vendredi 15 mai 2015

Lisbonne III – 2 au 7 avril 2015


Accompagnement musical


Je ne suis pas pour vous proposer encore une chanson d’António Zambujo ou une autre d’un(e) quelconque interprète « Made in Portugal ». Il fallait plutôt que je trouve une suggestion d’écoute qui puisse vous décrire l’atmosphère de cette étape, ou du moins vous permettre de vous faire comprendre dans quel état d’éblouissement je me trouvais lorsque que je l’ai vécue. Le seul mot qui m’est venu à l’esprit a été « enchantement »… Cela tombe tellement bien, car c’est le titre de la nouvelle chanson de Tiziano Ferro : Incanto. Même dans les contrées lointaines, l’Italie se rappelle toujours à moi. Je l’avoue, j’ai un parti pris.


Lisbonne


J’ai gardé le meilleur pour la fin. Mais comme pour les enfants, le dessert ça se mérite. Il faut finir son assiette (légumes compris) pour pouvoir en profiter et se régaler. Mais comme je ne me connais pas de lecteurs prépubères, il vous faudra quand même être un tout petit peu plus patient pour pouvoir profiter de la cerise sur le gâteau. Car j’ai encore des visions vagabondes à vous montrer suite à nos promenades dans Lisbonne. Vous allez le voir, les quelques photos, patines et carrés dévoilés seront annonciateurs de l’apothéose à venir.



Promenades dans la ville (suite)


Les images parleront d’elles-mêmes… ou presque …

São Vicente  Le marché aux puces du week-end...
Un bain de foule aussi surprenant que la kyrielle d'articles hétéroclites qu'on y trouve.
São Vicente  Un étalage bien rangé !
São Vicente  Une "installation" pour attirer le regard et le chaland.
São Vicente  Il y a vraiment de tout.
São Vicente  L'Autre s'est presque laissé tenter.
São Vicente  Il aurait dû acheter un de ces beaux chapeaux !
São Vicente  Façade de l'église du monastère dédié à Saint-Vincent.
São Vicente  Sanitaire pour pigeon ou fontaine ?
Graça  Vue du miradouro de Graça.

Graça  Vive l'anarchie...

Graça  Autre illustration de l'hégémonie culturelle et télévisuelle de L'Oncle Sam.
Graça  Nous sommes tellement téléphages que la mondialisation nous dévore.
Graça  Mieux vaut être aveugle que de perdre son âme.
Bairro Alto  Mais tout n'est pas perdu...  
Bairro Alto  ... Car il y aura toujours un porteur de flambeaux.
Bairro Alto  La cour du restaurant Le Jardin
Bairro Alto  Détail d'un intérieur.
Bairro Alto  Autoportrait.
Bairro Alto  La maxime de l'apostat politique.

Bairro Alto  J'en suis vraiment fort aise.
Bairro Alto  Jardin d'antiquaire.
Bairro Alto  Êtes-vous à la recherche du carreau de céramique rare ?
Oups ! pensez-vous que j'ai vu l'affichette indiquant l'interdiction de prendre des photos ?
Bairro Alto  Encore une de "volée"... (la photo, je veux dire).
Chiado  Magnifique devanture de boutique.
Chiado  Une élégance pas encore tout à fait perdue.
Chiado  Un mur d'assiettes parlant.
Chiado  La Basilicados Mártires Je trouve le vert et le rouge du plafond tellement portugais.
Chiado  L'œillet portugais.
Santa Catarina  Les chemins de travers.
Santa Catarina  Les couleurs du printemps...
Santa Catarina  Le rose du bitume.
Santa Catarina  L'autre quartier branché du moment.
Santa Catarina  Trou d'homme rose ?
Santa Catarina / Bica  Elevador da Bica... pour changer de quartier. 
Santa Catarina  Pour traverser la voie. 
Santa Catarina  Pensées poétiques.
Santa Catarina  Est-ce cela qu'on appelle avoir les pieds au frais ?
Santa Catarina  Si elle le dit, c'est parce que c'est vrai !?!
Santa Catarina  Moi aussi je me promène partout dans la ville.
Santa Catarina  J'ai une souris dans la tête.
Santa Catarina  Mon bébé évanescent.
Bairro Alto  Sans titre
Bairro Alto  Quel beau mélange de couleurs.
Bairro Alto  Soir d'ordure à Lisbonne. 
Bairro Alto  Autre porte.
Bairro Alto  Réminiscence de mon dernier repas à Lisbonne ? 



Le Palais des marquis de Fronteira (Palacio dos Marqueses de Fronteira)


Des prouesses chevaleresques sur bassin d'eau émeraude.
Est-ce l’influence italienne du palais ou assurément de ses jardins qui a su me séduire ? Sont-ce les sculptures et les azulejos qui auront su faire titiller ma fibre artistique ? Est-ce la décrépitude des crépis et les bleus outremer des patines qui auront su m’émouvoir au plus haut point ? C’est tout ça et encore plus. Je suis sans mot, mais pas sans images…


En se promenant autour du palais avant son ouverture.
L'effervescence du printemps.


Pour le vert sur le crépi.


Une petite snif pour la route.
Un banc de repos pour le passant.


Nous arrivons au palais.
Fontaine dans l'entrée du palais.
(photo prise à travers la vitre de la porte)
Carré de marbre polychrome.
Blason de la famille de Fronteira.
Premier aperçu du jardin.
La fontaine. 


Plafond d'un des salons du palais.


Aperçu de la terrasse.


Jardin aux couleurs printanières. 
Sculptures de la terrasse  1
Sculptures de la terrasse  2
Sculptures  de la terrasse  3 
Début de la belle saison.


Bassin avec pavillon.
Tellement italien.
Tuiles de la terrasse.
J'ai fait pratiquement une syncope en voyant ce bleu.


Décor aux inspirations grotesques.
Un vrai tableau.


J'avais tellement les émotions à fleur de peau
que je me sentais comme cet écorché vif.
Deux fois plutôt qu'une.
L'Autre qui suit la visite
pendant que je prends des photos.
De toute façon, j'étais étroitement surveillé.
Intérieur du pavillon.
Bassin vide.


Un petit combat naval ?
L'école des chats.
Cela annonce les carrés.


Carré patiné bleuté  1


Carré patiné bleuté  2
Carré patiné bleuté  3


Une marquise ?
Carré patiné bleuté  4


Un marquis ?


Un Empereur ?


Des azulejos polycrhomes et cuivrés  1



Des azulejos polycrhomes et cuivrés  2

Pourquoi vivre en noir et blanc
quand on peut se parer de couleur ?


Fier roi.


Vue d'ensemble du palais et de son jardin. 
C'était à moi !
Les verts sont toujours plus verts quand il pleut.


Vivement la douche !


Simple et beau.


Encore un petit peu de bleu. 


Autre vue du jardin.

L'Autre à la recherche du jardin perdu.


Il n'y a pas de bleu ici.

Docteur ! Docteur !
je ne comprends pas, j'ai des végétations.
Jardin de 2010 laissez à l'abandon.
Canopée de glycine.


Palais vu du jardin.


Carré callipyge.


Les marcheuses sur l'eau... à marée basse.
Carré safran.

Fracture de balustrade.
Venez me voir !

Conclusion


Au final, L’Autre et moi avons beaucoup aimé notre séjour à Lisbonne… Mais mon seul chagrin aura été d’avoir manqué la visite du Musée Gulbenkian où j’aurais bien aimé voir, le « Sérénissiste » que je suis, le tableau de Francesco Guardi : Le pont du Rialto d’après le projet proposé par Palladio… mais je vous le montre quand même… :


Le pont du Rialto d’après le projet proposé par Palladio
(source : flickr.com)

… et cet autre de Guardi :

La fête de l’Ascension sur la Place Saint-Marc (cir. 1775)
(source : flickr.com)

J’aurais aussi tellement aimé admirer avec attention les aquarelles de John Singer Sargent, peintre américain (Florence 1856 — † Londres 1925), dont celle magnifique représentant mon église préférée de Venise :

The Church Of Santa Maria della Salute
 (aquarelle avec des touches de gouache et traces de graphite sur carton — cir.1904–9)
(source : museu.gulbenkian.pt)

Si comme moi vous aimez les aquarelles de Sargent,
vous pouvez en voir d'autres sur ma page sur Boston
où j'ai visité le Isabella Stewart Gardner Museum.


Pour soulager ma peine, je me suis offert quelques livres à Paris, dont : Humeur noire à Venise… la quatrième enquête du Commissaire au morts étranges, de l'auteur Olivier Barde-Cabuçon. Pour conclure mes récits de voyage à Lisbonne, je vous laisse sur cette citation tirée de ce roman :

« Sous le clair de lune, tel Narcisse,
Venise contemplait son reflet dans le Grand Canal »



Adeus Lisboa!



Les premières pages de notre pérégrination au portugal :




2 commentaires:

  1. Superbes photos, je me mets à rêver du bleu de Lisbonne. Merci Camil !

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  2. Trouvé par hasard sur le Web bravo pour ce reportage photographique qui refléte la ville de Lisbonne

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