dimanche 23 avril 2017

Majorque (les Baléares) — 1er au 8 août 2015


Accompagnement musical

Tout juste de retour d’Édimbourg, où L’Autre et moi sommes allés passer le long week-end de Pâques, je me remets à l’écriture de mon blogue. Les propositions musicales de ma dernière page, en plus d’être 100 % italiennes, avaient une petite saveur californienne. Pourquoi ne pas s’y attarder ensemble encore un peu et rêver que nous logions à Hotel California :
Eagles — Hotel California
Mais si nous voulons nous rapprocher des Baléares, notre présente destination, nous nous devons de quitter le soleil du Pacifique pour celui de la Méditerranée et cela appelle aussi un son de guitare plus espagnol. Et hop ! changement de pays, d’atmosphère et de musique. Car Majorque, comme le dit la chanson précédente, est « such a lovely place » :
Pedro Javier Gonzalez — Hotel California
Sentez-vous déjà l’âme ibérique dans cette interprétation ? Peut-être, la trouvez-vous un peu trop « musique d’ascenseur » ? C’est vrai, cela ne met pas pleinement en vedette le magnifique talent du Barcelonais Pedro Javier Gonzalez. J’ai choisi cette version en guise de transition et pour nous rendre en Espagne, en Catalogne, pour les puristes. Et finalement un dernier saut « entre deux eaux » pour aboutir aux Baléares :
Pedro Javier Gonzalez — Entre dos aguas (entre deux eaux)
Palau de la Música Catalana
Je suis convaincu maintenant que vous m’avez rejoint aux Baléares. Olé ! (Un olé d’appréciation, mais non pas tauromachique. C’est une histoire à suivre dans ma page à venir sur Grenade). C’était l’été, il faisait beau et notre vrai Road Trip 2015, qui nous amenait par monts et par vaux, donnait faim. Et rien de tel qu’un petit encas, composé de pain avec de l’huile et du sel, pour nous aider à poursuivre notre route :
Blaumut — Pa amb Oli i Sal (Pain avec de l’huile et du sel)

Majorque (les Baléares)
Comme prémisse, ai-je besoin de vous rappeler le drame que j’ai connu à Gallipoli, dans les Pouilles en Italie ? Ce n’est pas parce que nous avons changé de pays que, par miracle, mon appareil photo est revenu à la vie, tant s’en faut. Aussi, et faute au peu de photos prises et aux souvenirs déjà évanescents, qui sont les pires ennemis de l’anecdotier, je me permettrai encore une fois d’être laconique dans la description de notre séjour à Majorque (Mallorca).
C’est basé au cœur du vieux quartier de Palma, à l’hôtel-boutique Posada Terra Santa, que nous avons rayonné sur l’ensemble de l’île de Majorque. Nous avons beaucoup apprécié l’accueil très chaleureux dans une atmosphère zen et feutrée, le confort de la chambre même si la première était plutôt petite (mais la troisième journée, nous avons déménagé dans une autre beaucoup plus spacieuse) et les petits déjeuners copieux et savoureux. La piscine (la plunge pool !?!) sur le toit-terrasse ressemblait davantage à un pédiluve, néanmoins suffisante pour faire trempette en fin de journée. Pour sa part, L’Autre a étiqueté cette dernière du sobriquet « piscinette à saucette ?!? ».
À Palma de Majorque, nous avons aimé nous promener et flâner dans les belles rues bordées d’édifices historiques rénovés. Les portes et heurtoirs, de même que le Street Art, ont su attirer mon regard. Pour L’Autre, c’était les vitrines des boutiques qui usaient de leur pouvoir attractif. Au programme des visites :
  • la Catedral de Palma de Mallorca (La Seu en catalan), surnommée la cathédrale de la lumière est l’un des plus remarquables édifices gothiques d’Espagne ;
  • le Museu de Mallorca (très intéressant, pour comprendre l’histoire des Baléares) ;
  • le Palau de l’Almudaina (le Palais de la citadelle), résidence royale toujours en fonction ;
  • la basilica de Sant Francesc (San Francisco), qui vaut le détour pour ceux qui aiment le style baroque.   Petite anecdote — face à la basilique se dresse la statue de Junipro Serra, moine franciscain natif de Majorque. Envoyé en Californie en 1768, il fonda les villes de Los Angeles et San Francisco. Surpris, hein ? ;
  • les Banis àrabs, un hammam de l’époque maure en briques du Xe siècle (une vraie attrape-touriste, car trop chère et mal mise en valeur) ;
  • plusieurs galeries d’art, mais non pas la Fundació Pilar i Joan Miró, ce dernier étant l’artiste catalan (né à Barcelone, il vécut et travailla, les 27 dernières années de sa vie, à Palma) peut-être le plus connu et reconnu du XXe siècle (désolé !) ;
  • etc. 
Chinoiserie dans l’ornement — autoportrait

Nous avons sillonné l’île de Majorque du nord au sud, d’est en ouest. De ces parcours, je retiens surtout :

  • la route escarpée sur le flanc nord de la Serra de Tramuntana qui offre d’impressionnants points de vue sur la côte déchiquetée.
  • la visite du village de Valldemossa, avec sa chartreuse royale (Real Cartuja de Valldemossa) où s’installèrent durant l’hiver 1838-1839, Frédéric Chopin et Aurore Dupin, alias George Sand ;
  • le site de Son Marroig (demeure d’un aristocrate autrichien transformée en musée), avec ses terrasses offrant une très belle vue sur la côte et la mer en contrebas ;
  • le sanctuaire de Lluc (Santuari de Lluc), le centre spirituel de Majorque, où nous nous sommes baignés dans la piscine accessible au public, avant d’aller visiter l’église et le musée ;
  • le cap de Formentor, à l’extrémité nord de la Serra de Tramuntana, est une presqu’île de 20 km de long bordée de falaises abruptes atteignant 400 m d’altitude avec parfois miradors (et tout au bout on y trouve son phare) avec de magnifiques panoramas en prime ;
  • les villages du centre et de l’est de l’île (entre autres Petra, Felanitx et Muro) avec leurs églises monumentales ;
  • l’excursion dans les coves d’Artà, l’une des nombreuses grottes que l’on peut visiter sur l’île de Majorque ;
  • sans oublier les deux, trois baignades en mer. 

De l'art à tout hasard

 De deux icônes culturelles américaines à une ibérique

Un statuaire viril et bronzé…

 ... parfois rachitique ou mouillé.

Qui peut aussi prendre des formes toutes féminines, voire « cariatique »..
... ou « sphinxtique ».
En passant par les galeries...


... on arrive aux arts décoratifs...

 ... au verre et à la poterie.


Leurs grands yeux nous invitent à regarder vers le ciel ou les belles couleurs du mobile. 

Installation Glowing Core de Rebecca Horn.


 Bon, bon, une dernière retouche à mon maquillage et j'y vais. Et toi à droite, t’es-tu vu la tête ? Regarde-toi dans une glace, comme semble le faire CamiloMondo en guise de pseudo-autoportrait.

 Un peu d'art sacré 







De nos promenades et excursions












 Patines, carrés et Street Art
















 










Portes et heurtoirs




















 


Qu'est-ce qui fout celui-là, devant les portes ?











 


Les extras

 Je déniche toujours un peu de Venise où que j'aille.







En conclusion, il était presque mort, mais CamiloMondo était heureux.

Prochaine étape — retour à Rome.