jeudi 31 décembre 2015

Les Pouilles (3) Lecce – 22 au 31 juillet 2015




Accompagnement musical

J’ai l’habitude de commencer mes pages par une suggestion musicale, des fois par plus d’une, pour vous mettre dans l’ambiance, pour relever une anecdote particulière sur la situation ou le lieu, ou pour vous faire comprendre dans quel état d’esprit je me trouvais lors de cette pérégrination ou de l’écriture de mon blogue. Cette fois-ci, j’aurais préféré mettre ma proposition d’accompagnement musical qu’à la fin de la présente page. Pourquoi ? Parce ce que, c’est un événement à la toute fin de notre séjour à Lecce qui s’est imposé dès lors comme suggestion incontournable et parce que j’ai coutume d’écrire mon blogue de façon chronologique. Vais-je vous la raconter tout de suite ? Vais-je vous faire poireauter ? Qu’en pensez-vous ? Il vous faudra attendre, car l’expectative fait monter le désir. D’ici là, je vous propose d’écouter une chanson de Nek. Ce n’est pas la première fois que je vous propose une chanson de ce chanteur, car je l’avais déjà fait au début de l’année quand je vous ai parlé du palmarès 2015 du Festival de Sanremo, dans une de mes pages sur le Carnaval de Venise.


Nek Io ricomincerei

Comme le dit la chanson de Nek, moi aussi io ricomincerei (je recommencerais)… n’importe quand un séjour à Lecce.


Les Pouilles 3 – Lecce

Je voulais vous faire un cadeau pour Noël et celui-ci aurait été la présente page sur Lecce. Mais je ne sais pas ce qui s’est passé, je n’ai pas pu le faire à temps… Était-ce dû à un certain état de spleen hivernal causé par un hiver, jusqu’à présent, sans neige ? Ou bien à une petite « proscratinatite » ? Je ne le sais pas, mais les étrennes peuvent tout aussi bien servir à souligner l’arrivée du Nouvel An. C’est donc par une journée de vraie tempête de neige (la première de l’hiver) que je commence la rédaction de celle-ci.

Orphée ramenant Eurydice des Enfers (1861)
Jean-Baptiste Camille Corot 
(Paris 1796 – † Paris 1875)
Source : wipipedia.com
Enfin, nous arrivons à Lecce, surnommée « la Florence du baroque », principal but de notre voyage de l’été dernier dans le Mezzogiorno italien. Mais avant de pouvoir jouir de l’allégresse dorée du barocco leccese (baroque de Lecce), il nous aura fallu au préalable effectuer une descente aux Enfers à Oria. Mais n’ayez crainte, L’Autre et moi, tels deux Orphée, avons pu remonter sains et saufs du Royaume d’Hadès, dieu grec des Enfers et des morts. C’est grâce à notre pugnacité et fort de notre expérience récente dans les grottes de Castellana (Les Pouilles 1) – car nous n’en étions pas à notre première catabase (descente dans le monde souterrain) – que nous sommes revenus des ténèbres en héros épiques extatiques et prêts à fondre comme neige au soleil devant tant de sublimes beautés que recèle la capitale du Salento.

Mais avant de débuter avec le récit de nos aventures, permettez-moi de vous faire une autre suggestion musicale. L’évocation de notre descente aux Enfers à Oria m’a fait me souvenir du magnifique opéra Orfeo ed Euridice (Orphée et Eurydice), du compositeur Christoph Willibald Gluck (Erasbach [Bavière] 1714 – † Vienne 1787) et du librettiste italien Ranieri Simone Francesco Maria de Calzabigi, dit Ranieri de’ Calzabigi (Livourne 1714 – † Naples 1795), créé à Vienne le 5 octobre 1762. C’est un de mes opéras préférés, car je suis tellement baroque. Mes lecteurs assidus se souviendront que L’Autre et moi avons assisté à une représentation de cet opéra au Stavovské Divadlo (Théâtre des États) lors de notre visite à Prague, en décembre 2013. Aussi pour ceux qui, comme moi, aiment le timbre et la tessiture des contre-ténors (j’espère que vous avez apprécié ma suggestion musicale de la précédente et deuxième page sur les Pouilles), je vous offre donc pour la Saint-Sylvestre cette magnifique version, toute baroque, de cet opéra par l’orchestre et l’ensemble tchèque Collegium Vocale 1704 qui a été captée au Château de Český Krumlov. 



Oria


En route vers Lecce, nous avons décidé de faire un arrêt à Orio pour prendre notre petit-déjeuner et y faire une promenade dans le dédale des ruelles en pente de son cœur médiéval. Nous ne nous sommes pas rendus jusqu’au château construit par Frédéric II (entre 1227 et 1233) qui domine le bourg car nous pensions qu’il n’était pas ouvert au public, mais nous avons néanmoins déambulé dans le Quartiere Ebraico (quartier juif remontant au Moyen Âge) et fait une visite, un peu déroutante, dans la cathédrale à la façade baroque et couronnée d’une coupole aux tuiles polychromes. Sa décoration intérieure est magnifique, tout de marqueterie de marbre polychrome, et comprend plusieurs toiles de l’école napolitaine du XVIIIe siècle. De par son plan basilical, à l'image de Saint-Pierre de Rome, et de son élégante décoration, les habitants du bourg aiment bien surnommer leur cathédrale, la San Pietro in Piccolo. Mais le meilleur et le plus lugubre se trouvait dans sa crypte – construite en 1484 comme un lieu de prière à la mémoire de tous ceux qui ne sont pas revenus de la bataille contre les Turcs en Terre d'Otrante (en 1480-1481) – où L'Autre et moi sommes descendus (comme Orphée aux Enfers). 

En effet, c’est dans ce lieu que sont conservés, placés debout dans des niches (22 au total) en un macabre alignement, les corps momifiés des membres laïques de l’Arciconfraternità della Morte (confrérie de la mort). Cette confrérie existe toujours aujourd’hui, mais n’ayez crainte, car elle œuvre maintenant que dans le domaine caritatif et, de plus, les membres de celle-ci, une fois morts, ne sont plus momifiés et exposés comme leurs prédécesseurs. Il faut en remercier Napoléon Bonaparte qui par l’édit de Saint-Cloud du 12 juin 1804 (mis en place en 1806 dans les Républiques italiennes napoléoniennes) a interdit la momification, sauf qu’à Oria cela a perduré clandestinement encore pour une cinquantaine d’années. La preuve, c’est que sur les onze momies encore visibles dans la crypte, une seule date d’avant l'édit de Napoléon. Les dix autres momies sont ultérieures à 1804 et le dernier frère qui a subi le processus de momification a été Michele Italiano, qui est décédé en 1858. Si vous voulez, je peux aussi vous décrire le processus de momification, mais je pense que les âmes sensibles n’apprécieraient pas beaucoup. À la place, j’aime mieux conclure sur Oria en soulignant que nous avons beaucoup apprécié notre visite de ce bourg authentique, chaleureux et non encore envahi par les touristes. 

Une dernière prière avant de descendre aux Enfers.

Le symbole sur la porte d'entrée de la crypte est sans équivoque. 

Aperçu de la crypte de l’Arciconfraternità della Morte.

Haie d'honneur ou d’horreur !?!

Non merci, ce n'est pas pour moi cette forme d'éternité.


Stalles utilisées lors des réunions de la confrérie dans la salle au-dessus de la crypte. 

Boîte de scrutin utilisée lors des réunions de la confrérie.

Le Christ transportant sa croix
Statue pour procession (grandeur nature) en papier mâché.
Cela annonce Lecce.


Notre promenade dans le bourg nous a permis de voir de beaux bâtiments...

 ... aussi quelques portes...



 ... et deux beaux heurtoirs.

J'aime toujours.

 Qui s'y frotte s'y pique... ou même à Oria l'amour se cadenasse où il peut.

À Oria aussi l'on fait de la céramique,
comme entre autres chez Antonio Palazzo.

Ce propriétaire ne veut pas que le facteur se trompe d'adresse...
ou bien, il est marchand de céramique...
ou bien, il fait une fixation sur le nombre quinze.

Lecce

"Lost in Space" 

Dès notre entrée dans la ville de Lecce je me suis senti comme arrivant à Florence, non pas par la beauté et le raffinement de ses monuments baroques, mais bien à cause de la difficulté à s’y retrouver dans le labyrinthe des rues (le plus souvent à sens unique ou fermées à la circulation) de son centre historique, afin de nous rendre à notre hôtel avec le véhicule. Mon travail de copilote a bien été utile pour nous rendre jusqu’à 100 mètres de l’hôtel, mais arrivé au dernier virage à effectuer (dans une rue, je devrais plutôt dire une ruelle), la voie était encombrée par les sofas et tables d’un bar voisin dont la terrasse débordait sans gêne sur la moitié de la rue !?! Impossible d’y passer avec l’auto. Impossible aussi de pouvoir continuer, car à partir de cette intersection, la rue, sur laquelle nous étions, devenait un sens unique à contre sens. Quoi faire ?!? Par où passer !?! L’Autre de dire : « Reste dans la voiture, je vais aller à pied à l’hôtel pour leur demander comment faire pour s’y rendre avec l’auto ». C’est bien beau, mais comment aurais-je pu faire autrement, car il l’avait garée, pour ne pas dire coincée, entre deux bornes et la rangée de sofas, qu’il m’était impossible d’ouvrir ma portière ? Avoir su le temps qu’il prendrait pour revenir et si le bar avait été ouvert, j’aurais eu le temps de prendre un Aperol Spritz en l’attendant. Une fois de retour à l’auto, je lui demandai : « Coudonc, as-tu visité toutes les chambres de l’hôtel avant de revenir me sortir de ce pétrin ? ». L’Autre de répondre : « Ben non, seulement quatre… C’t’une joke !... Mais je sais comment faire pour nous rendre à l’hôtel, je n’ai plus besoin d’un copilote qui ne sait pas lire un plan de ville et nous dirige directement dans une impasse. » Pensez-vous que j’ai été choqué par son commentaire ? Pas le moins du monde, car ses sarcasmes ne m’atteignent pas et glissent comme l’eau sur le dos d’un canard. Je suis peut-être un copilote discutable, mais ce n’est pas moi qui, en marche arrière, suis revenu sur la place principale de Lecce (en tournant par deux fois en sens contraire dans un sens unique), pour prendre un autre chemin et pour à la fin nous retrouver dans une autre impasse !?!... Nous étions comme Perdus dans l'espace (en référence à l'image ci-dessus – il faut l'agrandir et bien observer pour comprendre le sens caché ou bien pour vous faire apprécier cet exemple de Street Art au fond d'une impasse. Décidément, il y en a beaucoup à Lecce). « Mais, mais, c’est par ici que les gens de l’hôtel m’ont dit de passer. », dixit L’Autre. Mais par le temps que je savourais ma petite victoire, le conducteur d’un camion est revenu à son véhicule et est reparti dégageant ainsi le seul accès (qu’il bloquait) pour nous rendre sur la piazza au fond de laquelle se trouvait notre hôtel, le Patria Palace Lecce. Bienvenue à Lecce !

Autant j’ai été long à vous décrire notre arrivée à Lecce, je devrai être bref pour le reste, si je veux pouvoir mettre la présente page en ligne d’ici la fin de la journée. Comme nous sommes le 31 décembre, il y aura donc deux comptes à rebours pour moi aujourd’hui, celui de la mise en ondes de cette nouvelle page sur mon blogue et celui du décompte des dix dernières secondes de l’ultime minute de 2015. J’ai déjà hâte aux bulles. Ce sera facile et rapide, car L’Autre et moi avons absolument tout adoré de Lecce. Cela aura été un coup de foudre encore plus grand que celui que nous avons eu pour Martina Franca, car il est impossible de ne pas aimer ces deux villes.

Une fois les valises déposées dans la chambre (très spacieuse, avec deux salles de bain), nous sommes donc partis à la découverte de cette città chiesa, ville-église, car le vieux centre en compte plus de 23. À peine sortis de l’hôtel nous sommes éblouis par la beauté de la basilique Santa Croce (peut-être l’une, sinon la plus belle, des églises de la ville, même avec la présence d’échafaudages) qui se trouve juste devant nous. Comme le dit le Guide Bleu à propos de Santa Croce : « c’est l’expression la plus ébouriffée du baroque de Lecce ». « C’est un vrai régal pour les yeux ! », comme le mentionne Le routard. « Vous tomberez en pâmoison devant tant de beauté », dixit CamiloMondo, car sa façade est le plus beau rideau de scène qui soit pour vous "introduire" dans le décor aussi théâtral qu’humoristique du barocco leccese, omniprésent dans son vieux centre. Et ce n’était que nos premiers pas dans la ville. Imaginez l’effet que cela peut produire si vous y passez trois jours à déambuler nonchalamment dans cette labyrinthique cité dont les façades des palais, des églises et même des maisons modestes sont ornementées de frises et colonnes sculptées, aussi de cariatides, d’angelots ou d’un bestiaire varié, le plus souvent insolite. Il y a des chances que votre cœur s’emballe un peu, que vous ayez quelques vertiges, voire des hallucinations. Suis-je en train d’insinuer qu’il pourrait exister un « Syndrome de Lecce », au même titre que le Syndrome de Florence, plus connu sous le nom de Syndrome de Stendhal ? Pourquoi pas, Lecce est bien la Florence du Mezzogiorno. Si c’est le cas et si c’est moi qui viens de le diagnostiquer pour cette ville (pour avoir ressenti ces symptômes), ne pourrait-il pas aussi s’appeler « Syndrome de CamiloMondo ». Mais n’ayez crainte, car ce n’est qu’une blague. C’est ma façon de vous faire comprendre que j’étais heureux, en état de transe semi-constant et nimbé par la lumière de la ville d’une nuance blond caramel ou d’une couleur ambrée similaire à celle du miel, provenant de la pierre de Lecce qui a servi à bâtir ce si beau décor.

Pour être plus terre-à-terre, nous avons aussi bien mangé à Lecce. Malheureusement, ma mémoire me joue des tours et, pressé par le temps (tic-tac, tic-tac, le temps file si vite), je n’arrive pas à me souvenir des restaurants où nous sommes allés. Mais s’il y a une chose dont je me souviens très bien ce sont des gelati (glaces) de chez Natale et de chez Martinucci. Lesquelles sont les meilleures ? Elles sont toutes délicieuses. Nous faisions notre passeggiata (promenade) quotidienne entre l’un et l’autre, incapable de résister à la tentation. Aussi, pour une bouffe sur le pouce, une pointe de pizza de chez Pizza & Co vaut la peine de faire le pied de grue en attendant son tour. Vous verrez, vos papilles gustatives ne s’ennuieront pas de celles de Naples.

Du point vu achats, nous avons déniché quelques belles trouvailles d’objets d’art et d’artisanat local (comme chez Artègo), avons dégusté (et acheté) des bons vins, fromages et saucissons (chez La Lupa – la dame qui nous a servi et guidé dans la belle et grande variété des produits régionaux était d’une affabilité exquise) et pour le cadeau de la mère de L’Autre, l’achat d’un personnage en cartapesta (littéralement : « papier écrasé », mais une technique qui s’apparente à celle du papier mâché – une tradition à Lecce et qui remonte à plusieurs siècles, mais son âge d’or coïncide avec celui de l’art baroque et de la Contre-Réforme, au XVIIe s.) chez Claudio Riso.




Maintenant les photos...



Partie de la façade de Santa Croce.


Porte d'entrée principale de la chiesa Sant'Irene

Portail gardé d'un lion ailé de la petite église S. Marco (1543)
Venise n'est jamais loin ! 

Juste avant d'arriver à la Piazza del Duomo.

L'entrée latérale du Duomo (en face), aperçu du campanile (à g.) et
une partie de la façade du palais du Séminaire (au fond à d.).
Ça se bouscule au portillon pour un morceau de la croix ! 

Pavement et mur simplement ad"Or"ables.

  
 Détail de la décoration dans la chiesa di Sant'Irene.


De grâce, ayez pitié... tant de beautés vont me tuer. 


Une Sainte Lucie (en cartapesta) en martyre...
on dirait que les flammes du bûcher ne peuvent l'atteindre.  

Carré de Lecce – 1

Carré de Lecce – 2

Carré de Lecce – 3

Carré de Lecce – 4

L'école d'art n'est pas loin.

  
 Quand les murs servent de planche à dessin.


Sans titre. 

L'envie était trop forte.

 
 Illustrations de l'art de la cartapesta.


Une petite pensée pour mon amie la Comtesse qui collectionne les soupières.

En se promenant...

par les petites rues et ruelles...

... on peut faire de surprenantes découvertes (comme ici le théâtre romain).

Prière de ne pas déranger.
"Chien stupide"
Verres colorés - Matériel.

Portail mité.

 
 La beauté n'est pas que dans la grandiloquence du barocco leccese.


  
  À la recherche...


... d'un détail.


Je suis toujours à la recherche d'une patine... 

... ou de détails...
 
 ... comme ces heurtoirs...


... ou encore celui-ci...



 

Je commence vraiment à avoir une fixation sur les portes et les heurtoirs.



Il est plus que temps que la porte se referme
sur Lecce avant de devenir trop obsédé.




Et l’anecdote… Ça vient ? Je ne l’ai pas oubliée, la voici : le matin de notre départ, nous étions à finaliser le paiement de notre note à la réception (où il y avait deux réceptionnistes, le concierge, le voiturier – avec les clés de notre voiture – et une autre personne de l’administration, mais aucun autre client). Le service était affable et rapide. Le personnel souhaitait savoir si nous avions apprécié l’hôtel et la ville. Il ne restait plus qu’à recevoir la copie de notre facture réglée, quand un silence se fit à l’approche de deux autres clients. Tous les regards du personnel se sont dirigés vers ceux-ci et surtout sur l’un des deux. C’était comme si L’Autre et moi n’existions plus !?! La réceptionniste qui s’occupait de nous se transforma en statue de sel (notre facture à moitié pliée dans ses mains). Des coups de coude et des échanges en sourdine entre les membres du personnel allaient bon train. L’Autre se retourna pour voir qui étaient ces deux personnes. Moi j’étais dans ma bulle, encore obnubilé par les beautés de la ville. Il se tourne vers moi et me dit : « Tiens, on dirait bien que c’est quelqu’un de connu. Sa tête me dit quelque chose ». Interpellé par L’Autre, je sors de ma torpeur et dirige mon regard vers ledit-inconnu-célèbre-que-tout-le-monde-regarde et de répondre tout de go : « Mais, c’est Nek ! ». Trente secondes plus tard, tout le personnel était autour de lui demandant de se faire prendre en photo avec lui ou bien lui demandant un autographe. L’Autre aucunement surpris que je reconnaisse le chanteur, parce qu’il sait que je passe mon temps à écouter de la chanson italienne, me dit : « Vite, vas-y ! je vais te prendre en photo. » Et moi de lui répondre : « Un instant, j’aime beaucoup ce qu’il fait, mais je ne suis pas un fan fini et loin de moi l’idée de faire un égoportrait ou de me faire prendre en photo avec lui. » Je n’aurais probablement pas dit la même chose si « La vedette » avait été Tiziano Ferro. Suite à cette anecdote, je vous propose une autre chanson de Nek – Se telefonando – qui était son succès de l’été 2015.

Nek Se telefonando




Bonne et heureuse année 2016 !


1 commentaire:

  1. Que se passe-t-il ? Pas de nouvelles pérégrinations depuis trop longtemps déjà... On s'ennuie de Don Camillo et de l'autre. Que deviennent-ils ? Où sont-ils ?

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