Victoria, C.-B. – 31 mai et 1er juin 2013.

Même pour le travail, il m’arrive parfois de voyager. Cette fois-ci c’était à Victoria, en Colombie-Britannique, pour aller donner une formation aux gens de la municipalité de Victoria. Le tout s’est très bien passé. Mais si je vous parle de ce déplacement, c’est pour vous dire que c’était la première fois que j’avais du temps à moi pour aller visiter le célèbre jardin botanique The Butchart Gardens, avant que de reprendre l’avion pour le retour à Montréal. Eh oui, j’étais déjà allé à Victoria au moins 5 ou 6 fois auparavant (je ne me rappelle plus exactement du nombre de fois), mais j’ai plus souvent travaillé en Colombie-Britannique que dans n’importe laquelle des autres provinces au pays.

 

Mais avant de vous parler de fleurs je vais prendre un instant pour vous mentionner que j’ai mangé le vendredi soir au restaurant Famoso, une pizzéria « authentiquement » napolitaine – êtes-vous surpris que j’y sois allé ?!? Atmosphère détendue et juste assez animée pour ne pas se sentir seul, quand on est seul au resto !! La formule fonctionne comme suit : vous commandez votre repas à partir d’un menu et vous remplissez vous-même votre bordereau de commande, puis vous allez payer à la caisse ; de retour à votre place, vous attendez votre commande qui est servie par du personnel au table (comme dans un vrai restaurant) ; et vous recevez tout ce que vous avez commandé... en même temps (entrée et plat principal), une chance que je n’avais pas commandé de dessert !!! Mais tout était très bon. Ce qui m’a le plus emballé cependant, ce n’est pas le décor, le service ou la nourriture, mais bien l’amabilité de la personne à l’accueil… et comme j’étais assis près de la porte d’entrée, j’ai pu à loisir suivre le ballet de ses gestes et déplacements. C’est fou comme une personne belle, qui ne sait pas qu’elle est belle, est encore plus belle à regarder et devient d’autant plus désirable. Je me serais marié sur le champ. Quand je suis intimidé par la beauté d'une personne, je deviens pusillanime et je perds tous mes moyens. À défaut de courage, j’en ai été quitte pour une nuit remplie de rêves d’amour éthéré.

 

Bon, bon, bon… parlons de fleurs maintenant. Les jardins du Butchart Gardens ont été aménagés sur le site d’une ancienne carrière. C’est très beau ! J’ai trouvé le personnel encore une fois très accueillant (ça doit être dans leur sang, car partout les gens sont affables, ou bien c’est le climat tempéré – ou une journée ensoleillée, chose rare à Victoria – qui adoucit les mœurs des locaux). J’y ai passé un deux heures trente très agréable. Une des choses qui m'a le plus surpris (et en partie impressionné) a été le traitement que l'on faisait aux poubelles (voir photos), elles aussi peuvent être un élément d'embellissement du décor... Je me sentais un peu comme Popa, dans La Petite Vie, je pense que je devrai revoir la gestion de mes déchets !!! À la fin de la visite, j’ai pris un repas au restaurant principal du site, qui a été assez copieux et savoureux pour que je n’ai pas à avoir à manger la bouffe dégueulasse, qui est vendue à bord des avions d’Air Canada. Pour les photos, vous m’excuserez, mais je n’avais que mon téléphone « intelligent » avec moi, d’où les photos un peu floues. Je n’aime pas prendre des photos avec cet appareil, car je trouve la résolution de celles-ci trop moches, mais cela vous donnera néanmoins une impression de ce que j’ai vu là-bas.

Le Jardin Sunken.

Magnolia.

Une poubelle enjolivée, à défaut d'être " enfleurisée ".

Poubelles fleuries.

Iris.

Rhododendrons et digitales.

Le Jardin japonais.