d’impatience avant de manger l’une de leurs
deux spécialités : la margherita
et la marinara. Cela est vrai, l’endroit
ne se désemplit pas, mais c’est peut-être aussi suite à la popularité du film Eat, Pray, Love (Mange, Prie, Aime) – 2010 – de Ryan Murphy, avec Julia Roberts, Richard Jenkins, Javier
Bardem et al. où l'on voit celle-ci pratiquement tomber en amour avec sa pizza. C’est
aussi vrai que la pizza est bonne (surtout la margherita), mais L’autre et moi
avons davantage aimé les pizzas de chez Sorbillo.
Au moins, il faut quand même y aller car c’est typique de la ville. En prime,
les photos omniprésentes de Julia Roberts m’ont fait me sentir un peu en
famille, car quand je la vois, je vois ma belle-sœur Josée et réciproquement.
Sur les traces de Eat, Pray, Love Source : grabpage.info |
« Je suis en
amour, je vais avoir une relation avec ma pizza. »
Source : ingeniouspress.com |
Rien n'a changé. |
Sustentés, nous avons
repris nos promenades et visites…
La nuit venue, les immeubles nous semblent menaçants,... à tout le moins, menacés... |
... ou de vrais décors de théâtre. |
Belles portes |
La nuit, les graffs sont sans-gêne et sanguinaires. |
La journée m'a épuisé, il est plus que temps d'aller dormir. |
Au réveil, la lumière du jour émerveille. Dans quelle église, je ne m'en souviens plus, possiblement le duomo. |
Autre détail. Tellement d'églises à visiter et si peu de mémoire. |
J'entre ?... |
... ou je n'entre pas ? |
Au fond, il y avait un escalier tentant. |
Encore une autre église dont j'ai oublié le nom et je n'arrive pas à la localiser sur la carte. |
Je devrais allumer un cierge pour m'aider à m'en souvenir. |
Crèche avec ses santons. |
Église San Gregorio Armeno. |
Quest for a crèche ! |
Le décor pour la scène de la nativité. |
Les personnages (santons) et les accessoires.
Cela commence ici...
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Église Sant'Anna dei Lombardi
Fresques sur la voûte de la sacristie ou du réfectoire ?!?
Giorgio Vasari
(Arezzo 1511 – † Florence 1574)
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G.Vasari – détail 1 |
G.Vasari – détail 3 |
G.Vasari – détail 2 |
G. Vasari – détail 6 |
G.Vasari – détail 4 |
G.Vasari – détail 5 |
Église Sant'Anna dei Lombardi
Chapelle Piccolomini
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J'espère simplement que la "flamme" ne s'éteindra pas. |
Gallerie d’Italia – Palazzo
Zevallos Stigliano
Durant notre première passagetta sur l’avenue
Toledo j’ai remarqué les belles banderoles promotionnelles pour l’exposition La
Grande Guerra – Arte Luoghi Propaganda (La Grande guerre – Lieux d’art pour la propagande). Elles ont su capter
mon attention et susciter mon désir de venir la visiter, de même que le reste
de la collection de la galerie. Je dois l’avouer, je suis attiré par l’art de
l’affiche, mais encore plus par l’expression de la propagande (de tout acabit)
qui est le plus souvent motivée par un message teinté de parti-pris, de
sentiments antitout ou totalitaristes, mais toujours manichéens. En prime, nous
avons eu le plaisir de nous promener dans les magnifiques salles du palazzo
Zevallos Stigliano. Naples n’est pas que déconfiture, tant s’en faut.
C'est souvent une histoire de drapeau... |
On fait aussi appel à la bravoure et au sacrifice... |
On veut susciter l'émotion en parlant de la veuve et de l'orphelin.. |
On se sert de la caricature... |
... qui fait souvent rire jaune. |
Finalement ! Pourquoi tout ça ?... |
Pour l'amour de la liberté
Laquelle ? Pour qui ?
Et surtout, à quel prix ?
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Deuxième étage du palazzo. |
Détail du trompe-l'oeil |
Magnifique plafond peint. |
Le luxe d'un lustre. |
L'Adoration des mages (1630-1640)
Maestro degli annunci ai pastori aussi appelé Bartolomeo Passante
(actif à Naples entre 1614 et 1656)
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La Sainte famille avec Saint-François-d'Assise (1610-1652)
Angelo Caroselli
(Rome 1585 – † Rome 1674)
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Saint-George (1645-1650)
Francesco Guarini
(Solofra 1611 – † Gravina in Puglia 1651)
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Avenue Toledo à Naples : Impression de pluie (c.1888-1889)
Carlo Brancaccio
(Naples 1861 – † Naples 1920)
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Pour une nouvelle messe (1894)
Salvatore Postiglione
(Naples 1861 – † Naples 1906)
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Premiers émois (1883)
Filippo Cifariello
(Molfetta 1864– † Naples 1930)
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Sébaste (1909)
Vincenzo Gemito
(Naples 1852 – † Naples 1929) |
Anna Gemito (Cosarella) (1630-1640)
Vincenzo Gemito
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Autoportraits à des âges différents
Vincenzo Gemito
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La Zingara (1885)
Vincenzo Gemito
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Buste d'une jeune napolitaine (1919-20)
Vincenzo Gemito
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Tête d'enfant (c. 1919)
Vincenzo Gemito
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Étude pour la tête d'un jeune Maure (1870) – Le Harponneur (1872) – Gavroche (1870)
Vincenzo Gemito
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Autoportrait (1877)
Francesco Paolo Michetti
(Tocco da Casauria 1851 – † Francavilla al Mare 1929)
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Autoportrait jeune (c. 1868)
Francesco Paolo Michetti
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Samson et Dalila (c. 1630-1638)
Artemisia Gentileschi
(Rome 1593 – † Naples p.1654)
Spécialement pour toi la Comtesse. |
Le Martyre de Sainte-Ursule (1630-1640)
Michelangelo Merisi da Caravaggio, en
français Caravage ou le Caravage
(Milan 1571 – † Porto Ercole 1610)
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Vase avec fleurs (1715)
Baldassarre de Caro
(Naples 1689 – † Naples 1750)
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Vase avec fleurs (1715)
Baldassarre de Caro
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La Pietà (début XVIIe s.)
Sculpteur espagnol inconnu
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Christ bénissant (c. 1658)
Francesco di Maria
(Naples 1623 – † Naples 1690)
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Carré napolitain – 2
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