mardi 30 juillet 2013

Jour D : Déménagement et Diarrhée de shopping.

À être les seuls clients d’un hôtel (observés par une meute de flamands roses), le service s’en fait sentir et pas pour le mieux : la prestation fournie, de même que l’état de la chambre n’étaient pas à la hauteur du prix demandé. On a donc décidé de déménager nos pénates dans un autre hôtel au centre-ville de Swakopmund, le Hansa Hotel. On a pu faire ainsi des économies appréciables… et se payer un stationnement intérieur sécurisé pour un gros deux piastres, de plus.


Quand même, ils étaient juste devant notre fenêtre de chambre.

Une fois rendus, nous avons décidé de prendre la journée pour simplement déambuler dans les larges rues de la ville, à l’architecture pittoresque allemande du début du siècle dernier. Et pour permettre à L’Autre de revivre, une séance de shopping sans aucune retenue a été improvisée au gré des 4 ultimes centres d’achats de la ville. Ce n’est pas Paris, Rome, Londres, New York ou Berlin, mais c’est toujours mieux que le désert. Et si en plus, cela se ponctue de pauses avec café glacé, c’est encore bien mieux !

Ancienne école devenue bibliothèque et galerie d'art.

Les huîtres, une spécialité locale.
Après s'être repus d'un excellent souper d'huîtres gratinées aux épinards, de foie de springbok aux pêches, de zèbre de montagne et d'impala dans la salle à manger de l'hôtel, nous sommes remontés en empruntant le grand escalier. Puis, par le corridor aux allures de ceux à bord du Titanic, nous nous sommes finalement échoués dans les draps douillets de notre lit, amplement comblés par notre journée.




Avouez que l'on se croirait à bord du Titanic !

L’Autre – Faire du shopping en pleine tempête de sable, c’est réalisable… Il suffit d’ouvrir les portes d’entrée des magasins aux noms aussi évocateurs que Big Daddy, Mr Price, Edgar, Woolworth ou encore les 37 échoppes d’Art africain (Merci Linda !) pour contrer efficacement les 32 °C ambiant (nous apprécions l’avantage d’être sous les Tropiques maintenant).


Sortez vos balais !

On se rattrape, on se rattrape... Puisque la rédaction de mon récit a été décalée de deux jours faute d’Internet, voici rapidement les aventures de la journée d’hier.

La seconde nuit dans la tente, disons luxueuse quand même, fût particulièrement bruyante. En effet, le vent durant la nuit a décidé de nous chanter une myriade de sifflements à travers les quelques ouvertures de fenêtres… Au lever du jour, quelle ne fût pas notre surprise de constater qu’au loin, les montagnes et dunes avait disparues derrière cette espèce de nuage difforme.

Notre Lodge dans la tempête.
Ah oui, c’était bien cela… une tempête de sable en direction de notre campement… Nous avons appris au déjeuner que toutes les excursions de la journée avaient été annulées. Imaginez les pauvres touristes qui se sont fait lever à  5 h 30 du matin, embarquer dans la camionnette à 6 h 30 et après 30 minutes de route ont dû rebrousser chemin… Quelle frustration pour eux !

Tout comme pour les commodités quotidiennes, c’est là que nous avons réalisé toute notre chance de la veille d’avoir pu bénéficier de nos excursions.

La crevaison réparée, les nombreux bagages embarqués, nous sommes partis cette fois-ci à l’assaut de cette tempête de sable fort heureusement bien équipés comme en témoigne l'image suivante.

L'Autre (le Touareg avec son chèche) toujours prêt face à l'adversité.
On se protège comme on peut de la tempête.

Une fois la tempête passée, la route fût particulièrement longue, et sans grand intérêt mis à part cette halte dans le village qui se nomme Solitaire dont la population est de 92 habitants.

Le Bagdad Café...
... version namibienne.










Par la suite, pour 220 km, nous n’avons croisé aucune végétation ni faune, ni oiseaux. Rien ! Nada ! Comme si la tempête avait tout balayé…

Portique du No Man's Land désertique.


Apéro rosé !
Nous sommes finalement arrivés à Walvis Bay et à Swakopmund, où en fin de journée, nous avons savouré notre apéro sur notre terrasse face à la mer en compagnie de quelques flamands roses recroquevillés sur la plage. Même ici, l’hôtel est vide, nous sommes les seuls clients. Seuls les fantômes d’Angelina Joly et Brad Pitt hantent encore les corridors de leur dernière visite en 2006.






L'Autre - Ah ! La joie de se réveiller dans un environnement à 18 degrés et de prendre une douche matinale à eau chaude constante, quel bonheur !!! 

lundi 29 juillet 2013

Du désert à voir rouge !

Chères lectrices et chers lecteurs.

Vous avez été nombreux à me signifier via vos commentaires que vous étiez sans nouvelles. Et bien, prenez quelques instants pour lire ce qui devait vous parvenir hier, dans les pérégrinations de Don Camilo Mondo.

Vue intérieure de la tente.
L’Afrique étant ce qu’elle est, même les Lodges les plus inouïes ne peuvent garantir l’accès Internet sans faille. Le dernier Lodge indiquait bien « accès à Internet », mais encore fallait-il s’approprier férocement le seul ordi disponible pour les résidents dans le lobby puisqu’il n’était pas question ici d’avoir le Wifi jusqu’à notre tente. Oui, oui !! Vous avez bien lu, les deux dernières nuits furent passées dans une tente avec pour fenêtres (sur trois côtés) des ouvertures qui pouvaient se fermer par des panneaux à velcro et la salle de bain bétonnée et carrelée avec le seau dans le douche pour récupérer l’eau, en attendant que l’eau chaude arrive. On ne parlera pas ici de la pression de l’eau de la douche qui varie selon l’orientation du vent, l’humeur du gérant du Lodge, de la migration des oryx ou des autruches… à vous de choisir !! La seule constance : 8 °C, dans la pièce (H... qui peut faire froid des fois !!!). Ainsi, notre campement devenait de loin bien plus cossu (qu’à Fish River) avec son plancher en bois plutôt qu’en béton et donc beaucoup moins froid à la sortie du lit, surtout pour les pipis nocturnes et matutinaux.

De ce Lodge, nous avions trois excusions au menu : le coucher du soleil (un classique), le canyon et, bien entendu, la visite des fameuses dunes de sable rouge.

Arrivée à 15 h 15 au Lodge, nous nous sommes précipités pour le départ (15 minutes après notre arrivée) de l’excursion incluant le coucher de soleil. Celle-ci fût plutôt décevante.

Le lendemain matin, ce fût notre réveil à 5 h 30 par le personnel du Lodge, déjeuner à 6 h et départ pour les dunes à     6 h 30 avec l’observation du lever du soleil… hors de la camionnette (quasi engin blindé !!!). On se les gelait en attendant que finalement, il se sorte le bout du nez de derrière les montagnes. Et hop ! C’est fait !!… On repart à la découverte des dunes rouges de Sossusvlei, hautes de 200 mètres. Les principales sont numérotées – dune No 1, la première !! Ah ! Ah !… on arrête à la dune 45 pour une pratique d’escalade, parce que marcher sur l’arête d’une dune, c’est toute une expérience. D’abord, parce qu’il n’y a aucun garde-fou et que c’est très vite étourdissant de voir la hauteur à laquelle nos pas nous amènent.

Notre slalom de la descente de Big Daddy.
Deuxièmement, parce qu’il y a toujours un vent qui vient pousser le sable dans une direction (dans notre cas, de gauche à droite) et, finalement, parce que le sable envahie constamment nos souliers… la démarche devient de plus en plus ensevelissante !! 30 minutes plus tard, nous repartons à l’assaut de la célèbre dune Big Daddy. La plus haute !!?!! En une heure seulement (le seul temps alloué par nos guides), nous devons l’escalader et redescendre sous un soleil de plomb et une chaleur torride. Munis de la caméra "pro", de l’autre petite caméra, d’une lentille beta (pour ne pas dire pesante), il est clair, selon le guide, que l’on ne peut s’aventurer là-haut, sans bouteille d’eau. Après 100 mètres de marche, nous arrivons à la basse de la dune. On en conclut que les souliers sont de trop. C’est donc pieds-nus que nous foulerons la dune en attachant nos souliers à la ceinture de L’Autre. C’est très beau à voir !?! Après 40 minutes d’ascension, on en ait qu’à la moitié seulement, il faut maintenant penser à revenir. Du haut de la dune, on prend la pente et on se laisse courir en descendant à toute vitesse. Nos pas dans le sable tracent des jolis motifs (voir photo). Plus la descente s’accélère, plus on réalise que les pieds nous gèlent, parce que le sable de ce versant de la dune, qui n’est pas au soleil, est encore très froid.

Ça, c’était hier !!!... Et voici les images pour illustrer notre journée :

Grimper les dunes, un long chemin de Damas !

Les dunes rouges de Sossusvlei.


Nature morte sur la dune.

En route vers Big Danny.

Un "serpent" du désert !!

Aperçu de BIG DADDY.

Signe de la vie animale au beau milieu de la dune.


Non, l'image n'a pas été coupée et ce n'est pas aussi une patinoire, ni de la neige !?!

Détail du sol de la "patinoire" de Dead Vlei.
Dead Vlei (marais mort), un salar surnaturel au milieu des dunes.

L’Autre – 

Quoi de plus « réconfortant » de constater, lors de notre départ vers 6 h 30 (à bord du véhicule d’excursion) que notre voiture garée avait un flat sur le pneu arrière, côté passager… On est en plein désert !!! Où sont les garages ??

Mais, même si le Lodge n’a pas de Wifi, ils ont un très gentil mécanicien qui nous a tout réparé cela pendant que nous prenions l’apéro sur notre terrasse privée… après notre excursion !!... VIVE l’Afrique !!


vendredi 26 juillet 2013

Le Val-Jalbert de Namibie.

Au moment où le Titanic coulait (dans la nuit du 14 au 15 avril 1912), Kolmanskop fleurissait au cœur du désert du Namib… à la recherche de diamants à trouver. Tout comme Val-Jalbert au Québec, à la fin de la ruée, il est devenu fantôme, envahi par les sables, comme en témoigne les photos qui suivent...

Le village minier fantôme de Kolmanskop.

La boulangerie.

Intérieur d'une maison d'un contremaître.

Dans la maison du docteur.

Intérieur de la maison de l'ingénieur.

Corridor de l'école à la toiture précaire.

Pochoir dans la cuisine de la maison du directeur.

Détail d'un papier-peint, dans la maison du directeur.

Enfilade de portes dans la maison du surintendant.

Escalier menant à l'étage dans la maison de l'architecte.

Bath With a View.

JOURNÉE MAGIQUE ! Il y aurait tellement d'autres photos à vous montrer, mais nous nous gardons une petite gêne. Après tant d'heures à fouler le sable chaud du désert jonché de vitre cassée, de fils électriques et tuyaux de plomberie rouillés, d'ossements de plusieurs espèces non identifiées (dont une colonne vertébrale), à risquer nos vies en s'introduisant dans les habitations aux planchers précaires et aux toitures chancelantes... vivement un retour à Lüderitz pour aller savourer une consommation au Café Diaz. Mais avant, petit détour par la baie. 

Notre deuxième épave ou presque.

Le Hollywood namibien ! 

Les plus beaux cafés en ville.

L'Autre - Bon, avouons-le, j'ai le meilleur guide de Namibie...autant en profiter !

Il a si bien lu tous les bouquins sur le pays qu'il sait où m'amener voir ce qui n'est nulle part ailleurs... je vous l'accorde, il n'a très certainement pas conseillé la décoration de l'hôtel dans lequel nous séjournons depuis deux jours mais au moins, contrairement au Lodge précédent, il y a ici du chauffage et de l'eau chaude pour une douche qui après s'être ensablé la journée durant est un véritable luxe !


jeudi 25 juillet 2013

De la terre à la mer, via le désert.


Eh les amis, je suis de retour et dangereusement. Il est vrai qu’hier, j’ai eu quelques problèmes digestifs, dont nous n’avons pas pu identifier la source, mais j’ai survécu !! Par moment, je pensais qu’un troupeau d’éléphants m’était passé dessus. Mais même dans mes douleurs quasi inhumaines, j’ai trouvé à rire en pensant que lors de ma séance de libération des grandes chutes provenant de mes entrailles, à la scène célèbre du film « The Meaning of Life » de Monty Python, où la personne (gros pachyderme) attablée à un chic restaurant demande « for the bucket »… mais oups !!, il n’y avait pas de bucket dans mon cas et ce fut la cata !?!

Aujourd’hui, le duodénum va beaucoup mieux (et ce dans les deux sens).

Nous sommes partis tôt ce matin pour nous rendre à notre troisième étape du voyage en Namibie, soit la ville de Lüderitz (ville, il faut le dire vite), car c’est très petit, c’est davantage un gros village, et je pense au quatrième rang dans le pays (n’oubliez pas que la population totale du pays n’est que de 2,2 millions d’habitants). Ce qui frappe en passant ou en arrivant dans les différents villages et villes est de constater que la pauvreté n’est pas un stigmate aussi apparent que dans certaines villes d’Afrique du Sud. C’est certain, ils ne sont pas riches, mais les communautés se tiennent et les services (école, commerce, hôpital, gouvernements local et national, etc.) sont présents et très bien fonctionnels.

Notre trajet aujourd’hui nous a fait passer par des routes dont les paysages étaient très changeant, même si passablement désertique. Quand l’on pense désert, on pense plus souvent à un désert de sable, comme le Sahara. Mais les déserts peuvent prendre une très grande variété de formes tant sableux, rocheux, que salins. Aujourd’hui, nous sommes passés du Far West américain à une petite virée sur la lune pour, par la suite, effectuer une petit détour par Mars, traverser des plaines désertiques absolument magiques (où l’on retrouve la seule horde de chevaux sauvages en Afrique – voir photo), pour finalement arriver dans des bourrasques de vent à couper les cornes des bœufs dans la périphérie de Lüderitz, petite bourgade recroquevillée entre les amas de rochers dénudés et une baie, ouverte sur l’océan Atlantique. Le paysage ici est désolant, mais en même temps hypnotisant.

Le Far West américain ou le Far West namibien ?

Heure de pointe sur la route déserte.

Cheval sauvage du désert du Namib.
Beaucoup de monde au point d'eau.

Notre première épave de bateau !
Je pensais que les flamands préféraient
les eaux calmes.
Nos premiers flamands roses.















Nous logeons dans un hôtel directement sur le bord de la mer… et si je voulais, je pourrais mettre mes pieds dans l’eau glacée à partir de notre balcon. Les vagues frappent les enrochements et L’Autre se demande si j’arriverai à dormir avec tout ce brouhaha.

Nous avons fait un tour dans les environs pour voir tous les attraits touristiques du coin, mais fiez-vous à nous, il n’est pas nécessaire de réserver vos prochaines vacances pour venir à Lüderitz. Ce qui sauvera peut-être la donne, et je l’espère hardiment, c’est notre journée de demain que nous passerons à la ville fantôme de Kolmanskop, qui se trouve dans le parc national de Sperrgebiet.

L’Autre – Je vous le confirme, notre patient est tout à fait remis. Au déjeuner, le café n’était pas bon, en route, il a sursauté lorsque j’ai pris une courbe un peu vite, et il a critiqué mon approche aux différents dos d’âne de la ville… bref, tout est redevenu normal, et c’est tant mieux ainsi !

Nous avons pris une petite pause pour aller souper au restaurant de l’hôtel,,, qui nous offrait exceptionnellement le buffet fruit de mer. Le tout Lüderitz était au rendez-vous et la charmante dame à l’accueil nous a finalement trouvé une table, sur un fond de musique Life du Johnny Cash Lüderitzien. Quelle joie !!... Nous avons aimé ? Ne poser pas la question SVP. 

mercredi 24 juillet 2013

En communion avec la terre !

Lever du jour sur le canyon.
Au lever du jour, nous nous sommes éveillés avec un canyon qui sommeillait encore. Mais en quelques minutes à peine, il s’est coloré au gré des premiers rayons de soleil. L’air était encore fort vivifiant pour se rendre de notre chalet à la salle à manger, et je me sentais tout de même un peu fragile de l’estomac. Il faut ici mentionner que le repas d’hier soir était particulièrement savoureux quoique sans grande gastronomie et flafla dans la présentation. Après déjeuner, nous allions partir à bord de la jeep du Lodge parcourir les méandres nombreux de ce canyon encore sauvage.

Le ranger est venu nous confirmer que nous partions comme prévu à 8 H. Il avait pris soin de placer à bord, des couvertures, des serviettes pour après la baignade en rivière et bien sûr l’essentiel, notre choix de drinks pour le lunch du midi. Un trajet de 27 km promettant un brasse-camarades épique.

Vire à gauche, vire à droite, la tête secouée et puis une accalmie… et ça repart, vire à gauche, ça monte et descend à en perdre toute direction. Finalement cet état devient presque insupportable… Fuck le décor émerveillant autour, on en vient à prier pour en finir une fois pour toute, mais dans un élan d’espoir, on tente de se stabiliser un peu… car voyez-vous on est à craindre le pire… le renversement… Ouf ! Une accalmie dans un silence quasi maculé… Je savoure le moment que je pressens bref… je dirais plutôt le chant du cygne avec un peu de recul…

Finalement, l’aventure se transforme radicalement… c’est le renversement complet… les flots et remous de la rivière ne sont rien en comparaison… en quelques secondes, ma vie bascule et dans une faiblesse extrême, je réalise que sans aucune retenue, tous mes efforts pour me raccrocher à la vie sont vains… Puis une seconde secousse, ça y est! Je m’abandonne au destin… je n’en puis plus… comme si cela n’était pas assez, un troisième chavirement, mais cette fois, je ressens un apaisement…

Mais où est-il donc en ce moment L’Autre, avec qui je voyage ? Ah ! Il est tout juste à côté, tout aussi désemparé mais tout de même moins amoché. Il me dit partir et revenir avec du renfort.

Au bout de quelques minutes, alors que je me remets de mes émotions, L’Autre arrive avec un seau rempli d’eau chaude et une serpillière et en moins de deux, il a tout ramassé  mon souper d’hier soir qui gisait sur le plancher du chalet. Fort heureusement puisque L’Autre avait tout réaménagé le chalet en arrivant, la peau de zèbre déposée sur le plancher a été sauvée du dégât. Vous aurez donc compris qu’en fin de compte, nous avons dû annuler notre excursion matinale à cause de mon malaise.

Nous avons donc passé la journée étendus, moi dans les couvertures douillettes du lit et L’Autre sur la terrasse au soleil pour se la griller en contemplant de loin ce canyon renversant.

Moi dans les couvertures douillettes du lit.
Photo : L'Autre. Tous droits réservés.

En fin de journée, après avoir tenté de s’expliquer la raison de ce bouleversement intestinal et gastrique, la seule conclusion tirée est probablement une réaction psychotique à un hébergement inférieur à 5 étoiles.

Intérieur du pavillon principal du Lodge.

L’Autre – Il fait dire que comme tenu dans la grande précarité du principal rédacteur de ce blogue, il a pris le contrôle du présent chapitre !!!


mardi 23 juillet 2013

Fish River au-dessus du canyon.

Depuis notre réveil à 6 h ce matin, nous avons parcourus 750 km, passé au guichet automatique, fait l’épicerie et croisé un koudou et deux autruches (mâle et femelle). À notre arrivée au Lodge après une route sinueuse, de vingt kilomètres pour le dernier tronçon, le panorama était saisissant. Par contre, le standing du lodge est vraiment de base, même si les images sur leur site Internet semblent démontrer le contraire : pas de chauffage dans les « chalets » (il ne faut pas oublier que nous sommes en hiver et le plus au sud du pays pour notre voyage, on annonce 8 °C cette nuit). Demain matin, nous aurons la possibilité de prendre notre douche à l’extérieur ou à l’intérieur (au goût du client).

L’électricité a déjà sauté deux fois dans notre chambre (entre 17 h 30 et 18 h 30), mais on nous a indiqué où aller pour réactiver le disjoncteur. Est-ce assez pittoresque pour vous ??... Du même souffle, la connexion Internet n'est pas d'un hôtel cinq étoiles en plein centre-ville de Paris !?!!... seulement une photo pour aujourd'hui. 

Pour vous rassurer, la femme de chambre est venue nous apporter deux bouillottes pour mettre au pied du lit, sous les couvertures.

En vous souhaitant une bonne nuit, vous qui êtes en été !?!


L’Autre – Des promesses, des promesses, il est trop gelé pour faire des commentaires !!!


Soleil couchant à l'arrière de notre chalet. 



lundi 22 juillet 2013

Découverte de Windhoek.

Bonjour les amis ! Comme première journée en Namibie, nous avons passé un très long moment pour chercher une carte routière détaillée du pays… un essentiel vital pour ne pas se perdre dans le désert. Mais après avoir parcouru tout le centre-ville, visité plusieurs bureaux de tourisme, ministères et librairies, nous n’avons toujours pas pu trouver cette chose rare. Même les Namibiens ne semblent pas connaître l’existence d’une telle carte. C’est à croire qu’ils ne parcourent pas en voiture le pays. Dans notre guide de tourisme, ils font référence à un département d’un des ministères qui s’occupe de produire, publier et vendre de telles cartes – ils donnent même les coordonnées de celui-ci, mais inexistant une fois sur place. Mais après avoir demandé à plus d’une dizaine de personnes, il semble que personne ici ne connait ce département et n’a aucune idée de quel ministère dont il s’agit !!!


Windhoek - Graffiti.
Finalement, et après entre trois et quatre heures de recherche, nous avons finalement trouvé une librairie qui avait des cartes routières du pays, avec plus ou moins de précision. La carte idéale que nous recherchions, je l’avais vue sur Internet, sur un site offrant des cartes du sud de l’Afrique (mais développé par des Allemands), et elle était disponible en format papier et en format électronique (et disponible aussi pour les systèmes GPS). Je m’étais dit qu’il serait plus simple d’attendre notre arrivée à Windhoek et de l’acheter ici ou peut-être bien une autre carte, d’une autre compagnie. Aussi, à la fameuse librairie (la troisième que nous ayons faite, car les autres n'avaient rien) ils étaient en rupture de stock et qu’ils étaient pour en recevoir seulement dans un mois !?! Après discussion avec le vendeur, il a finalement trouvé un kit complet de la compagnie allemande, qui comportait les cartes de cinq pays du Sud de l’Afrique, dont la Namibie, et un cédérom avec les mêmes cartes en format électronique et en format GPS. Un cédérom, quand on a seulement un ordinateur qui peut lire que des clés USB, n’est pas le meilleur support pour nourrir votre disque dur. On aurait pu demander au centre d’affaire de notre hôtel d’utiliser un de leur ordinateur pour recopier les données sur ma clé USB, mais le résultat n’était pas garanti, car je ne connaissais pas le poids des dits dossiers. Le prix était de 30 $US (pas trop cher quand cela est essentiel pour ne pas se perdre dans le désert), mais aussi comme nous n’avions pas de GPS, j’ai finalement opté pour une carte dont la précision était quasi semblable, mais pour seulement 3 $US. S’il y a éventuellement coupure dans mes messages, se sera sûrement parce que nous nous aurons perdu dans l’un des déserts namibiens…

Tant d’effort à chercher cette carte nous a ouvert l’appétit et pourquoi ne pas commencer nos découvertes gustatives, pour ne pas dire gastronomiques, des saveurs du pays. Nous sommes donc allés souper au restaurant Gathemann (désolé, mail ils n’ont pas de site web, mais ils ont un très bon chef !!), l’un des deux meilleurs restaurants de la ville, localisé dans l’une des plus vieilles maisons de Windhoek. On a très très bien mangé et la cerise sur le gâteau a été la facture, pas du tout salée. C’est à une fraction des prix pratiqués à Livingstone. C’est la première fois depuis notre arrivée en Afrique que nous nous sommes un peu senti riche et que notre dollar canadien ne valait pas que des peanuts. Voici un aperçu de notre repas. Les desserts étaient très beaux à regarder (d’où l’oubli de les prendre en photo) et davantage à manger. Le tout accompagné d'un excellent vin blanc de la Nouvelle-Zélande, cuvée 2006... mais dont j'ai naturellement oublié le nom !!!

L'Autre - Soupe froide au concombre et yogourt
avec un accompagnement de saumon fumé. 
Moi - Carpaccio de Springbock.



Moi - Grosses crevettes.

L'Autre - Agneau avec gratin de pommes de terre.

Demain matin, l’on part vers le sud au Fish River Canyon, une trotte de 675 km. L’autre va enfin commencer à tripper avec la conduite en 4X4 sur des routes en terre battue ou de gravelle.


Source : Wikipédia.