samedi 25 janvier 2014

Afrique du Sud – 2 au 12 mars 2012

Les septentrionaux que nous sommes ont besoin de vitamine D pour passer à travers les affres de nos hivers rigoureux. On peut bien se montrer le bout du nez à l’extérieur à moins 25 degrés Celsius, mais on aura le temps de mourir gelé, bien avant d’avoir suffisamment fait le plein de vitamine D3, grâce à l’action des ultraviolets. Comme L’Autre et moi sommes à des années lumières de la petite enfance, loin de nous la possibilité de souffrir de rachitisme, mais il nous faut néanmoins faire attention au risque d’ostéoporose, voire pire (d’un diabète, d’un cancer quelconque ou même de la démence – moi, j’opte pour cette dernière). Cette hypocondrie collective a créé un nouveau genre de volatiles, les snowbirds (migrateurs en bon français) saisonniers, qui passent le plus clair de l’hiver dans les contrées chaudes (surtout la Floride, pour les Québécois). Pour ceux et celles qui ne sont pas encore à la retraite, c’est la bousculade dans les aéroports lors des congés scolaires. Et L’Autre et moi aussi aimons succomber à l’appel du soleil, de la mer et des sirènes et bélugas « homardés » ou cuivrés à souhait. Si en plus, Air France (AF pour les habitués du statut Gold) vous envoie un petit mot pour vous dire qu’ils viennent tout juste de lancer des vols directs entre Paris (CDG – code de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle) et Le Cap (CPT) et, en guise d’offres de lancement, vous proposent des prix imbattables (genre en classe Affaires, pour le prix de la classe régulière) eh bien… vous partez pour l’Afrique du Sud !!

 


Accompagnement musical

Une seule proposition quand il aurait pu y en avoir des dizaines :

Étape 1 - Cape Town, la péninsule du Cap et les régions viticoles.



Ce voyage en quatre étapes a débuté à Cape Town (Le Cap)… pas surprenant car le vol arrivait là !!! Mais il fallait quand même passer au moins 19 heures dans les airs en effectuant deux vols de nuit consécutifs (Montréal-Paris-Le Cap). Et que fait-on entre deux vols de nuits ? On va se promener dans Paris. C’est nettement plus intéressant que de poiroter dans l’aéroport. Journée un tantinet frisquette, mais agréable.

Arrivée de bon matin à Cape Town, nous avons pris possession de la voiture de location pour se rendre à notre hôtel, The Westin Cape Town, belle chambre, mais surtout très belle piscine au sommet de l’hôtel. Nos amis Manon et Gérard auraient beaucoup aimé être avec nous, car c’était le Tour du Cap à vélo. La ville et la région sont tellement belles et le climat si paradisiaque que je pourrais commencer à réaimer le vélo. Pire, à en refaire !!! Aussi, vous seriez surpris de voir le nombre de vélos qui peuvent s’entasser dans un ascenseur de l’hôtel. Il y avait beaucoup de muscles tendus.

Après tant d’émotions, il fallait se sustenter. Nous nous sommes donc rendus au V&A Waterfront. Où nous y avons mangé les meilleurs calmars de notre vie au restaurant Balducci’s. Ceux-ci, comme nous, venaient de loin… de Patagonie. Il faut bien être en Afrique du Sud pour manger des calmars patagoniens dans un restaurant italien !!! Je n’y pouvais rien, car c’est L’Autre qui, avec entrain, avait choisi l’endroit.

Je ne suis qu’à quelques heures de notre arrivée au Cap et je m’épivarde et m’enlise déjà dans les détails. À ce rythme, je vais bien prendre deux semaines pour vous raconter notre séjour d’une semaine en Afrique du Sud. J’ai une idée. Pourquoi plutôt ne pas vous faire vivre notre magnifique séjour en mode photo-roman, version édulcorée, sans protagonistes, mais davantage dans un mode « impressionniste », favorisant l’image au détriment du texte, sans toutefois l’exclure. Mais pour mieux vous situer dans nos pérégrinations africo-australes de cette première étape, je vous présente le menu : Cape Town, la péninsule du Cap, la région viticole de Franscchoek (le coin des Français).

Le V&A Waterfront, l'équivalent du Vieux-Port de Montréal.
Au fond à droite la Table Mountain.

Ohé mon capitaine !
Belle allure quand même !

C'est fou ce que l'on peut faire avec des caisses de Coke !

Les vignobles de Groot Constantia.

En se promenant dans le domaine. 

Détail d'une fontaine.

Cabanes multicolores sur la plage entre Kalk Bay et Muizenburg.

Avez-vous le goût d'escargots ?

La colonie de manchots du Cap sur la plage de Boulders. 

Un manchot du Cap.

La plage des Boulders... les manchots sont tout près.
La cohabitation.

Marché de souvenirs locaux - 1.

Marché de souvenirs locaux - 2.

En route pour le Cap de Bonne-Espérance.

Cap de Bonne-Espérance.

La furie de la mer.


Réserve naturelle du Cap de Bonne-Espérance - regard vers le nord.

Nous nous sommes fait un petit ami.

En route vers la civilisation.

On rejoint la côte ouest, donc du côté de l'océan Atlantique.

Au Chapman's Peak Drive, en regardant vers le nord.

Au Chapman's Peak Drive, en regardant vers le sud.
Dans le domaine viticole de Vergelegen.
Le restaurant du domaine Vergelegen.

Sur la route vers Franschhoek -
Voulez-vous un peu de jus de raisin ?

Franschhoek - Architecture typiquement Cape Dutch. 

Étape 2 - The Palace of the Lost City, Sun City.


Source : Porini.com
Je me serais contenté de la région du Cap pour y passer toute notre semaine. Mais L’Autre voulait absolument retourner au Palace of the Lost City (ça vaut le détour) à Sun City, que je renomme Sin City (la ville des péchés, la ville du jeu, la ville du luxe et de la luxure). Serait-ce qu’il veut faire son confiteor de péchés non avouables ou est-ce seulement un credo expiatoire pour son goût du luxe ostentatoire ? Dans le fond, je pense qu’il y a anguille sous roche. Que ce serait plutôt une sorte de manigance pour influer sur mes états d’âme à son égard. La preuve ! Il voulait absolument m’inviter à manger pour mon anniversaire dans le restaurant italien 4 étoiles de l‘hôtel, mais il était exceptionnellement fermé, la semaine où nous étions là !! Foutaise !!! Comme si je ne mangeais et n’appréciait que la cuisine italienne.
Donc, un vol Cape Town – Johannesburg, un parcours en auto de deux heures trente pour se rendre dans la région nord-ouest de Johannesburg et Pretoria, jusqu’à Sun City. En passant, les autoroutes du pays sont tellement belles et en bon état que notre État « riche » devrait se mortifier de honte.

Enfin la civilisation... avec un peu de luxe !!!
 
Détail architectural.

Fontaine de la salle à manger principale.

Détail de la sculpture à l'entrée de l'hôtel.

Boutique de souvenir de luxe.

Oeufs d'autruche décorés.

Un des bars.

Bel éléphant peint.

Avez-vous vu passer un guépard ?

Étape 3 - Tshukudu Bush Lodge, Pilanesberg National Park.



On ne peut pas aller en Afrique du Sud sans aller voir, sentir, ressentir la beauté de sa vie sauvage. Aussi, nous avons décidé de passer deux nuits dans un lodge privé – Le Tshukudu Bush Lodge (allez voir les photos du site, car je ne pourrais jamais en faire d’aussi belles) - afin de nous réimprégner de ce plaisir. Notre séjour a été très agréable, mais pas autant que la première fois dans les lodges privés autour du Parc national Kruger (en 2005). Il y a une différence appréciable entre les différents lieux ou contextes d’un safari. Si vous en faites un dans un parc national (le Pilanesberg National Park cette fois-ci dans notre cas), les restrictions sont beaucoup plus nombreuses que dans les réserves privées (même si souvent limitrophes aux parcs nationaux), celles-ci limiteront votre capacité de voir beaucoup d’animaux et ce de façon rapprochée. Néanmoins, et en contrepartie, nous avons probablement eu le meilleur guide (et de loin) du pays. Une vraie encyclopédie ambulante, de la faune et de la flore, de la brousse.

La journée de notre arrivée, nous étions les seuls clients du lodge. Nous avons donc pu en jouir comme si nous en étions les propriétaires. Après notre Game Drive « privé, pour ne pas dire intimiste – seulement nous deux avec LE ranger » de l’après-midi, nous avons eu droit à un souper romantique sur la terrasse de notre chalet. Mais avant celui-ci, nous attendait un chalet, tout éclairé à la chandelle, avec un bain (à l’eau ultra Hot !) et où j’ai pris un bon cinq, six, sept, huit minutes pour me glisser dans cette eau chaude. L’Autre en a profité pour prendre une multitude de photos, mais vous ne les verrez jamais ! Pudeur ou horreurs de la guerre ? Je ne voudrais pas traumatiser les enfants qui pourraient lire mon blogue !!

Qu'est qu'il a à me regarder celui-là ?

Passage d'éléphant !
Dans notre cas, nous étions que deux passagers avec le guide-chauffeur.

Il n'y a pas que de gros animaux à regarder.

Un lion, lors de notre promenade nocturne.

Un peu de crème hydratante ?

Difficile d'approche, le rhinocéros.

Un gnou.

Un oiseau, mais lequel ?

Un autre oiseau, mais encore une fois lequel ?

On comprend pourquoi les zébrures.

Quelle élégance !

Un marabout et non pas L'Autre.

Je devrais m'acheter un livre sur l'ornithologie.

Un caméléon dans la noirceur.
Notre guide l'avait vu dans un arbre à au moins 7 mètres (sinon 10 mètres) du véhicule.

Le meilleur guide d'Afrique du Sud !?!


Étape 4 - Le Cap (Table Mountain).



Retour à Cape Town pour une dernière nuit. Ce qui nous donne l’occasion de retourner manger les meilleurs calmars au monde, mais surtout d’aller passer quelques heures sur la Table Mountain. Nous aimons tellement l’Afrique du Sud et tout particulièrement la région du Cap, que pour moi si j’avais à choisir un endroit sur la terre pour y passer mes hivers, cela serait sans équivoque dans cette région. Mais tant qu’à rêver, pourquoi ne pas rêver que je suis riche. Dans cette éventualité, je vivrais la majorité de mon temps à Venise, avec des retours chez moi à Champlain, et j’irai faire le plein de vitamine D3 hivernale en Afrique du Sud.


Vue du haut de la Table Mountain. 

Autre vue du haut de la Table Mountain avec Robben Island au large,
où a été incarcéré Nelson Mandela pendant près de 28 ans.  

La Table Mountain... 
une flore exceptionnelle (protéas, éricas, restios, géophites, etc.) :










Taches de vies colorées.

Une dernière : rhinocéros devant l'entrée du Musée D'Orsay à Paris,
car au retour aussi, nous avons passé la journée à Paris.