Accompagnement musical
Joséphine Baker, cela vous dit
quelque chose ? Eh bien, pourquoi choisir la chanson J’ai deux Amours,
de cette chanteuse ? C’est très simple, à cause de l’Orient Express, dont la
super vedette franco-américaine était une cliente très assidue. Vous verrez
pourquoi ci-dessous.
PARIS
Il est surprenant que le
globe-trotter, que je suis, n’ai pas encore écrit sur Paris dans son blogue. À
part quelques sauts entre deux vols, cela faisait quatre ans que L’Autre
et moi n’étions pas allés passer quelques jours à Paris. La dernière fois, c’était
avec mon frère et ma belle-sœur en 2010.
Comment ne pas aimer Paris,
même si nos cœurs penchent du côté de l’Italie. À force d’y aller, on se sent à
chaque fois un peu plus chez-soi. Avec un si bref séjour après de si longues
vacances, nous avons préféré ne pas trop charger notre horaire et se laisser surprendre
par la ville. Ayant fait quelques recherches rapides pour voir ce qui se
passait en août, j’avais noté l’exposition Il était une fois l’Orient Express, qui se tenait à l’Institut du Monde arabe. Je me suis dit
que L’Autre
apprécierait tout particulièrement cette exposition, car d’une part, ce train
est auréolé de mystère et teinté d’une iconographie passéiste comme peut l’être
Le
Titanic (renforcée par le grand écran), et d’autre part, par le fait que
nous aimerions un jour mener grand train et le prendre pour faire le trajet Paris – Venise ou Paris – Istanbul. Deuxième chose au programme était d’aller visiter
le Musée d’Orsay. Une première pour L’Autre, mais un quasi pèlerinage
pour moi, quand je suis de passage dans la Ville Lumière. Je voulais surtout y aller
pour voir la nouvelle « mise en lumière » des œuvres, le décor du café Campana (du nom des deux frères Campana,
célèbres designers brésiliens) au dernier étage du musée, juste à la sortie de
la Galerie Impressionniste, et,
finalement, pour visiter le Musée de l’Orangerie (dans les
Jardins des Tuileries). Si j’avais pris la peine de bien chercher, j’aurais
aussi vu qu’il y avait l’exposition Paris 1900, la Ville spectacle, au Petit
Palais, Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris, dont la restauration
vient tout juste d’être complétée. Mais quand nous nous en sommes rendu compte,
les portes du musée se refermaient pour la journée (naturellement, le dernier
jour, non pas de l’exposition, mais bien de notre voyage). C’était la
répétition du leitmotiv des cinq dernières semaines !!
L'Institut du Monde arabe
Bienvenue
à bord ! Cette
exposition en deux temps comprenait la visite de wagons (de différentes
époques) du célébrissime train de luxe reliant Londres et Paris à Venise, à
Istanbul et à plusieurs villes évocatrices du Moyen-Orient et de l’Égypte.
Aussi, quelle bonne idée que cette exposition ait lieu à l’Institut du Monde Arabe. Ce qui nous a permis, dans un deuxième
temps de l’exposition, de visiter des salles avec différents objets (maquettes,
vaisselles, affiches, costumes, etc.) provenant du train, le tout agrémenté par
la présence de tableaux de la collection de l’Institut. Un plus à ne pas négliger,
car cette exposition a été formatée pour pouvoir voyager un peu partout. En
effet, pour enjoliver et rendre plus vivant, on a mis en scène les différents
wagons en reprenant les scènes et artefacts du film Le Crime de l’Orient-Express
(1974), de Sidney Lumet, d’après le
roman d’Agatha Christie. Mais la
touche culturelle arabisante était une exclusivité pour la durée de l’exposition
à Paris.
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Wagon-restaurant durant la journée. |
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Wagon-restaurant, la place est prise. |
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Décoration en verre de Lalique - 1. |
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Mise en scène cinéma historico-actuelle. |
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Décoration en verre de Lalique - 2. |
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Protagoniste du Crime sur l'Orient-Express. |
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Une cliente régulière. |
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Agatha en train d'écrire son roman sur L'Orient-Express. |
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Hommage posthume à Lauren Bacall,
qui est décédée la nuit précédant notre visite.
Quelle coïncidence ! |
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Tout le grand luxe, même l'air conditionné...à condition d'ouvrir la trappe ! |
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L'office du wagon Première classe. |
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Image d'Istanbul (détail). |
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Affiche promotionnelle italienne. |
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L'Orient-Express se rendait dans la rivale de Venise. |
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Traitement royal, même dans les détails. |
Les musées d’Orsay
et de l’Orangerie
Dans le cas du premier, il n’y
a qu’un mot à dire et c’est : Décevant ! Je le dis d’entrée de
jeu, ce musée présente l’une des plus belles collections d’œuvres d’art au
monde et est l’un de mes musées préférés (dans mon top 5). J’y suis allé au
moins 5 ou 6 fois et je ne me suis jamais ennuyé. Mais cette fois-ci, c’était
navrant ! Tout le flafla qu’on a fait, il y a quelques années, sur la nouvelle disposition
des œuvres, sur le choix de la couleur des murs pour mettre en valeur les
collections et sur la qualité de l’éclairage de celles-ci, sur le « revampage »
des espaces restauration, etc. avait piqué ma curiosité et j’avais très hâte de
me rendre sur place pour pouvoir l’apprécier par moi-même. De dire que le Monsieur
a été déçu est un euphémisme. À part le beau travail d’ordonnancement
chronologique des œuvres des Impressionnistes
(qui facilite la compréhension de l’évolution du genre) tout le reste n’est que
pastiche de ce qui se fait, qui se faisait déjà, ailleurs. Pas besoin de le
crier haut et fort sur les toits ! Dans le cas du Café Campana, après avoir vu
un reportage sur TV5, je m’attendais à être ébloui par un décor digne du
Capitaine Nemo (par ailleurs évoqué dans le reportage). Force est de constater
que le sous-marin a coulé à pic et que le décor du café a plus l’air d’une
cafétéria d’un collège pauvre d’une ville éloignée, qu’une expression de
modernité d’un lieu phare d’une grande métropole, comme Paris. Mais ce qui m’a
le plus révolté c’est la décision du M’O d’interdire toute prise de photos dans
le musée… Mais pourquoi ? Je me souviens d’avoir pris plusieurs photos lors de
mes voyages précédents. Le musée est en train de rétrograder, car la tendance
est de permettre de plus en plus la prise de photos. Même en Italie, où la
chose que l’on entendait le plus dans les musées, églises ou autres lieux du
genre était : NO PHOTO ! Aujourd’hui, la seule restriction que l’on entend ou
que l’on voit sur l’avis indiqué dans les entrées des musées ou églises est :
NO
FLASH !, car les photos sont dorénavant acceptées. Si la réponse est de
préserver la vente des cartes postales, affiches, catalogues ou autres souvenirs
pour aider le musée à boucler son budget, il fait fausse route, car cette
restriction n’empêche aucunement les touristes asiatiques à tout prendre en
photo ou à filmer l’ensemble du musée avec leur téléphone intelligent (Smart Phone, pour nos amis Français !).
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Une photo "volée" pour illustrer l'exposition temporaire
sur Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) - Sculpteur pour l'Empire.
Très belle exposition.
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L’Orangerie aura été le prix de
consolation de cette visite… Et moi aussi, j’ai fait comme les visiteurs
sino-japonais, j’ai pris des photos, surtout des œuvres de la collection privée
de Paul Guillaume (1891-1934), grand marchand parisien d’art moderne.
Exposition que le musée appelle : Une « success story » !?!
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Chaïm Soutine (Smilovitchi, Biélorussie, 1893 - Paris,1943)
La Jeune Anglaise (vers 1934).
J'aime beaucoup ! On dirait la Comtesse. |
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Chaïm Soutine (Smilovitchi, Biélorussie, 1893 - Paris,1943)
Glaïeuls (vers 1919).
Les glaïeuls sont mes deuxièmes fleurs préférées.
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André Derain (Chatou 1880 - Garches, 1954)
Arlequin et Pierrot (1924).
On aurait pu dire L'Autre et Camilo Mondo en pratique pour Venise.
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Maurice Utrillo (Paris, 1883 - Dax, 1955)
Notre-Dame (détail) (vers 1910).
Il me fallait bien une porte...
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... et voici l'oeuvre complète !
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Marie Laurencin (Paris, 1883 - 1956)
Portrait de Mademoiselle Chanel (1923).
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Au fil des promenades
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Paris, je me prosterne à tes pieds ! |
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Au détour d'un coin de rue.
On dirait un Corno ! |
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Big Brother est partout, de Marseille à Paris ! Les odeurs en moins. |
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So shocking, que j'en perds le focus !... |
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Cela ne me rentre pas dans la tête ! |
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C'est encore pire pour moi,
car j'en perds doublement la tête. |
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L’arroseur arrosé ! |
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Parlez-en à Christine, qui en prend plein la figure. |
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Je ne comprends pas les grandes personnes !
Petit clin d’œil pour une belle-mère. |
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Tout ça se passe à Paris !
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Même les ponts en payent le prix. |
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Le poids de l'amour... |
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... qui parfois part en galère. |
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Je lève mon chapeau... |
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... à Paris qui sait toujours nous surprendre. |
Petite surprise fourre-tout
Les oubliées ! Les photos qui auraient dû être ajoutées aux pages précédentes décrivant notre longue évasion estivale. C'est mon ultime cadeau de l'été dernier.