Enfin de nouvelles
pérégrinations en 2014 pour le voyageur que je suis. Encore une fois, pour ne
pas dire de façon quasi immuable, je suis parti avec L’Autre, mon alter ego
complice de mes tribulations. Cela faisait quelque temps que nous nous disions que nous nous ennuyions de Londres. Eh bien, c’est sur cette ville que nous avons jeté notre premier
dévolu de l’année.
Accompagnement musical
Il y a tant de choix musicaux
possibles pour accompagner la lecture de notre visite à Londres. Mais comme
nous avons assisté à un concert d’orgue dans l’église St-Martin-in-the-Fields, je vous propose donc quelques morceaux
choisis du programme du concert-midi, je n’ai retenu que les compositeurs Anglais
(et un considéré comme tel) :
- Henry Purcell (1659 – 1695) : Le Rondeau de Abdelazer ou La revanche du Maure). Vous avez le choix entre la
version orchestrale
ou la transcription pour orgue.
Purcell est un de mes compositeurs préférés de l’époque baroque anglaise. Son
opéra Didon et Énée a
été le premier opéra anglais (1689). De cet opéra, provient probablement l’un
des plus beaux airs de tout l’opéra baroque anglais : La mort de Didon.
- George Frideric
Handel, comme
il l’écrivait lui-même (1685-1759) : le Largo Ombra mai fu de « Xerxès », chanté ici par Philippe Jaroussky ou bien une version pour orgue.
- Edward Elgar (1857-1934) : Nimrod des Variations Enigma, œuvre beaucoup plus
contemporaine que celles des compositeurs précédents, mais moins connues que Les
planètes de Gustav Holst
(1874-1934). Pour la version à l’orgue, cliquez ici.
Bien plus encore… Cecil Armstrong Gibbs, Peter Warlock, mais je pense que vous
aurez une assez bonne idée de l’atmosphère baroque de l’univers musical de
Londres. Des fois par le passé, je pouvais avoir des épisodes rococo, mais dans
le fond, j’ai toujours eu un fond baroque !!
avant de partir
Grâce à Internet, il est
dorénavant plus facile d’être branché sur tout ce qui se fait dans le monde. Mais
le web peut aussi vous rendre un peu triste quand vous apprenez que vous avez
loupé une belle exposition, genre : The Male Nude (de l’Académie Royale
de Peinture et de Sculpture à Paris) à la Wallace
Gallery, qui s’est terminée une semaine avant notre arrivée (pire, le
catalogue de l’exposition est Sold Out !!), ou que vous êtes trop
en avance pour une autre exposition, que je considère comme incontournable,
genre : Veronese : Magnificence in Renaissance Venice, qui
débutera le 19 mars prochain à la National
Gallery. Je ne pense pas retourner à Londres d’ici au 15 juin 2014 (date de
la fin de l’exposition). Aussi, j’irai faire mon deuil de Véronèse en allant
dans trois semaines à Venise… Mais y arriverai-je ? Je n’en suis pas certain, car
en 2010 (lors de mon voyage à Copenhague, en décembre, pour aller rencontrer
les initiateurs du concept Happy Christmas Tree) j’avais fait expressément un détour à Londres pour aller voir l’exposition : Canaletto
and His Rivals, à la même National Gallery. L’avenir saura fournir la
réponse !!!
L’arrivée
Dès notre arrivée, nous avons
connu une petite déception. En effet, comme nous prenons presque toujours le
métro de l’aéroport d’Heathrow pour nous rendre au centre-ville, nous n’avons pas
eu la chance cette fois-ci d’entendre le fameux « This Is a Piccadilly Line
Service », ce ver d’oreille familier que l’on entend au départ de
chaque station (20 au total avant d’arriver à Piccadilly Circus). La
Madame était-elle malade ? En congé ? Ou en grève ?... On ne le sait pas !?! L’Autre
et moi apprécions ce ver d’oreille, car c’est cette ritournelle que
nous utilisons fréquemment entre nous pour évoquer le plaisir d’être à Londres.
De la même manière que nous utilisons celle-ci : « You’re not allowed » (dit
par la belle agent de bord dans la vidéo nous donnant les consignes de sécurité
avant-décollage et qui nous indique, en faisant bouger son index de gauche à
droite, que nous n’avons pas le droit de fumer dans les toilettes de l’avion),
pour évoquer le plaisir de partir sur les ailes de Delta, autre compagnie membre Sky Team, avec qui nous accumulons nos points Flying Blue. Ces points sont
notre drogue, ils sont nos timbres Gold Star que nous ramassons à la
pelle par nos escapades culturelles et nos expéditions dans les contrées
« sauvages ». Il faudrait bien un jour que l’on vous invite pour
venir nous aider à les coller… ce serait tout un Party de Belles-Sœurs !!!
Nous avons logé au Le Méridien Piccadilly,
à un jet de pierre de la fameuse place. Localisation très centrale avec Regent
Street, juste à l’arrière de l’hôtel. À notre arrivée, j’ai demandé une chambre
sur un étage supérieur, tranquille et avec une vue… histoire de mettre au défi
la personne qui travaillait à la réception. Avec plaisir ! m’a-t-elle dit. J’ai
pour vous une chambre disponible au neuvième étage (le dernier) de l’hôtel, en
partie sous les combles, toute en longueur et très tranquille, avec une vue sur
les toits de la ville. Bravo ! Ça c’est du service. Une fois rendu dans
celle-ci, L’Autre a trouvé qu’elle avait du cachet. Encore une fois bravo
! Mais après deux jours, celui-ci n’avait toujours pas trouvé la façon de
régler le chauffage de la chambre. Nous en avons donc été quittes pour deux réveils
un peu frisquets, surtout avec les orteils sur le plancher de marbre de la
salle de bain, avant qu’il me supplie de demander à la réception de corriger la
situation ou bien de nous changer de chambre. Moi, je n’avais pas de problème
avec la température de la chambre, car cela était nettement plus confortable de
dormir dans un chambre fraîche que surchauffée. Mais tout est redevenu normal
une fois que j’ai passé à la réception.
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La vue de notre chambre... mais surtout sur la toiture de notre hôtel. |
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L'intérieur de chez Liberty. |
Le reste de notre première
journée, nous l’avons passé à faire le tour des boutiques sur Regent Street et les rues adjacentes.
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Le marché de fleurs chez Liberty. |
Une journée à Greenwich
Je pensais aller à Greenwich
une bonne partie de la journée du dimanche, mais comme il faisait très beau le
samedi matin L’Autre a suggéré que nous y allions dès maintenant. Il n’avait
aucune idée de ce que nous allions y faire. Je pense même qu’il se
disait : Bon, on va faire son « sapré » musée maritime et on pourra après passer à
des choses plus sérieuses, comme le magasinage ! J’exagère peut-être un
peu, mais il se demandait certainement pourquoi nous devions prendre un métro
pour aller si loin du centre de Londres. Pour moi, Greenwich était
principalement le lieu où passe le méridien « 0 » et le site du Old
Royal Naval College, conçu par Christopher Wren
(1632-1723), célèbre architecte britannique qui a joué un rôle prépondérant
dans la reconstruction de Londres après le Grand
incendie de 1666 (sa plus grande réalisation est assurément la Cathédrale
Saint-Paul de Londres). Je savais aussi que le site était très beau et classé
au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Mais je n’avais aucune idée de la quantité et la qualité des établissements faisant
partie du Royal Museums Greenwich :
Le clipper Cutty Sark, le National
Maritime Museum, The Queen’s House et The
Royal Observatory. Nous ne les avons pas tous visités en détail, mais
nous y avons passé plus de temps que j’avais initialement prévu… au plus grand
plaisir des deux. Avoir su ça à l’avance, nous aurions planifié notre journée
différemment et aurions passé plus de temps dans le Greenwich Maritime. Il ne faut pas s’en plaindre, mais davantage se
dire que nous aurons un autre prétexte pour retourner à Londres et à Greenwich…
Comme si nous avions besoin d’excuses !!
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L'entrée sur le bord de la Tamise. |
Nous ne l’avons pas visité,
mais ce bateau-musée, rénové et rouvert en avril 2012, présente une mise en
scène époustouflante de ce magnifique clipper. On dirait qu’il flotte
littéralement dans les airs. Nous avons quand même fait un saut dans la
boutique souvenir pour voir s’il n’y avait pas de sculptures ou statues
représentant un marin, pour ma collection. Mais pas de chance.
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L'entrée du musée. |
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Une vue du dessous du Clipper flottant. |
Cet ensemble de bâtiments
conçus par Christopher Wren se compose du collège lui-même (le King William Court) et de l’ancien
Hôpital royal de la Marine pour les vétérans (le Queen Mary Court).
Nous débutons notre visite par
la chapelle de Saint-Pierre et de Saint-Paul
de l’hôpital. La chapelle initiale a été conçue par Wren, construite par Thomas
Ripley et inaugurée en 1751. Mais elle a complètement brûlé en 1779. C’est
James « Athénien » Stuart
qui en 1881 a été nommé pour concevoir la nouvelle chapelle. Celui-ci s’est
inspiré du style grec antique ou néoclassique pour redonner vie à celle-ci. Mais
faute de budget, Stuart a dû recourir à différentes techniques de trompe-l’œil
pour arriver à ses fins. Néanmoins, la grande peinture de Benjamin West
au-dessus de l’autel, représentant Le naufrage de Saint-Paul sur l’île de Malte,
est fort belle. Ah, c’est fou les coïncidences, car L’Autre et moi seront à
Malte dans un mois à la suite de notre escapade annuelle à Venise pour le
Carnaval… c’est à suivre !! Aussi, vous allez voir plus loin que vous
connaissez très bien au moins un des tableaux de West, ce peintre né aux
États-Unis mais dont la carrière s’est déroulée principalement en Europe (en
Italie et en Grande-Bretagne).
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La chapelle de Saint-Pierre et de Saint-Paul. |
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Tableau de Benjamin West. |
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Détail de l'autel et du candélabre. |
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Colonnade à la sortie de la chapelle. |
Nous poursuivons notre visite par la fameuse Salle Peinte (Painted Hall), d’inspiration
baroque, conçue par Wren et Nicholas Hawksmoor et peinte par Sir James Thornhill
(d’impressionnantes fresques), qui
devait initialement servir de salle de réfectoire pour le collège, mais qui
servit davantage comme salle d’apparat pour des réceptions, car considérée bien
trop grandiose pour un usage quotidien. On la décrit souvent comme « La plus belle salle de banquets
d’Europe » – la tendance au cocorico ne s’applique pas uniquement au
Français ! Aussi pour la petite histoire, trois mois après la bataille de
Trafalgar, le 21 octobre 1805, la dépouille de l’amiral Nelson est revenue à Greenwich et a été exposée
solennellement dans la Salle Peinte. Pendant trois jours, plus de 30 000
personnes sont venus rendre hommage au grand héros naval.
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La fameuse Salle Peinte. |
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Détail du plafond peint et des dorures. |
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On aimerait bien y prendre son petit déjeuner. |
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Assez imposant comme réfectoire ! |
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Pour faire suite au premier commentaire reçu de Linda (voir à la fin de la page), j'ajoute une photo pour démontrer que cet endroit est très populaire dans le monde du cinéma...
Source: Filmonic.com. |
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... et du spectacle, comme celui de la danse.
Source: omc.org. |
Principale raison de notre visite
à Greenwich pour aller voir l’exposition temporaire : Turner & the Sea, le
National Maritime Museum aura su nous impressionner par sa beauté et par sa muséographie
de très grande qualité. En plus de l’exposition Turner, nous avons aussi
beaucoup apprécié la nouvelle exposition permanente : Nelson, Navy, Nation. C’est
là que nous avons « perdu » notre temps, si on peut dire. Pour
s’excuser le musée offrait en prime une boulangerie-pâtisserie PAUL (on y reviendra plus loin). Au
final, c’est probablement le plus beau musée maritime que L’Autre et moi ayons
visité, aussi beau que celui de Barcelone., mais nous n'oublions pas aussi le Vasamuseet à Stockholm. On est, dans ces trois musées, aux
antipodes du musée maritime de Venise, dommage ! Petite note : J'ai été délinquant et je n'ai pas noté les titres des différents tableaux et les noms des peintres. Désolé !
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Partie du grand vitrail de la coupole du Baltic Exchange Building.
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Détail d'un des vitraux.
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Ah ces marins, toujours prêts pour une petite bastonnade !
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Atrium central du musée.
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Un jet-boat pour naviguer vers l'espace. |
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Le vaillant matelot britannique. |
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Il manquait un pirate.
Source: rmg.co.uk. |
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Titanic : Ce n'est pas un cochon d'inde mais bien un jouet musical remis en ordre de fonctionnement par le musée. |
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Titanic : Montre de Robert Douglas Morman.
Source: National Maritime Museum. |
Tout au long du musée, nous
avons fait un saut dans le passé et en grande partie dans notre histoire
canadienne, tout spécialement dans la salle Nelson, Navy, Nation. L’Autre
a découvert entre autres le sens de la Bataille
de Trafalgar (le 21 octobre 1805, au large des côtes espagnoles près de
Gibraltar) et de l’importance de l’amiral Nelson, mort lors de l’attaque. C’est
par cette bataille que la flotte britannique (en infériorité numérique) a
vaincu la flotte franco-espagnole, empêchant ainsi Napoléon de conquérir le Royaume-Uni, et d’assurer ainsi la
suprématie britannique sur les mers et ce, jusqu’à la Première Guerre mondiale. Et L’Autre de me dire : « C’est donc pour ça que l’on trouve la
colonne avec la statue de Nelson sur le Trafalgar Square à Londres » !?!
Mais aussi : « Pourquoi donc
retrouve-t-on aussi une colonne avec la statue de Nelson sur la Place
Jacques-Cartier à Montréal ? » Mais
c’est bien simple, c’est parce que nous faisons partie de l’Empire britannique
depuis la Conquête de la Nouvelle-France
(1759-1760) et que les « Anglais »,
tout contents de leur fait d’armes, voulait nous montrer qu’ils avaient encore
une fois gagné sur les Français.
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Le jeune Horatio Nelson était bien mignon ! Portrait de John Francis Rigaud (1781) - (détail). |
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La mise à l'eau du Prince of Wales Man of War, à Portsmouth, devant ces majestés - James Barlow (1794) (détail). |
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La destruction de l'Orient lors de la bataille du Nil (Bataille d'Aboukir), le 1er août 1798 - George Arnald (1825). |
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L'amiral Nelson (un peu plus âgé et avec un bras en moins) -
Lemuel Francis Abbott (1760-1803) (Portrait exposé au 10 Downing Street) |
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La chute de Nelson, lors de la bataille de Trafalgar (1825) - (détail).
Denis Dighton (1792-1827) |
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Manteau de vice-amiral porté par Nelson lors de la bataille de Trafalgar, on peut voir le trou, qu'a laissé la balle mortelle, sur son épaule gauche. |
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Catalogue de l'exposition...
J'aurais peut-être dû l'acheter !
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Par ailleurs, c’est en passant à la prochaine exposition, portant sur la Conquête et spécialement sur la Bataille des plaines d’Abraham, que nous avons vu l’autre tableau de Benjamin West : La mort du général Wolf (1771). Ce tableau a fait partie de tous les livres d’histoire du Canada (version « vainqueurs »). Il y avait aussi d’autres tableaux de la bataille de Québec.
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Benjamin West : La Mort du général Wolf (1771).
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Flotte britannique devant Québec évitant les brûlots lancés par les Français. Artiste : ?? |
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Vue de Québec (en 1759). |
Enfin on y arrive ! C’était le
but du déplacement à Greenwich. J’aurais aimé vous inonder d’images des
magnifiques tableaux de Joseph Mallord
William (J.M.W.) Turner et des autres peintres présents, mais le
conservatisme anglais nous interdisait de prendre des photos. On est loin de la
pratique répandue dans les musées en France et aux États-Unis qui autorisent la
prise de photos… mais avec une réserve… No Flash ! J’ai quand même
« volé » une photo d’une toile de Turner : Venise, La Dogana et San Giorgio
Maggiore (1834). Je n’ai pas pu résister, car ma Sérénissime
m’interpellait et aussi que j’avais déjà pris une photo de ce tableau lors de
notre visite l’année dernière à Washington, DC. En plus d’être reconnu comme un
peintre « marin », J.M.W. Turner a aussi été un amoureux de Venise
qu’il a peint à la manière des célèbres vedutistes italiens : Canaletto,
Bernardo Bellotto et Francesco Guardi (je vous invite à aller voir ma page sur Washington,
DC).
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Catalogue de l'exposition. |
Nous avons beaucoup apprécié
l’exposition, plus complète et variée que je ne l’imaginais. Et en prime une
surprise, car L’Autre m’a offert comme cadeau le catalogue de l’exposition.
Merci à L’Autre ! Je n’ai lu que l’introduction pour le moment, mais je
vous reviendrai un peu plus tard avec mes commentaires.
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Image "volée" d'un tableau de Turner. |
Le tour s'est poursuivi par la
visite rapide de la Maison de la Reine Henriette Maria, épouse de Charles Ier
(XVIIe s.). Cette résidence sert maintenant pour des réceptions
privées, mais reste quand même ouverte au public et propose des expositions temporaires d'art contemporain, ainsi que des
tableaux de la collection du Musée maritime.
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Sa maîtresse : Lady (Emma) Hamilton. |
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Encore Horatio ! |
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L'escalier en colimaçon. |
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Photographie de Yinka Shonibare MBE - 1. |
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Photographie de Yinka Shonibare MBE - 2. |
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Photographie de Yinka Shonibare MBE - 3. |
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Photographie de Yinka Shonibare MBE - 4. |
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Costume utilisé pour les photos de Yinka Shonibare MBE. |
Nous n’avons pas visité
formellement l’observatoire Royal de Greenwich, mais nous avons circulé dans
l’ensemble du site (sans toutefois se prendre en photo sur le spot
« officiel » du méridien « 0 », car payant – Quand à moi,
une vraie attrape tou-tou !!). Néanmoins, la montée de la colline pour se rendre
au site offre de belles vues sur Greenwich et sur la ville de Londres.
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La statue de Yuri Gagarine (1934-1968) - premier homme
à avoir fait un vol dans l'espace (en 1961). |
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Prise de photos au méridien "0". |
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Symboles d'amour sur la ligne du méridien "0"...
certains peuvent être un peu Sado-Maso. |
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Vue du Greenwich Maritime et de Canary Whraf (au loin).
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Beau coin à Greenwich.
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Une fois redescendu, nous avons
pris le temps de se promener dans les petites rues commerciales de Greenwich –
Très jolie ! Nous avons trouvé par hasard le restaurant de Jamie Oliver, avec
une annexe pour la bouffe italienne avec boutique, (Je tiens à m’excuser tout
de suite auprès de mes amies gastronomes et cuisinières, je ne vous ai rien
acheté – même si les huiles et vinaigres me faisaient de l’œil – car nous
n’avions pas le droit d’apporter dans nos valises de cabine des contenants de
plus de 100 ml. J’en pleure maintenant, car notre statut Gold n’a pas empêché la méchante
Madame de l’enregistrement à l’aéroport d’envoyer ma valise en soute… à cause
du poids de la valise de L’Autre !?! Cherchez l’erreur
docteur !), mais dommage pour nous, car nous n’avions pas faim et nous n’avions
pas le temps d’attendre sur place quelques heures pour pouvoir essayer
celui-ci. Encore une fois, dommage !
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Une image vaut mille mots...
et pour ceux et celles qui ne sauraient pas lire, l'image dit :
Mon cœur a succombé au charme du Greenwich Maritime. |
Nous avons pris le métro pour revenir jusqu'à la Tour de Londres et de là, nous avons marché le long de la Tamise jusqu'à notre hôtel.
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En direction du pont de la Tour de Londres (ici à droite).
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Sur le pont de la Tour de Londres.
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Détail architectural avec effet d'éclairage multicolore.
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L'Hôtel de ville arrondi et la nouvelle tour The Shard.
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Rue piétonne dans le quartier des anciens docks.
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Cathédrale Saint-Paul au bout de la passerelle du millénaire.
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Illumination du National Theatre.
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Dernière vue sur la Tamise. |
C’était la première fois pour
moi que je visitais la National Gallery (c.-à-d. la collection permanente,
car j’avais déjà vu une exposition temporaire sur Canaletto, comme je le
mentionnais en introduction)… et soyez en certain, c’était aussi la première
fois pour L’Autre. On y trouve des trésors, mais la visite nous a semblé
un peu morne, car l’atmosphère est pesante. Même sans odeur, le musée sent la
poussière… le vieil empire. SVP, redonnez du tonus en changeant la couleur des
murs ! SVP, redonnez de la vie aux tableaux en changeant les éclairages ! SVP,
regardez ce qui se fait ailleurs ! Et encore une fois, pourquoi interdire les
photos ? Je sais bien, que cela favorise l’achat de souvenirs et de catalogues
à la boutique du musée. Mais dans mon cas, j’aime prendre des photos et j’aime
aussi acheter des catalogues d’exposition. Où est le problème ?
Si c’est une question d’argent, ils peuvent faire comme au monastère de Strahov, à Prague, où ils chargent un frais d’admission
supplémentaire pour avoir le droit de prendre des photos (toujours sans flash
!).
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La National Gallery. |
Comme je suis à Londres, je
peux enfin l’avouer… Je ne suis pas un fan de Van Gogh… et ses tournesols, je
les trouve laids !!! Ok ! Je dois reconnaître quand même que ses choix de
pigments de peintures (spécialement pour ses jaunes et ses verts) il était très
bon, car ceux-ci sont très vibrants… et on sait que c’était particulièrement
difficile à l’époque avec les verts. Néanmoins, Van Gogh n’est pas ma tasse de
thé. Bon ! c’est dit.
L’événement de l’heure pour le
musée était la présence côte à côte de deux versions des Tournesols de Van
Gogh – la première, de la collection du National Gallery, et la seconde, du Musée Van Gogh d’Amsterdam. Cela faisait 65 ans que ces deux tableaux
n’avaient pas été réunis dans une même salle. J’en "vibre" d’émotions !?!?!
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Les Tournesols (1888).
Source: National Gallery. |
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Les Tournesols (1889).
Source: Van Gogh Museum. |
Arrivée tôt au musée, L’Autre
a suggéré que nous allions visiter cette exposition spéciale dès le début, afin
d’éviter les foules. Quelle bonne idée ! Mais comment se rendre dans la salle ?
L’escalier qui s’y rendait était barré. Nous avons donc essayé de s’y rendre en
parcourant les autres salles adjacentes, sans succès. Au final, nous avons fait
le tour de toutes les salles du musée avant de revenir à la fameuse salle des
deux tournesols. Oups ! il y a une très petite file d’attente. Nous contournons
la barrière de corde pour se faufiler dans la file, mais un garde de sécurité
nous arrête et nous demande nos coupons. De quoi parle-t-il ? Je ne garde pas
de coupon de couture ou de tissu quand je vais au musée ! C’est quoi ce bordel ?
Pour finalement comprendre qu’il faut redescendre au sous-sol du musée et là
faire la première queue afin d’obtenir un coupon jaune (est-ce un morceau d’un
des deux tableaux des tournesols ?) afin de faire la deuxième queue, avant
d’entrée dans la salle. C’est finalement 45 minutes plus tard que nous avons pu
voir ces deux tableaux de fleurs quasi aussi fanées que mes tulipes que je
laisse mourir de leur belle mort après 10 jours dans leurs vases. Cette attente
inappropriée me fait penser à un autre petit commentaire de ma part : SVP,
mettez de la bonne signalisation pour guider vos visiteurs ! Ça coûte pas cher
et ça défrustrerait le « non-Vang-Goghien » que je suis. Je
suis d’avis que d’autres visiteurs du musée apprécieraient tout autant. C’est
après cette visite au musée que nous sommes allés au concert-midi à l’église St-Martin-in-the-Fields.
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Vue de Trafalgar Square et du Big Ben en sortant de la National Gallery. |
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Intérieur sobre de l'église St-Martin-in-the-Fields. |
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Vitrail clair au-dessus de l'autel. |
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L'orgue de St-Martin-in-the-Fields. |
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Détail du plafond de la crypte. |
Au fil de nos promenades dans Londres
C’est la rubrique pêle-mêle de
ce que nous avons fait et vu (en supplément des lieux déjà traités) et où nos
pas nous ont mené. Un peu d’architecture, une longue traînée de lèche-vitrine, une
découverte envieuse de boutiques de décoration, etc.
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Passage commercial dans Mayfair. |
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Avez-vous l'heure ? |
Manger à Londres
Après tant de péripéties, je
suis sûr que vous pensiez que nous n’avions pas mangé durant nos quatre jours à
Londres. Ben non ! Tout le contraire ! Mais manger à Londres c’est payer le
prix d’une épicerie d’une semaine à chaque repas au restaurant, même si pas très bon
!!! On le dit, Londres n’est pas une destination gastronomique… et on peut
l’affirmer. Néanmoins, nous avons quand même trouvé, au cours de nos séjours
dans cette ville, de bons restaurants, voire très bons, mais force est de
constater que la constance n’est pas de rigueur et que la pérennité aussi n’est
pas au rendez-vous. La preuve : L’Autre et moi voulions retourner
manger dans un restaurant choisi par ma belle-sœur Josée (lors de notre séjour
en août 2010) et qui s’était avéré très bon, quoique très bruyant, et juste à
deux coins de rue de notre hôtel actuel… mais il était fermé, voire barricadé
!! Mais, il ne faut pas se décourager, on peut toujours s’en sortir. Pour vous
aider, je vais vous parler de quelques établissements que nous aimons, qu’ils
fassent partie de nos « classiques » ou de nos nouvelles découvertes.
Un classique pour nous et un
classique de la cuisine typique anglaise. Cette chaîne, que nous avons
découverte lors de notre premier séjour en Angleterre (en 2000), à Oxford,
propose une cuisine simple et goûteuse, inspirée des recettes typiques
anglaises, de même qu’une variété de plats plus internationaux, dont quelques
plats de pâtes. Si vous voulez manger la cuisine locale anglaise et ce, à bon
compte, c’est la place à aller.
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L'Autre : The Browns Steak Pie. |
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Moi : Tagliatelle au homard. |
La Luxury Gelato de chez SNOWFLAKE
Il y a
gelato et gelato ! Dans
les deux cas, elles sont italiennes. Mais dans le premier, la bonne gelato est produite avec des produits
d’origine et fabriquée avec amour, comme chez GROM et chez Visio Virtu, ce dernier seulement localisé à Venise. Dans le deuxième cas, ce
sont toutes de pâles contrefaçons (même en Italie), qui remplacent les bons
ingrédients avec des essences artificielles. Mais il y a parfois des miracles…
même à Londres… et celui-ci, s’appelle SNOWFLAKE - Luxury Gelato. Leur gelato
à la pistache est absolument divine, comme celle au caramel à la fleur de sel
et celle au chocolat. Dans le fond, elles sont toutes bonnes ! Ça remplit un
petit creux en milieu d’après-midi ou ça termine bien un bon repas en fin de
soirée. Je me lèche les babines, seulement à y penser.
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Un accueil tout sourire.
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PAUL, Pâtisserie et boulangerie française
C’est l’équivalent français de
notre Première Moisson. Mais
contrairement à cette dernière, PAUL s’est internationalisé… on en trouve aux
États-Unis, comme ailleurs dans le monde et donc plusieurs en Angleterre (c’est
l’endroit de choix pour le meilleur rapport qualité-prix – À Londres, ça compte
!). Cela vaut toujours le détour et si vous aimez les éclairs au chocolat, vous
adorerez ceux au café. Les PAUL sont toujours un bon endroit où arrêter pour
le lunch.
LA découverte gastronomique de
notre présent séjour à Londres. Feuilletant une revue dans notre chambre d’hôtel,
en attendant que L’Autre sorte de la douche, je tombe sur un article agrémenté d’une
superbe photo d’un restaurant (d’une chic taverne, que dis-je !) au décor
magnifique, d’inspiration victorienne, mais tout en étant très actuel. Je me
suis dit, c’est très beau et très bien, mais sûrement trop cher !!! L’Autre
fini par sortir de la douche et par s’habiller pour que nous puissions finalement
entreprendre notre promenade quotidienne sans fin dans Londres (au moins 12
heures de marche par jour – mais aucune idée de la distance que nous avons
parcourue, qui était sûrement très significative !). Dans les aléas de notre
promenade et de nos détours, nous passons par hasard devant un hôtel avec restaurant
et qu’elle ne fut pas ma surprise de voir du coin de l’œil « l’image »
que j’avais vue dans le magasine. Tout de go, je dis à L’Autre : « Regarde, j’ai vu ce restaurant dans
la revue de l’hôtel ! C’est dont bien beau ! » Nous sommes donc entrés
pour jeter un coup d’œil sur la décoration et sur le menu. C’était
effectivement très beau, très appétissant et les prix étaient élevés, mais
comme partout à Londres. Je me suis dit que cela serait un bel endroit pour
aller prendre notre dernier repas de notre escapade londonienne. Aussi, nous y
sommes retournés le lundi soir.
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Lors de notre première visite.
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Une belle entrée.
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Lors de notre dernier souper à Londres.
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Un style victorien revisité. |
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On n'a plus les tavernes qu'on avait. |
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Le coin bar. |
L’EXPÉRIENCE – C’est fou comme un bon repas dans
un beau décor nous fait revivre et nous rend amoureux, pas de L’Autre
(même si de très bonne compagnie, comme toujours), ni du service attentionné du
serveur italien, Fabio (L’Autre dirait plutôt trop bien intentionné
à mon égard !?!), mais bien amoureux de la bonne chair, du bon vin (du Sancerre
– of course !) et de l’ambiance de Londres. J’étais tellement sous le charme…
du moment, que j’en ai presque oublié mon rôle de chroniqueur de blogue. Les
bonnes intentions du départ fondent dans l’esprit comme fond dans la bouche le
pâté de porc aux pistaches, accompagnée d’une purée de poire épicée, que j’ai
pris comme entrée. Mon plat de résistance a été un macaroni au fromage (cheddar
fort) et choux-fleurs grillés (très bon et très comfort food). Pour sa part, L’Autre a pris comme entrée un
croustillant à l’agneau (fort délicieux) et comme plat principal des gnocchis au
fromage de chèvre avec champignons grillés et artichauts (à en redemander).
Comme la liste des desserts nous a pas conquise (même si tentante), nous avons su
résister aux chants des sirènes et avons plutôt porté notre dévolu sur l’assiette
de fromages des îles britanniques, que nous avons partagée. Que des bouchées de
bonheur. Nous avons demandé à Fabio quels étaient les noms de ceux-ci et il nous
a envoyé le spécialiste des fromages qui nous les a présenté… mais, imbéciles que nous sommes, nous n’avons pas pris la peine de les noter sur papier pour s’en
souvenir… aussi ne resteront-ils qu’un doux souvenir gustatif dans nos mémoires.
Au retour, nous n’avons pas su résister à l’appel de la gelato de chez SNOWFLAKE. Ce n’est pas de notre faute, c’était sur le chemin le plus direct vers
notre hôtel.
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L'Autre : Croustillant à l'agneau. |
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Moi : Pâté de porc aux pistaches.
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