mardi 21 octobre 2014

Philadelphie – Octobre 2014


Accompagnement musical


Avant même de partir pour cette nouvelle pérégrination, j’avais déjà en tête de vous suggérer des accompagnements musicaux tirés de deux bandes sonores de films, icônes de la ville de Philadelphie. Le premier film, un film très « rêve américain » et triplement oscarisé (dont celui du meilleur film en 1976), est aussi un clin d’œil pour L’Autre qui l’a beaucoup apprécié, vous l’aurez peut-être deviné, c’est le film ROCKY. Je n’arrivais pas à choisir entre le film « originel » ou entre les innombrables suites (je pense que la prochaine mouture nous montrera Sylvester Stallone utilisant une marchette). Quel thème choisir entre : Gonna Fly Now, Going the Distance, Eye of the Tiger, etc. Dans une situation comme celle-ci pourquoi choisir ? Ne devrais-je pas plutôt donner le choix ou l’occasion à chacun de le faire ? Aussi, pour les plus braves et les amoureux de testostérone, je vous l’offre en entier en pâture ou pour votre écoute. À mon grand désespoir, ce pourrait-il que Rocky Balboa soit l’archétype du mâle alpha de Philadelphie ? J’en doute, et si cela était le cas, je n’aurais jamais voulu mettre les pieds dans cette ville. Heureusement, et pour une autre classe de cinéphiles et mélomanes, je vous propose comme second choix, la bande sonore du film Philadelphia (ne manquez pas d’écouter la 8e plage avec la magnifique interprétation de La mamma morta, par l’emblématique diva, Maria Callas – pour vous simplifier la vie, je vous redirige directement sur celle-ci – ou sur la très belle chanson de clôture du film). Nous sommes ici aux antipodes de la masculinité primaire, mais au cœur des valeurs fondamentales de l’être. Ce film (qui a valu à Tom Hanks en 1994, l’Oscar du meilleur acteur) nous élève plus haut que les simples marches de l’escalier du Musée d’art de Philadelphie, gravies par Rocky Balboa,... il nous rend plus tolérant, plus humain.

Mais à quoi bon avoir prévu à l’avance mes propositions musicales, quand notre séjour dans cette ville (avec les quelques heures passées en prison) m’a fait réaliser que la vie n’est pas un film, loin de là ! Je reviendrai plus loin sur le pourquoi de notre séjour dans les geôles de Philadelphie, mais pour l’instant, je vous propose des accompagnements musicaux pour essayer de vous faire comprendre mes états d’âme liés à ce cauchemar. Le tout s’est passé en trois temps, mais le stress du premier m’a rendu momentanément amnésique, à un point tel, que je n’arrive pas, a posteriori, à vous communiquer mon état d’âme hic et nunc du moment. Tout s’est passé si rapidement, les images que j’en ai sont celles d’un film où tout se passe au ralenti, sans possibilité de réagir, perclus par la peur et la terreur. Ciel, nous étions dans la merde !!! L’Autre ne me le pardonnera jamais ! Jamais !! Je ne veux plus y penser, encore moins en parler. Après quelques formalités à l’arrivée au poste de police, nous nous sommes retrouvés dans des cellules en attente d’interrogatoires et de comparutions. Durant ces heures d’attente interminables, je n’ai pu m’empêcher de me souvenir de l’air Lascia ch’io pianga (Permettez-moi de pleurer), de l’opéra Rinaldo d’Händel (le décor en moins), prisonnier que j’étais non pas du sérail, mais bien du Eastern State Penitentiary. Je vous propose cet air (le plus célèbre de mon opéra préféré de ce compositeur) en deux versions : la première, vous la connaissez sûrement, c’est celle tirée du film Farinelli ; mais la seconde, chantée par ma chère Cecilia Bartoli, est encore « plus » meilleure. C’est après plusieurs péripéties, peurs, angoisses, que nous sommes finalement sortis indemnes de prison. Était-ce vraiment le cas ? L’Autre, qui me regardait d’un regard torve, ne m’a quand même pas empêché de goûter mon plaisir de me sentir enfin libre et heureux d’exister, mais quand même chagriné de n’avoir pu « exulter ». Je me dois de demeurer ici circonspect, car mon blogue est public et nul n’est besoin d’étaler au grand jour les dessous scabreux de l’histoire. Ceci restera un mystère, une zone grise, qui, je le souhaite, ne saurait ternir ma relation épistolaire que j’ai su développer avec vous chers lecteurs du web. Au demeurant, cette joie de vivre m’aura donné des ailes pour revenir de cette épouvantable histoire… Léger que j’étais à la sortie de prison, je me suis mis à me repasser dans ma tête, la musique de I giorni (Les jours) de Ludovico Einaudi, interprétée par Daniel Hope au violon, Jacques Ammon au piano et par la Deutsches Hammerorchester Berlin. Cette musique est si belle, si romantique, qu’à son écoute, on est heureux… on entend même la musique d’un ange, un ange concentré et sérieux, qui joue de la contrebasse. On dirait même qu’une idylle entre le premier violon et le second est sur le point de se concrétiser. Vous ne l’entendez pas ! Vous ne me croyez pas ! Je vous invite, je vous en conjure, allez réécouter et voir par vous-même et, cette fois-ci, dirigez-vous vers cette seconde version.

Êtes-vous d’accord avec moi ? À défaut de vous avoir convaincu, je vous aurai au moins mis un ver d’oreille dans votre tête. Toute cette musique vient mettre la table pour une nouvelle page des pérégrinations de Camilo Mondo. Une page remplie de liens et de rappels sur bien d’autres pérégrinations. Pour commencer, et pour ceux et celles qui me suivent, Daniel Hope ne vous est pas inconnu. Souvenez-vous de mon rêve dont je vous ai fait part, lors de mes propositions musicales pour accompagner la visite de l’exposition Splendore a Venezia, de l’année dernière, au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM). Je vous parlais alors de la version « réinventée » des Quatre saisons de Vivaldi, par Max Richter. Eh bien, le violoniste soliste était nul autre que Daniel Hope. Voilà pour le premier lien et rappel.

PHILADELPHIE


Le Fairmont Water Works sur les berges de la rivière Schuylkill.

Mais par où commencer ! Moi qui suis un simple vagabond, un simple amateur du beau et de la beauté, un amoureux de la couleur et de la musique des choses, un pacifiste dans l’âme. Je vous pose la question… Par où commencer ? Comment vous faire part de l’indicible. Comment vous en parler sans perdre la face. Mais par le début, Watson !

La statue de G. Washington
et la tombe du soldat inconnu,
dans le square du même nom.
Pourquoi aller à Philadelphie, comme me l’a demandé le douanier. Et pourquoi pas ! lui ai-je répondu. Cela faisait un bon moment que L’Autre me mentionnait cette ville comme prochaine destination pour nos virées américaines. Je n’étais pas réticent, mais pas emballé pour autant. Pourquoi ne pas aller plutôt à la Nouvelle-Orléans, à Denver, à Seattle, etc. Ces dernières villes me semblaient plus attirantes, plus animées, plus vivantes. Mais après l’avoir vécu, je peux vous confirmer que Philadelphie n’a rien à envier à ces villes concurrentes. Elle est assurément devenue pour nous « A Thrill of a Lifetime ».

Avant de partir pour Philadelphie, j’avais promis d’aller garder les enfants de mon frère et ma belle-sœur, pour une durée d’une semaine. Aussi, mes bagages devaient comprendre le nécessaire pour cette première semaine d’ado-sitting, le nécessaire pour le voyage, mais aussi le nécessaire pour mes deux journées de travail à Montréal, suite à notre retour d’escapade. Vous pourriez me demander pourquoi je vous conte tout ça ? La réponse est bien simple, c’est que dans l’empressement de mes préparatifs, j’ai oublié mon appareil photo chez moi. Sacrilège ! Dans ces conditions, pourquoi faire ce voyage, si je n’ai pas de caméra pour tout voir à travers son objectif. Les propos de mon blogue pourront-ils être aussi imagés, en l’absence de photos ? Consolez-vous chers lecteurs, ma nièce m’a prêté sa caméra. Même si je n’étais pas familier avec son maniement, même si elle n’était pas du même calibre que la mienne, j’ai pu quand même vous rapporter quelques souvenirs visuels de nos péripéties. C’est dans ce contexte, que L’Autre et moi partions finalement pour Philadelphie, la ville de l’amour fraternel, en grec.

À voyage d’exception, présentation d’exception de Philadelphie et pourquoi ne pas la faire sous la forme d’un acrostiche, comme celui-ci :
P     Pour la Pennsylvanie. Pour son air de Nouvelle-Angleterre avec ses accents hollandais, avec ses courtepointes aux airs d’Amish ou de Mennonites.
H     Pour le match de Hockey entre les Canadiens de Montréal et les Flyers de Philadelphie. Nous avons vu dans la ville et même à notre hôtel (sacrilège !) plusieurs personnes affublées du « CH » tatoué sur le cœur ou sur leurs vêtements. J’ai même pensé changer d’hôtel.
I       Pour l’Intensité des émotions visuelles et gustatives. Entre autres pour avoir apprécié les couleurs de l’automne (dans les parcs et les quartiers anciens de la ville) et pour les quelques bonnes bouffes de cuisine française que nous y avons dégustées. Un peu plus, nous mangions avec notre ami Yannick au "Le Chéri" (voir le A qui suit).
L     Pour le berceau de la Liberté d’un peuple, d’un nouveau pays. Où une cloche – la Liberty Bell - est davantage vénérée que le Saint Graal.
A     Pour l’omniprésence des Arts, de toutes les formes d’arts. Yannick Nézet-Séguin n’a rien perdu au change – tout le contraire – en allant diriger le Philadelphia Orchestra. Le Kimmel Center for the Performing Arts n’a rien à envier à La Maison symphonique de Montréal. Le Philadelphia Museum of Art, (nous l'avons particulièrement apprécié pour ses intérieurs provenant de plusieurs maisons, châteaux, palais, monastères d'Europe, d'Amérique et d'Asie), le Musée Rodin (qui abrite le plus grand nombre d’œuvres de ce célébrissime sculpteur français, à l'extérieur de Paris) et la Fondation Barnes (Si vous aimez les Impressionnistes, eh bien vous serez plus que rassasiés par la visite de ce musée !) sont des institutions de niveau mondial, à faire rêver bien des grandes villes. L’art public et le Street Art y sont tellement présents que l’on organise des visites guidées pour en faire le tour. Etc., etc. etc. C’est fou comme la volonté, l’argent et le mécénat bien dirigés peuvent rendre une ville culturelle, belle et attrayante.
D     Pour nos Déboires avec la justice. Qui aurait pu penser que se promener dans les rues du quartier juste au nord du centre-ville, par un matin ensoleillé, pouvait autant porter à conséquence.
E     Pour l’Emprise du mal et de la tentation… Je le jure ! Ce n’étaient pas nous les coupables du meurtre sordide de l’avant-veille (30 coups de feu tirés sur un dealer de drogues, qui prenait tranquillement une bière sur le balcon de son immeuble) dans le même quartier où nous nous promenions.
L     Pour notre Liberté entravée, par une rafle sans nuance de l’équipe tactique de la police antigang. Nous avons été tellement surpris, que j’ai cru un moment que cela n’était qu’une farce, qu’une caméra cachée d’une émission de télé, une sorte de Surprise, Surprise se ferait voir et qu’un animateur vedette rirait de nous parce que nous aurions fait dans nos culottes. J’ai vite déchanté quand la « farce » n’était plus drôle du tout.
P     Pour Prison. On aime bien regarder Unité 9 à la télé, mais j’aurais bien aimé vous y voir dans cette prison. Tout était sordide. Il n’y a pas eu de fouille à nu, mais c’est la seule consolation que nous avons eu. Pas moyen de contacter l’extérieur. Pas moyen de contacter le consulat ou l’ambassade du Canada. Seulement le droit de contacter un avocat (mais je n’en connais pas moi d’avocats à Philadelphie !). Guantanamo n’était pas loin. L’Autre et moi étions parfois ensembles, parfois séparés, mais à chaque fois que je le voyais il me faisait davantage peur que nos geôliers. C’était quoi ce film d’horreur, cette « comédie »!
H     Pour Histoire de peur, car, je vous le jure, je m’en souviendrai pour le reste de mes jours, mais non pas pour ce que vous pensez, mais bien pour une apparition d’un être idéal, au regard doux et intéressé, qui restera le seul souvenir éthérique de mon séjour dans la Eastern State Penitentiary. Mais consolez-vous, cela aurait bien pu être pire, si nous avions préféré une visite nocturne de la prison plutôt qu’une visite diurne. Les Zombies et les loups-garous y auraient été sûrement plus présents. Peut-être que j’y serai resté pour une plus longue peine. Qu'en pensez-vous ?
I       Pour Imagination et Intrigue afin de captiver mon auditoire, toujours aussi exigeant. C'est pour cela que je vous ai monté toute cette histoire tarabiscotée. L'occasion était trop belle... et c'était de bonne guerre, car comment pouvez-vous croire que deux garçons aussi gentils, aimables, intègres et honnêtes puissent se retrouver en prison ? Si vous avez des doutes, je commencerai à croire que c'est moi qui devrait être septique à votre égard. Vous savez, certains disent qu'on ne connait bien une personne qu'en la mariant (que Dieu m'en garde) ou en voyageant avec elle. Qui est partant(e) ?
E     Pour mon Expiation, et en guise de récompense pour vous, je vous offre cet album de photos Made in Philadelphia.

Bonne fête d’Halloween !



Les Photos

 

Bienvenue à Philadelphie où les couleurs d'automne sont chatoyantes...

... Faites vos promenades,
mais je vous aurez toujours à l’œil !

C'est une vraie farce cette ville-là, on se bidonne de tout bord, de tout côté.

Je pensais me rendre dans une ville complètement barricadée...


... ou morte (comme ici au cimetière de l'église des Patriotes)...

... mais je suis retrouvé dans la ville de L'AMOUR (bien avant le Vieux-Montréal !)...

... Même un Nouveau prophète s'en sert pour propager son message.

Nous nous sommes promenés dans les quartiers anciens...

... où les décorations automnales étaient présentes presque partout.

J'ai été tenté de faire du porte à porte, tant tout m'y invitait !...
... Mais je me suis retenu, car mes chiens auraient été jaloux !!
Pensant à eux, je leur ai acheté de nouvelles laisses.
Beau cadeau, n'est-ce-pas ?
On pourra dire que nos liens sont encore plus solides.

Mon amour s'est donc dévolu sur les beautés végétales des lieux...

... et sur une fin de saison annonçant l'hiver.

Rendons grâce aux fruits de la nature en cette saison d'action grâce.


Mais la fin de saison n'est aucunement signe de fin de vie et de couleur.

Dans les quartiers anciens, L'Autre et moi étions
comme deux kangourous  sautant d'un endroit à l'autre.

Nous avons sautillé dans tous les quartiers de la ville (encore un petit clin d’œil pour Jean).

La ville, même dans le brouillard, mélangeait genres et couleurs.

Nous avons même vu des dragons, qui voulaient terrasser la ville...

... signe que nous n'étions pas loin du quartier chinois. 

Mais les lions de la Liberté ont su sauver la ville...

... car nourris par de si belles et bonnes pâtisseries !?!


Nous étions vraiment dans un autre monde, mais un monde où l'art urbain est présent partout dans la ville.

Des murales...

... aux sculptures d'embellissement architectural...


... avec chacune leur style...

... et leur modernisme surprenant.
Je pince pour toi Philadelphie.
(petit clin d’œil aux épingles à linge de Venise pour Joanne et Josée)

Pendant ce temps, la patience est douce au cœur de l'indien,
qui se la coule douce en attendant sa revanche.


Dans le quartier des musées, L'Autre et moi nous nous sommes transformés en Tyrex
(ou quelque chose du genre) pour pouvoir dévorer le plus de culture possible.
Ici, à l'Académie des sciences naturelles... 
(Si vous allez sur le site, l'exposition sur le chocolat, LE carburant pour L'Autre, ne débutait que la semaine suivante !!) 

... Là, au The Franklin Institute.
Saviez-vous que Franklin était au départ un scientifique prolifique ?

Un moment d'impression, un monument d'exception, la Fondation BARNES.
L'une des collections privées de tableaux d'impressionnistes les plus importantes au monde.
Naturellement : No Photo !...

... sauf, celle du bassin devant celui-ci.

On se croirait à Paris !

La vie est torturée chez Rodin...

... À trois, elle l'est encore davantage !

Trouvez-vous comme moi, qu'il ressemble un peu à un de nos politiciens d'Ottawa ?
Un indice, le rouge sur son visage rappelle son parti. 

Basta !   Nous, on s'en fout de savoir à qui il ressemble.

La cathédrale !

À bien y penser, je pense que nous reviendrons à Philly !


Le Musée d'Art de Philadelphie (PAP), de style Greek Revival,...

... avec son fronton peint, nous projette dans la Grèce antique.

Autoportrait du Tintoretto.

La Vierge et les Anges adorant le Christ (c. 1460 - 70)
Luca della Robbia (1400-1482)
Je me retrouvais au Bargello à Florence !

La Gloire de Saint Dominique (c. 1737)
Giovanni Battista Tiepolo (1696-1770)

Le Bucentaure au Môle le jour de l'Ascension (c. 1745)
Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto (1697-1768)
Pas encore Venise... et pas encore ce tableau ! Oh que si !
Il a servi, comme le tableau précédent, pour illustrer l'exposition Splendore a Veneziaau MBAM.


La rencontre du Pape Pie VI et du Doge Paolo Renier à San Giorgio in Alga (1782)
Francesco Guardi (1712-1793)
Ce nom me dit quelque chose et me ramène encore une fois à Venise.

Le Grand canal avec San Simeone Picollo et Santa Maria (c. 1770-80)
 Un autre Francesco Guardi.


Là on change de lieu et d'époque. La reconnaissez-vous ?
Faites un effort !...
Un indice : Angleterre, fin du XVIIIe et début du XIXe siècles.
Pour avoir la réponse, rendez-vous à Greenwich.

En passant, il n'est pas gentil le Monsieur de ne pas donner le nom de la Madame !


La Vierge et l'Enfant (c. 1500)
Andrea della Robbia (1435-1525)


Le PAP présente aussi des œuvres provenant d'Asie.

... comme d'Amérique :
Staircase Group  - Portrait de Raphaelle et Titien Ramsey Peale (1795)
Charles Willson Peal (1741-1827)



À l'Univers ! (1918)
Rockwell Kent (1882-1971)

Les tournesols (1888 ou 89)
Vincent van Gogh (1853-1890)
Ce tableau-là nous fait aussi repenser à Londres.

Dites-donc, est-ce que van Gogh a cueilli les tournesols d'un champ complet
pour faire autant de tableaux "Les Tournesols" ?

J'aimerais avoir ces flacons sur le rebord de mes fenêtres...

... et celui-ci, pour un endroit qui le mettrait en valeur.




La photo n'est pas très bonne (désolé !)...
Mais je voulais illustrer la mimique de L'Autre au sortir du musée
ou vous montrer le Mâle Alpha de Philly : Rocky Balboa. 


Passons maintenant au côté sombre de Philly !

Tout tourne au sanguinaire.


Les gens marchent dans toutes les directions, sans savoir où aller. 

La terreur est aux aguets !



Bienvenue en prison !

Nos geôliers... un accueil très "rassurant".


Danger !   les Zombies ne sont pas loin.
Rien ne sert d'appeler le 911, ils ont retiré les chiffres...

... non plus de déclencher l'alarme, aucun pompier ne viendra vous secourir. 

L'atmosphère est sanguinaire.

On vous conduira dans de longs corridors...


... avec un arrêt chez le coiffeur, excusez le barbier, le coupeur de tête ou le dentiste.
À vous de choisir !...

... jusqu'à votre cellule, où un lit douillet vous attend !

Vous vous sentez mal !...
On vous amènera à l'infirmerie.

La salle d'opération est tellement bien aseptisée !
Pas de danger pour les infections.

De toute façon les salles de réveil et les chambres de convalescence sont nettement plus insalubres.

Dans cette aile de la prison, on se sent déjà mieux. 

On a beau être dans une prison, les rampes d'escalier ont de la gueule.

Mister Mystery!

On se croirait dans une chapelle ou dans une église.

Est-ce la salle du huis clos ?

J'aurais dû partir avec le cadenas comme souvenir.
Pas de danger d'aller en prison pour ça, j'y étais déjà !

Avec le temps, même les plus endurcis s'écaillent.


Lueurs d'espoir, baumes encensés... la chapelle catholique de la prison.



Un lion par-ci...

... Un lion par-là !


Pourquoi se plaindre !
Ils avaient le tout confort : chauffage et air climatisé tout automatisé.

Comment ne pas aimer !

Une prison, un vaisseau de bagnards.

Je suis certain que vous l'attendiez.

Il y a même une place pour vous.

On dirait un collage d'enfant.

Une autre pour la route.

Est-ce la porte de sortie ?

Dans le fond, on se croirait à Kolmanskop, le village fantôme de la Namibie.

Un peu de nature, un peu de verdure pour se remettre de notre passage aux enfers.

Faux jardin ? 

L'automne est à notre porte et surtout dans nos paniers.

Nous reprenons notre chemin dans la ville.

Il y a tellement de murales ...

... que cela a presque donné le goût à L'Autre de s'y mettre.

Quand les "Granolas", nouvelle génération, vous font payer le café et les fringues 10 fois le prix.

Parce que je me trouvais devant.

Pour mes amies amoureuses des félins.

Impression furtive.

Le temps qui passe.

En route vers le port. Je pense que nous étions sur la bonne voie.

Voulez-vous partir en croisière avec moi ?

Dans un magasin près de chez-vous. 

Avoir du chien, avec style.

Le Rouge et le Noir.

Dans quelle maison suis-je entré ?
Saurez-vous me répondre ?


La génération actuelle des Della Robbia fait maintenant dans le commerce du tapis. 


 Quand le bleu va, tout va !


 Des fois on a envie de mettre le feu partout...
Si c'est le cas, faites-le avec style !

 Nous sommes entrés dans un musée privé (dont je ne me rappelle plus du nom), sans toutefois le visiter, mais celui-ci était comme un temple de la renommée, toutes catégories confondues, pour l'ensemble des États-Unis. À la boutique, j'ai vu des œuvres de Chihuly. Cela m'a fait penser à l'exposition de cet artiste du verre, au MBAM, l'année dernière.


Les murales ne sont pas que peintes, elles sont aussi de mosaïques et de céramiques.

Dans le quartier de South Street, on en retrouve partout...

 ... Vraiment partout...

 ... et vraiment n'importe quoi.
Lui trouvez-vous pas un air de ressemblance avec "Napoléon" Sarkozy ?

Nous sommes allés nous promener dans la Petite Italie...
et c'est tout ce que j'en ai rapporté.


S'il fallait se faire une banque.

Avant notre départ de Philly, voici un petit rappel de son côté historique.











... de son côté vert et verdoyant.

Au revoir Philly !