vendredi 9 octobre 2015

Pompéi – 16-17 juillet 2015



Accompagnement musical

J’avais hâte d’arriver en septembre pour pouvoir vous suggérer la superbe version de la chanson September In The Rain, interprétée par la talentueuse Annie Lennox. Je sais, je suis un peu en retard pour septembre, mais un voyage impromptu (New York, Boston, Montréal, Québec, Ottawa, Toronto, Niagara, Baltimore et presque Philadelphie et Washington, si n’eut été la visite du pape aux États-Unis) s’est ajouté à mes pérégrinations planifiées, ce qui a eu pour conséquence de retarder la mise en ondes de la présente page. Même si septembre est déjà derrière nous, les pluies d’automne sont assurément de saison.

September In The Rain

Cette pluie automnale est un baume quand je pense aux chaleurs torrides de l’été dernier dans le sud de l’Italie. Je l’ai dit : 42 °C à l’ombre, mais ce n’était rien en comparaison du 48 °C que nous avons connu lors de notre visite du site de Pompéi. Nous promener dans les tranchées, sans brise pour nous aider à supporter cette chaleur, relevait de l’exploit. C’était comme si nous avions choisi de faire la visite du site en « sensorama », c’est-à-dire en ressentant le même accablement que les Pompéiens ont dû subir lors de l’éruption du Vésuve. J’exagère à peine, mais cette chaleur m’amène à vous proposer une deuxième chanson interprétée par Annie Lennox : Summertime… et fais un peu le lien avec ma plus récente escapade étasunienne.

Summertime

Pompéi


Comment parler de Pompéi sans tomber dans le cliché ? Comment revenir sur ce site qui nous avait tant éblouis lors d’une première visite, un des plus beaux souvenirs de notre premier voyage en Campanie, il y a une quinzaine d’années ? Entrés les premiers, dès l’ouverture du site, nous avions été les derniers visiteurs poussés hors de celui-ci lors de la fermeture des portes. Nous aurions aimé y passer la nuit avec ses fantômes pour nous imprégner de l’atmosphère fantasmagorique de cette ville antique, pour certain devenue mythique et pour d’autres mystique. Cette atmosphère d'envoûtement de Pompéi est demeurée prégnante depuis lors, car :

« Pompéi, un nom qui évoque la lave et le feu, une ville soudainement frappée par la colère du Vésuve et dont les habitants, figés pour l’éternité dans la cendre durcie, sont un témoignage vivace et poignant d’un drame qui eut lieu en 79 apr. J.-C. Au XVIIIe siècle, la redécouverte de Pompéi et d’Herculanum, sa voisine, et la nature particulièrement tragique de la catastrophe qui mit fin à leur existence éveillent rapidement la curiosité du monde entier, des savants comme des artistes, des curieux comme du grand public. Tout est réuni à Pompéi pour piquer la curiosité et frapper l’imagination : l’omniprésence de la mort, le secret qui entoure les premières fouilles, le parfum de scandale qui enveloppe la découverte de nombreux objets érotiques et la proximité soudaine d’un passé qui se dévoile dans ses moindres détails. »

Béatrice Robert-Boissier, dans Pompéi – Les doubles vies de la cité du Vésuve (2011).
Merci à M et G qui m’ont offert ce livre érudit sur Pompéi.

Que savions-nous d’Herculanum, de Pompéi et de l’éruption du Vésuve, peu de choses sinon le témoignage qu’en a laissé Pline le Jeune, témoin direct de la catastrophe, dans ses lettres à Tacite :

« Déjà les bateaux recevaient de la cendre, à mesure qu’ils s’approchaient plus chaude et plus épaisse, de la pierre ponce aussi et des cailloux noircis, brûlés, effrités par le feu. [...] Pendant ce temps, le sommet du mont Vésuve brillait sur plusieurs points de larges flammes et de grandes colonnes de feu dont la rougeur et l’éclat étaient avivés par l’obscurité de la nuit. » – Lettres, VI, 16

« Une nuée noire et effrayante déchirée par des vapeurs incandescentes formant des sinuosités et des zigzags s’ouvrait pour donner de longues traînées de feu ; ces dernières ressemblaient à des éclairs, mais elles étaient plus grandes. » – Lettres, VI, 20

Décrivant la mort de son oncle Pline l’Ancien – « Je suppose que l’air épaissi par la cendre avait obstrué sa respiration et fermé son larynx qu’il avait naturellement délicat, étroit et souvent oppressé. Quand le jour revint [...] son corps fut retrouvé intact, en parfait état et couvert des vêtements qu’il avait mis à son départ ; son aspect était celui d’un homme endormi plutôt que d’un mort. » – Lettres, VI, 16

Pline le Jeune (61 ou 62  – 113-115)

La découverte d’Herculanum (début des fouilles en 1738) et de Pompéi (en 1748) eut un effet monstre sur l’Europe tout entière. D’abords armes diplomatiques pour les Bourbons de Naples elle est vite devenue la vitrine du pouvoir bourbonien. C’est grâce à l’allemand Johann Joachim Winckelmann (Stendal 1717 – † Trieste 1768), autodidacte érudit et théoricien du néoclassicisme, que l’Europe entière a pris connaissance (par la publication en 1762 de ses lettres au comte de Brühl) de l’histoire et de l’évolution des découvertes. Aussi Herculanum et Pompéi sont devenues presque instantanément des visites incontournables lors du Grand Tour qui se concluait le plus souvent à Naples. Après moult secrets, intrigues et scandales, les fouilles dans ces deux sites ont servi de creuset pour le développement de l’approche scientifique de l’archéologie au XIXe s. (surtout grâce à Giuseppe Fiorelli [Naples 1823 – † Naples 1896] – probablement le plus important directeur des fouilles de Pompéi).


De tous les artéfacts et trésors trouvés dans les différents sites touchés par la catastrophe, les ossements et surtout les moulages de l’empreinte des corps (technique développée par Fiorelli) ont été les plus évocateurs et ont su émouvoir tout un chacun :

« Ces cendres, pressées et durcies par le temps, autour de son corps, l’ont pris et moulé parfaitement. Plusieurs fragments de cet enduit conservent l’empreinte des formes particulières qu’ils ont reçues. L’un possède la moitié du sein ; il est d’une beauté parfaite ; l’autre, une épaule ; l’autre, une portion de la taille : ils nous révèlent, de concert, que cette femme était jeune, qu’elle était grande, qu’elle était bien faite, et même qu’elle fuyait en chemise : car des morceaux de linge sont attachés à la cendre. »

Charles Mercier Dupaty (1746 – 1788) dans Lettres sur l’Italie, XCVI (1788).





Mais ce sont aussi les artistes et les poètes qui ont su le mieux exprimer l’effet que provoque cette rencontre avec la ville antique et le hiatus temporel qu’il provoque :

« L’aspect de Pompeï est des plus surprenants ; ce brusque saut de dix-neuf siècles [vingt et un s.] en arrière étonne même les natures les plus prosaïques et les moins compréhensives ; deux pas vous mènent de la vie antique à la vie moderne et du christianisme au paganisme ; aussi, lorsque les trois amis virent ces rues où les formes d’une existence évanouie sont conservées intactes, éprouvèrent-ils, quelque préparés qu’ils fussent par les livres et les dessins, une impression aussi étrange que profonde. »

Théophile Gautier (1811 – 1872) dans Arria Marcella – Souvenir de Pompéi (1852).

« Il est un rêve que fait naître chez tout artiste un voyage à Pompéi [...] ; en parcourant ses rues qui gardent encore l’empreinte des chars, on les repeuple de leurs passants antiques ; en visitant ces maisons que la vie semble abandonnées hier et auxquelles il ne manque guère qu’une toiture, on les restaure en idée, on y loge sa fantaisie, et l’on se dit malgré soi : là je mettrai mon lit, ici ma bibliothèque, là mes tableaux, plus loin mes fleurs rares ; puis l’on reprend le chemin de Naples et l’on oublie ce désir rétrospectif qui va où vont toutes les chimères. »

Théophile Gautier dans Le Palais pompéien de l’Avenue Montaigne (1866).


Pour finir, Pompéi et Herculanum, inscrites sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité de l'UNESCO depuis 1997, émerveillent toujours autant, même si plusieurs critiques ont été portées sur l’incurie des autorités italiennes à maintenir ces sites dans leurs intégrités. Vols, éboulements, la cité antique de Pompéi est menacée d’effondrement. L'UNESCO menace de retirer le site de sa liste. Toute l’Europe s'en scandalise et veut agir :

« Recouverte par un nuage de cendres craché par le Vésuve le 24 août 79, Pompéi a été exhumée quinze siècles plus tard, devenant l’un des sites archéologiques les plus célèbres du Monde. Las, ces dernières années, la cité ensevelie craignait une nouvelle disparition. Alarmée par la sombre litanie des éboulements d’un site sacrifié par des années d’austérité, Bruxelles a lancé avec Rome, en mars 2012, le Grand Projet Pompéi : 105 millions d’euros de soins intensifs, dont 41,8 millions proviennent de l’Europe (le reste étant financé par l’Italie). Mais cette prodigalité a été soumise à une condition : les fonds alloués doivent être dépensés avant fin 2015 sous peine d’être perdus. Et c’est une course contre la montre qui s’est engagée.
L’urgence est aujourd’hui palpable dans les 44 hectares de la riche cité antique. « La tâche est immense, mais l'énergie est là », s’enthousiasme Maria, une jeune archéologue embauchée au mois de décembre avec un bataillon de 30 autres experts, pour permettre la réouverture au public de treize domus (maisons). Cette effervescence a un revers : le visiteur trouve souvent porte close ou doit se contenter du dos d’un ouvrier au premier plan de ses clichés.»

Extrait de l’article de Charlotte Chabas paru le 1er mai 2015 dans Le Monde.fr.


C’est donc bien préparé par mes lectures (il faut savoir profiter des ressources des bibliothèques publiques) et un détour préalable pour la visite du cabinet secret du musée archéologique national de Naples (MANN) – voir aussi Naples – Jour 2  que je me rendais pour une deuxième visite du site de Pompéi. Une surprise nous attendait dans ce musée de Naples, car nous avons même eu le plaisir de découvrir une magnifique exposition temporaire dans le très beau salon de la Méridienne : Pompei e l’Europa 1748–1943 portant sur l’influence de Pompéi sur les artistes et sur l’imaginaire européen, depuis le début des fouilles, en 1748, jusqu’aux bombardements de 1943. Comme les photos étaient interdites, allez vite voir les œuvres exposées sur leur site temporaire (au moins jusqu’à la fin du mois de novembre), cela vaut le détour. Il y avait aussi une exposition satellite sur le site même de Pompéi, une pyramide avait été installée dans l’amphithéâtre, dans laquelle étaient exposés de façon réaliste des moulages de victimes du cataclysme (c’était la première fois que L’Autre et moi en voyions d’aussi près), c’était émouvant, même si un tantinet macabre.

Juste avant de débuter avec mes photos, je vous confirme que l'omniprésence des travaux liés au Grand Projet Pompéi a perturbé notre visite du site. Beaucoup de maisons étaient en effet fermées. De plus, la signalétique déficiente nous a amenés à faire bien des détours pour nous frapper le nez sur des portes closes et nous obliger à souvent rebrousser chemin. Bordel ! même le lupanar était interdit de visite. Malgré ces inconvénients et la canicule, nous avons arpenté le site dans tous les sens, même au risque de fondre littéralement sous ce soleil de plomb.



Frise avec masques de théâtre (détail)
À l'origine à Pompéi – Maison du Faune


Le Musée archéologique national de Naples (MANN)


Commençons en grand avec les mosaïques provenant d’Herculanum et de Pompéi… et avec la plus célèbre entre toutes : La Bataille d’Alexandre, qui formait le pavement d’une des pièces principales de la maison du Faune à Pompéi. Celle-ci représente la bataille d’Issos, où Alexandre le Grand gagna sur l’empereur persan Darius III (333 av. J.-C.), qui permit la conquête des Macédoniens sur les Persans.

La Bataille d'Alexandre
À l'origine à Pompéi – Maison du Faune
Localisation : Région VI, îlot 12 – No 17 sur le plan
(voir sur le plan du site ci-dessous)

La Bataille d'Alexandre
Détail  1

La Bataille d'Alexandre
Détail  2


Mais l’art décoratif de la mosaïque était largement répandu à cette époque (souvent comme pavement, mais pas uniquement) et les sites d’Herculanum et de Pompéi en ont fourni à profusion. Les mosaïques les plus récentes (composées de très petites tesselles d’un chromatisme exceptionnel) n’étaient pas toutes aussi grandioses que celle ci-dessus, mais présentaient des sujets variés : allégories, bestiaires, scènes mythiques, scènes de la vie courante, érotisme et sexualité, etc. Magnifiques témoignages de l’époque antique. En voici un aperçu…


Les musiciens
À l'origine à Pompéi – Villa de Cicéron
Localisation : Avenue des Tombeaux
Zone en beige juste à gauche de la porte d'Herculanum (Ercolano)
(en haut à gauche) sur le plan.


Les musiciens (détail)
Flûtes, crotales (sorte de castagnettes métalliques) et tambourins
rythmaient les spectacles de théâtre.

Visite chez la magicienne
À l'origine à Pompéi – Villa de Cicéron


Acteurs
À l'origine à Pompéi – Maison du Poète tragique
Localisation : Région VI, îlot 8 – No 22 sur le plan

Poséidon (Neptune) et Amphitrite sur leur char nuptial.
À l'origine à Pompéi

Oiseau
À l'origine à Pompéi

Bacchus enfant, sur un lion-tigre,
un thyrse (attribut de Bacchus, bâton entouré de feuilles de lierre ou de vigne) est posé au sol, face à la fosse initiatique.
À l'origine à Pompéi – Maison du Faune

Mosaïque avec tête de Gorgone
À l'origine à Pompéi – Maison du Centenaire
Localisation : Région VI, îlot 12, lot 2 – No 17 sur le plan


Mosaïque avec tête de Gorgone (détail)
À l'origine à Pompéi – Maison du Centenaire


Combat de coqs
Collection San'Angello 
Panthère
Collection San'Angello 
Thésée combattant le Minotaure
À l'origine à Pompéi
Sujet très populaire à l'époque, mais pas uniquement en Campanie...

Thésée combattant le Minotaure
À l'origine à Formia
Thésée combattant le Minotaure
À l'origine à Chieti






Boxeur
À l'origine à Pompéi Villa des colonnes de mosaïque
Localisation : Avenue des Tombeaux, dépassée la porte d'Herculanum – juste à droite du No 28 sur le plan.


Satyre et Nymphe
À l'origine à Pompéi – Maison du Faune
Belle introduction pour le Cabinet secret.

Toutes ces mosaïques m’ont rappelé notre visite, l‘année dernière, de la magnifique Villa Romana de Casale en Sicile.


Le Cabinet secret


Encore une citation en guise d’introduction. Il vaut savoir bien introduire le prochain sujet. Elle est d’autant plus nécessaire que sans celle-ci vous pourriez penser que je suis en voie de devenir un vieux libidineux, voire un pornophile. Loin de moi ces penchants, loin de moi ce voyeurisme lubrique et ithyphallique. C’est plutôt comme esthète et non pas exégète que j’ai visité cette exposition. Et c’est comme gentlemen que je veux prévenir les âmes sensibles ou comme libertin (au sens littéraire) que je veux froisser une certaine pudibonderie ambiante. Voilà...
Pan et la Nymphe Pythie
« Dès la Renaissance, les collections d’objets antiques ‘obscènes’ constituèrent, une partie autre que secondaire des collections d’Antiquités. Parfois complètement à part, parfois à peine dissimulées malicieusement dans des chambres réservées ou dans des ‘jardins d’Amour’ tel que celui de la Villa Farnesina [voir ma page sur Rome 2014] (dans lequel avait été placée une des plus célèbres sculptures, le groupe de Pan et Daphnis [de la Collection Farnèse, aujourd'hui au Musée archéologique national de Naples]). Les statues, les gemmes (camée avec scène érotique), les lampes à huile et les tesselles de sujet érotique constituèrent durant toute la période du collectionnisme aristocratique un sujet d’inspiration artistique, de falsifications (mosaïque avec Pan et la nymphe Pythis), d’érudition littéraire complétant les passages des auteurs antiques sur la sexualité, ou simple curiosité.
Groupe en marbre de
Pan et la chèvre
La découverte de Pompéi et Herculanum, à la moitié du XVIIIe siècle, aboutit à la découverte d’une quantité considérable de nouveau matériel documentaire qui révélait la dimension réelle de cet aspect du monde antique, une dimension tout à fait inattendue et embarrassante pour une culture qui voyait en l’Empire Romain le modèle éthique de tous les royaumes contemporains. En effet, de par leurs caractéristiques économiques et sociales, ces villes moyennes de la Campanie n’étaient pas assimilables aux foyers de dépravation que les sources antiques situaient à Capri et à Baia. Le sexe y apparaissait néanmoins comme un élément important de la vie, exhibé sans pudeur, voire avec une certaine familiarité et un naturel déconcertants. Objet d’une première tentative d’étude sérieuse de la part des figures les plus éclairées de la culture de l’époque, cette découverte de la sexualité antique fut toutefois rapidement soumise à la censure de la cour des Bourbons, pas tant par pure bigoterie, qu’en réaction à l’utilisation fréquente du thème des coutumes, antiques et modernes, du Royaume de Naples par les voyageurs du Grand Tour dans un esprit libertin, voire franchement dépréciatif. Tandis que le ‘Pan et la chèvre’ de la Villa dei Papiri d’Herculanum, considéré comme une ‘chose très lascive’, fut enfermé aussitôt dans l’armoire du restaurateur Canart, on institua dans la salle XVIII du Musée de Portici [premier lieu d’exposition, situé juste à côté du site d’Herculanum, des découvertes provenant des fouilles] une collection de ‘Priapes’ distincte dont la visite nécessitait un permis spécial.
La censure se révéla toutefois contre-productive, attirant la curiosité des visiteurs et alimentant le faux mythe, hélas en partie encore en cours aujourd’hui, d’une Pompéi dissolue et libertine, ‘dédiée à la plus sordide impudicité, pour laquelle elle mérite, comme Sodome, le châtiment du feu’. [...]
Les collections ‘obscènes’ du Cabinet Secret constituent [donc] depuis le XVIIIe siècle un objet de scandale pour les bien-pensants et de curiosité pour les voyageurs et les chercheurs : en 1846, il fallait pour le visiter un permis délivré seulement ‘à la demande des diplomates et autres personnages importants’. En 1851, la porte d’entrée en fut même murée. Depuis, la collection a connu une fortune périodique, jusqu’à sa réouverture récente [en l’an 2000] : 250 œuvres, sculptures, fresques, mosaïques précieuses, petits bronzes, lampes à l’huile et objets d’usage courant, documentent les mœurs des Romains en matière d’érotisme et l’évolution du goût et de la pruderie au cours des trois derniers siècles. »

Stefano De Caro dans Le Cabinet secret du musée archéologique national de Naples (2000).


Plat attique à figures rouges.
Léda et le cygne
À l'origine à Herculanum.
Thèmes érotiques  Polyphème et Galatée
À l'origine à Pompéi – Maison des chapiteaux colorés (Maison d'Ariane)
Localisation : Région VII, îlot 4, lots 31-51 (voir sur le plan du site ci-dessous)
Satyre tentant de s'unir à Hermaphrodite
À l'origine à Pompéi
Pan et Hermaphrodite
À l'origine à 
Pompéi – Maison des Dioscures (Maison de Castor et Pollux)
Localisation : Région VII, îlot 9 
– No 19 sur le plan.

Femme avec un Satyre
À l'origine à Pompéi – Maison de L. Caecilius Jucundus
Localisation : Région V, îlot 1, lot 26 – No 34 sur le plan.

Scène nilotique avec spectacle sexuel de pygmées (détail)
À l'origine à Pompéi – Maison du médecin
Localisation : Région VIII, îlot 5

Pan et Hermaphrodite
À l'origine à Pompéi – Maison des Dioscures (Maison de Castor et Pollux)
Localisation : Région VII, îlot 9 – No 19 sur le plan.

Dessin sur fond rouge avec Satyre et nymphe
À l'origine à Pompéi

Vieux Satyre avec un Hermaphrodite
À l'origine à Pompéi – Maison d'Epidius Sabino
Localisation : Région IX, îlot 1, lot 22 – juste à droite du No 54 sur le plan. 

Satyre embrassant une Nymphe
À l'origine à Pompéi – Maison des épigrammes (péristyle)
Localisation : Région VI, îlot 1, lot 18

Tableau avec scène érotique
Œuvre partie en voyage à Toronto et à Montréal
pour l'exposition Pompéi, une ville romaine
du 1er février au 5 septembre 2016
Il fallait bien aller à Naples pour voir ce qui sera chez nous sous peu.


Fresque caricaturale avec Hermès ithyphallique 
À l'origine à Pompéi – Enseigne de boutique

À chacun son talisman aux vertus apotropaïques...
Relief en travertin avec phallus et
inscription 'hic habitat felicitas' (Ici habite le bonheur) 
À l'origine à Pompéi – Maison de Pansas
Localisation : Région VII, îlot 6 – No 23 sur le plan.


Statuettes en bronze de vendeurs de fougasses
À l'origine à Pompéi – Maison de l'Éphèbe
Localisation : Région I, îlot 7, lot 11 – entre les Nos 53 et 67 sur le plan.

Vases en forme de nains grotesques
À l'origine à Herculanum

À gauche : Tintinnabule (clochette) en bronze avec gladiateur
qui combat avec son phallus transformé en panthère
À droite : Phallus-oiseau-quadrupède en bronze
À l'origine à Herculanum


Lampes à huile en bronze en forme de nains dansant
À l'origine à Herculanum

 Erma (sculpture typique grecque) ithyphallique drapée 
Sculpture en marbre de pavonazzo (de Carrare)

Relief en marbre avec Nymphe et un vieux Satyre 
À l'origine à Herculanum


Relief en marbre avec scène de symposium : Alcibiade avec hétaïres
Collection Farnèse

Groupe en marbre  Satyre avec une Nymphe 
À l'origine à Pollena Trocchia, banlieue actuelle de Naples.

Trépied en bronze avec satyres ithyphalliques
À l'origine à Pompéi – Maison-auberge de Julia Felix
Localisation : Région II, îlot 4, lot 2 – à droite du No 59 sur le plan.

Relief avec phallus en tuf, dans un temple
À l'origine à Pompéi

Graffiti mural avec scène érotique
À l'origine à Pompéi – Lupanar
Localisation : Région VII, îlot 12 – No 39 sur le plan.

Lui s'est envolé pour Montréal...

Tandis que ceux-ci s'étirent d'ennui sur place.




La collection de fresques


Le MANN a aussi une importante collection de fresques provenant des trois sites de fouilles en Campanie : Pompéi, Herculanum et Stabies. Je vous en propose quelques-unes afin que vous puissiez vous faire une idée générale des différents types de décors peints, selon les quatre styles de peinture pompéienne  1er style (IIe s. av. J.-C.) : style à incrustation ou pictural ; 2e style (100 à c. 20 av. J.-C.) : style architectural, aussi associé au fameux « rouge pompéien » ; 3e style (c. 30 av. J.-C. à 50 apr. J.-C.) : style ornemental ; et le 4e style (50 à 79 apr. J.-C.) : style fantastique. La collection des fresques du MANN est une visite préliminaire incontournable pour pouvoir apprécier à sa juste valeur la découverte des sites archéologiques, d'autant plus qu'à Pompéi il y a pratiquement (lors de notre visite) plus de maisons et sections fermées qu'ouvertes. Par ailleurs, au fil des différentes époques des fouilles, il a été souvent plus tentant de dévaliser les sols et les murs de leurs trésors (autant pour des prétextes de conservation que fallacieux) plutôt que de les laisser sur place. C'est peut-être un mal pour un bien, car toutes ces richesses auraient pu disparaître par les pillages, par les affres du temps, par le vandalisme des visiteurs ou simplement par l'incurie des autorités chargées de les protéger. Si le sujet vous passionne ou si votre curiosité n'est pas assouvie, je vous invite à aller consulter l'ensemble du catalogue de leur collection (incluant les sculptures et autres objets quotidiens dont je n'ai malheureusement rien à vous montrer). 


Ménade (Bacchante) et Bacchus
  À l'origine à Pompéi – Temple d'Isis
Localisation : Région I, îlot 8  No 67 sur le plan.

Paysage nilotique (de la région du Nil) avec cabane et un crocodile à droite (4e style)
 À l'origine à Pompéi – Temple d'Isis
Localisation : Région VIII, îlot 7, lot 28  No 47 sur le plan.
Io reçue par Isis (4e style)
Io est amenée devant Isis sur le dos d'un dieu égyptien à la peau foncée.
Elle est surmontée d'une paire de cornes de vache suggérant son ancienne métamorphose.
Isis est assise avec une vipère enroulée autour de son bras et, à sa gauche,
son fils Harpocrate avec le doigt appuyé sur ses lèvres.
À l'origine à Pompéi – Temple d'Isis

Io, Argos et Hermès (détail) (4e style)
 À l'origine à Pompéi – Temple d'Isis

Persée et Andromède (4e style)
 À l'origine à Pompéi – Maison des Dioscures (les deux fils jumeaux de Zeus)
ou Maison de Castor et Pollux
Localisation : Région VI, îlot 9, lot 6  No 19 sur le plan.

Portrait de Jeune femme, dite Sappho (4e style)
À l'origine à Pompéi

Le boulanger Terentius Neo  souvent nommé à tort Paquius Proculus  et sa femme (4e style)
 À l'origine à Pompéi
Localisation : Région VII, îlot 2, lot 6

Mariage de Pirithoos et Hippodamie (3e style)
 À l'origine à Pompéi – Maison de Gavius Rufus 
Localisation : Région VII, îlot 2, lot 16  à droite du No 39 sur le plan.

Thésée honoré par les Athéniens après avoir tué le Minotaure (3e style)
 À l'origine à Pompéi – Maison de Gavius Rufus



C'est fini pour la partie musée.





Le site archéologique de Pompéi


Finalement, nous arrivons sur le site archéologique le plus célèbre au monde. Afin de vous donner une idée de l’étendue de celui-ci et de pouvoir suivre L’Autre et moi dans notre visite, je vous fournis même le plan (voire deux).

Pour faciliter votre recherche des régions et îlots.

Pour localiser les maisons et sites dont les numéros sont donnés tout au long du texte.
Schéma d'une maison romaine (domus)
Pour vous aider à vous y retrouver
dans les descriptions qui suivront.


Nous avons commencé notre visite en pénétrant sur le site par la porte située à l'est de celui-ci (en bas à droite sur le plan), plutôt que par l'entrée principale (en bas à gauche). Notre premier arrêt a été la visite de l'amphithéâtre où une surprise nous attendait...


Pyramide dans l’amphithéâtre
Antenne pompéienne de l’exposition
Pompéi et l’Europe 1748 1943
Localisation : Région II, îlot 6  No 60 sur le plan.
Source : viealaune.canalblog.com

Intérieur de la pyramide
Quelle belle introduction pour bien nous replonger dans la tragédie et
nous faire vibrer avec l'âme du site.

Un regard sur la mort comme un arrêt sur pause dans le temps.

Les moulages ne sont pas composés uniquement de plâtre.

Un peu plus, et ils nous semblaient vivants.

C'est après cette introduction (mise en scène) un tantinet surréaliste et émouvante
que nous avons vraiment commencé notre visite.

Cuvée pompéienne ?
Espaces didactiques sur la viticulture antique.
Localisation : Région II, îlot 5 & Région III, îlot 7  No 71 sur le plan.

Maison de Vetutius Placidus avec son restaurant rapide (thermopolium) 
sur la rue de l'Abondance est un exemple de 'Fast Food' de l'antiquité.
Localisation : Région I, îlot 8  No 67 sur le plan.
Autel votif familial de la maison et thermopolium de Vetutius Placidus
La figure centrale est le génie de la maison à côté d'un trépied servant d'autel.
De chaque côté de lui sont les deux Lares
(à g. : Mercure avec son sac d'argent – à d. : Bacchus avec sa panthère buvant dans une tasse tenue de la main droite).
En dessous : deux serpents approchant un autel rond.


Maison et thermopolium de Vetutius Placidus
Détail du mur d'une chambre (Cubiculum) décoré selon le 3e style
avec une scène encadrée avec un oiseau dans le panneau central.



Carré pompéien  1
Maison et thermopolium de Vetutius Placidus

Taverne ou Maison d'habitation
Localisation : Région I, Îlot 6, Lot 9  Entre les Nos 87 & 53 sur le plan.

Maison de P. Casca Longus
Détail du mur de l'atrium (3e style) avec ses panneaux bleu
Localisation : Région I, îlot 6, lot 11  Entre les Nos 52 & 53 sur le plan.

Carré pompéien  2
Maison de P. Casca Longus


Maison de P. Casca Longus
Patine  1

Maison de P. Casca Longus
Patine  2
Carré pompéien  3
Maison de P. Casca Longus

Maison de P. Casca Longus
Trépied en marbre duquel a été nommée la maison, car sur le sommet d'une des pattes
on trouve l'inscription : P(ublius) CASCA LO[N]G(inus).

 Je trouvais les pictogrammes inspirés.


Véranda ombragée devant le local du personnel.



Maison d'Epidius Rufus ou de Diadumeni
Avec son atrium entouré de 16 colonnes doriques.
Localisation : Région IX, îlot 1, lot 20  en face du No 49 sur la via de l'Abondance.

Fontaine de la femme à l'oiseau 
Enfin de l'eau
Localisation : Via Stabiana à l'intersection de la via de l'Abondance.

Via Stabiana (vue vers le sud)
Localisation : Via Stabiana à l'intersection de la via de l'Abondance.

Maison de Marcus Lucretius (Via Stabiana)
Un vrai puzzle cette réfection du pavement de l'entrée (vestibulum)
Localisation : Région IX, îlot 3, lots 5 & 24  No 86 sur le plan.

Maison de Marcus Lucretius
Vue de la salle à manger (tricliniumet de la salle connexe (ala(4e style)
avec leurs panneaux ocre et rouge.

Maison de Marcus Lucretius
Restauration du pavement en mosaïque de la salle des archives de la famille,
renfermant les tabulea (tablettes), qui donnent la racine du mot tablinum


Maison de Marcus Lucretius
Buste de Mars ou Ares avec bouclier dans une des chambres (cubiculum).

Maison de Marcus Lucretius
Des heures et des heures de plaisir.

Carré pompéien  4
Maison de Marcus Lucretius

Via de Nola (vue vers l'est)
Ce n'est pas la partie la plus fréquentée par les visiteurs.
Localisation : Via Stabiana à l'intersection de la via de l'Abondance.

Maison du Taureau en bronze ou maison de L. Pontius Successus
Encore une autre maison inaccessible, mais pour la sécurité on repassera.
Localisation : Région V, îlot 1, lots 7 & 9.

Maison du Taureau en bronze ou maison de L. Pontius Successus
Vue sur l'atrium et le tablinum (au fond).

Maison de Bacco ou Maison du Triclinium
Localisation : Région V, îlot 2, lot 4.

Maison d'Orphée ou Maison de Vesonius Primus
Bassin de marbre de l'impluvium.
Localisation : Région VI, îlot 14, lot 20.

Maison d'Orphée ou Maison de Vesonius Primus
Fresque murale représentant Orphée.


Maison de L. Caecilius Jucundus
Localisation : Région V, îlot 1, lot 26  No 34 sur le plan.

Maison des Amours dorés (Amorini Dorati)
Vue du jardin, du triclinium et de l'imposant péristyle surélevé (de style rhodien) surmonté d'un fronton.
Localisation : Région VI, îlot 16, lots 7-38  No 33 sur le plan.

Maison des Amours dorés
Peinture murale d'Achille avec Patrocle Briséis dans sa tente
sur le mur sud du salon (oecus)

Maison des Petits Amours dorés
Miroir d'obsidienne  1
Maison des Petits Amours dorés
Miroir d'obsidienne  2
Maison des Amours dorés
Salon (oecus) avec son très beau pavement en mosaïque.

Maison des Amours dorés
Médaillon représentant un jeune homme.

Maison des Amours dorés
Médaillon représentant une jeune femme.
Maison des Amours dorés
Cubiculum décoré selon le 4e style.
On croirait un papier peint du XXe siècle.

Maison des Amours dorés
Autel votif (lararium)

Maison des Amours dorés
Un faux-marbre qui voit et entend tout !?!

Maison des Amours dorés
Peinture murale représentant des dieux sur le mur sud du péristyle :
Isis est dans le centre portant une écharpe rouge et noir et tenant un sistre.
Anubis est habillé en rouge. Le personnage entre Isis et Anubis est éventuellement Harpocrate (un dieu enfant).
Sérapis ou Osiris est habillé en blanc tenant une corne d'abondance de la main gauche et un sistre dans sa droite.


Maison d'Ara Maxima (Grand autel) ou Maison de Pinarius ou Maison de Narcisse
Niche du côté ouest de l'atrium décoré selon le 4e style.
Localisation : Région VI, îlot 16, lots 15-17  No 70 sur le plan.

Maison d'Ara Maxima
Scène mythique représentant Narcisse.

Maison d'Ara Maxima
Détail du décor (4e style) du côté ouest de l'atrium

Maison d'Ara Maxima
Créature fantastique ailée peinte sur le mur intérieur d'une niche située dans l'atrium.

Maison d'Ara Maxima
Peinture murale représentant Mars et Vénus (4e style) sur le mur nord du triclinium.

Maison d'Ara Maxima
Peinture murale représentant Héraclès, Ariane et Dionysos (4e style) sur le mur nord du triclinium.

Panorama des fouilles de la Porte du Vésuve.
Le petit édicule à droite est...

Le Tombeau de l'édile Caius Vestorius Priscus
Localisation : Extérieur des murs  Porte du Vésuve  entre les Nos 31 et 32 sur le plan.

Maison des Vettii
(malheureusement fermée à la visite)
Vestibule décoré selon le 4e style
Un tout petit trou dans la palissade (juste assez grand pour y glisser l'objectif de mon appareil photo)
m'a permis de prendre ces deux clichés d'une des illustrations
les plus reproduites de Pompéi.
Localisation : Région VI, îlot 15, lot 1  No 36 sur le plan.

Maison des Vettii
Priape, dieu de la fertilité et de l'abondance et épouvantail à ses heures.
Maison du Faune
Vue vers le nord : au premier plan l'impluvium dans l'atrium et plus loin le tablinum.
Localisation : Région VI, îlot 12, lots No 17 sur le plan.

Maison du Faune
Impluvium avec fond en forme de losange et
reproduction de la statue en bronze d'un faune dansant.

Maison du Faune
Gros plan sur le danseur.


Maison du Faune
Un peu plus, je pensais que le vampire Eric Northman (de la série télé True Blood)
avait réussi à vivre en plein jour !?!
Arc honorifique
Au carrefour de via di Mercurio et via della Fortuna.
Localisation : Région VI, entre les îlots 8 &10 No 69 sur le plan.
Thermes du Forum
Bain froid (frigidarium)
Localisation : Région VII, îlot 5 No 15 sur le plan.

Thermes du Forum
Détail du mur du vestiaire des hommes (apodyterium)

Thermes du Forum
Bain tiède (tepidarium)

Thermes du Forum
Détail du plafond et du mur du tepidarium

Thermes du Forum
Tepidarium Niches pour le rangement

Thermes du Forum
Tepidarium Télamon en guise d'atlante

Thermes du Forum
Bain chaud (caldarium) avec plafond voûté et strié
pour faciliter le ruissellement de l'eau produite par la vapeur.


Thermes du Forum
Bain chaud (caldarium) détail du mur et du plafond.

Thermes du Forum
Caldarium Bassin en marbre (labrum)

Maison de la petite fontaine
Fontaine-nymphée recouverte de mosaïques avec
une copie de la sculpture en bronze d'un pêcheur.
Localisation : Région VI, îlot 8 No 18 sur le plan.
Maison de la petite fontaine
Murs du jardin peints avec de grands panneaux panoramiques sur un fond rouge au-dessus d'une frise inférieure décorative orange. Les panneaux comprennent des paysages avec des villas et maisons de campagne et balnéaires.


Maison de la petite fontaine
Deux fresques.

Maison de la petite fontaine
Le séjour (oecus) décoré avec des panneaux bleus séparés par de fausses colonnes dessus d'une frise noire inférieure (2e style).
Les panneaux contiennent de petites scènes et des médaillons.

Monument funéraire des Istacidia
Localisation : Via delle Tombe, juste à gauche une fois sortie de la Porte d’Herculanum.
(en haut à gauche sur le plan).

Via delle Tombe... en route pour la Villa des Mystères.

Villa des Mystères
Pavement en marbre polychrome.
Localisation : Hors les murs No 30 sur le plan (en haut à gauche).


Carré pompéien 5
Villa des Mystères

Villa des Mystères
Chambre (cubiculum) décorée du 2e style.

Villa des Mystères
Dionysos et Silène.

Villa des Mystères
Salle des Mystères (triclinium) avec fresques murales représentant
un cycle d'initiation au culte dionysiaque.

Carré pompéien 6
Villa des Mystères
Villa des Mystères
Moulage en plâtre des volets en bois d’une porte d'origine.

Villa des Mystères
Chambre (cubiculum) décorée du 2e style.

Carré pompéien 7
Villa des Mystères
Villa des Mystères
Chambre (cubiculum) décorée du 2e style.

Bureau des objets perdus ?

Vue du pourtour du site (en direction est)
Localisation : Région VIII juste en dessous du No 3 sur le plan.

La Basilique (Basilica)
Complexe dédié à l'administration de la justice civile.
Localisation : Région VIII, îlot 2 No 5 sur le plan.

Thermes de Stabies
Entrée des vestiaires (apodyterium)
Localisation : Région VII, îlot 1 No 40 sur le plan.
Thermes de Stabies
Fresque – 1
Thermes de Stabies
Fresque – 2
Thermes de Stabies
Mur extérieur du Gymnase.

Thermes de Stabies
Mur extérieur du Gymnase (détail)

Thermes de Stabies
Vestiaire (apodyterium) des hommes.

Thermes de Stabies 
Plafond voûté richement décoré de stucs polychromes, avec des rosettes,
des amours, des trophées et des figures bachiques.

Thermes de Stabies
Statue d'une femme près de l'entrée du vestiaire des femmes.

Thermes de Stabies
Bain froid (caldarium) des femmes avec son un plafond voûté et ses murs lambrissés rouges entre les pilastres de stuc et son labrum de marbre blanc.

Thermes de Stabies
Le frigidarium se compose d'un bassin circulaire encadré avec quatre niches semi-circulaires.
Ce bain a été richement décoré de scènes de jardin avec le plafond en dôme peint en bleu pour représenter le ciel.
Un jet d'eau tombait dans le bassin de la partie supérieure de la paroi d'une niche.

Quadriportique du théâtre
Localisation : Région VIII, îlot 7  No 44 sur le plan.

Avec un canal au bout de l'allée...
on se croirait presque dans une ruelle à Venise.


Maison de Ménandre
Nous y avons rencontré un groupe d'homoquebequensis... 
L'Autre et moi sommes devenus immédiatement muets, mais non sourds, dommage !
Localisation : Région I, îlot 10, lot 4 No 51 sur le plan.

Maison de Ménandre
Péristyle avec ses colonnes ioniques et
ses fresques du 4e style.

Maison de Ménandre
Vue dérobée sur le bain chaud (caldarium)
(fermé d'accès)

Maison de Ménandre
Salon (oecus) côté est décoré du 4e style.
Si vous agrandissez la photo, vous pourrez admirer la fresque de
La vengeance d’Andromède et Persée contre Dircé.
Ayoye ! pauvre Dircé.
Maison de Ménandre
Salon (oecus) coin sud-est décoré du 4e style.
Si vous agrandissez la photo, vous pourrez admirer la fresque d'un
Chérubin effrayé par un masque tragique détenu par une nymphe.


Maison de Ménandre
Alcôve semi-circulaire dans l'atrium avec voûte en stuc et
mur peint représentant Vénus avec chérubins dans un temple.

Maison de Ménandre
Fresque graffitée ou simple graffiti ?!?

Maison de Ménandre
Peinture qui a servi à donner le nom à celle-ci. Le nom de Ménandre (un poète)
a été inscrit par le peintre au bas de la toge de l'homme.
Maison de Ménandre
Alcôve avec le détail d'une fresque montrant Actéon dévoré par les chiens de la déesse Diane
qu'il aurait surprise se baignant avec ses compagnes.

Maison de Ménandre
Détail d'une fresque du 2e style.




Maison de Ménandre
Bestiaire sur fond noir.

Maison de Ménandre
Masques de théâtre dans l'atrium.


Maison de Ménandre
Fresque du 4e style dans une pièce latérale (alae) donnant sur l'atrium.


Maison de Ménandre
Ajax traînant Cassandre du Palladium devant les yeux de Priam.
Maison de Ménandre
Pégase ?!?

Maison de Ménandre
Oiseau sur fond bleu.

Carré pompéien 8
Maison de Ménandre

Carré pompéien 9
Maison de Ménandre

Carré pompéien  10
Maison de Ménandre

Carré pompéien  11
Maison de Ménandre


Carré pompéien  12
Maison de Ménandre

Maison de Ménandre
Tête de cerf.

Maison du navire Europe
Je vous le dis, il y a bien un dessin (ou graffiti !?!) d'un navire sur cette photo.
Localisation : Région I, îlot 15, lot 3 No 51 sur le plan.


Maison du navire Europe
Chambre (cubiculum) décorée dans le 1er style avec des bandes de stuc en forme
de faux-blocs de marbre au-dessus d'une frise inférieure orange foncé.

Sanctuaire de Notre-Dame-du-Rosaire
Il n'y a pas que le site archéologique à voir à Pompéi.


Sanctuaire de Notre-Dame-du-Rosaire
Un dernier petit tour (vue du narthex) et nous repartions pour Naples...
Une pizza nous y attendait, c'est vrai qu'après une telle journée, nous étions affamés.


Ouf ! il fallait le faire.
Je voulais vous faire vibrer avec Pompéi. J'espère que j'ai un peu réussi.
Loin de moi, l'idée de jouer au professeur, même si je me suis senti un peu encyclopédiste par moment.
Je pense que le soleil m'a vraiment tapé sur la tête.

À bientôt.











1 commentaire:

  1. Quelle érudition ! Je reste sans voix devant les "petits" détails et friponneries que tu portes à notre attention de façon si désintéressée... J'adore.

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